La Garde Républicaine fait son marché en Lorraine
Après l’Ecole nationale d’équitation au mois de décembre, c’est la délégation d’achat de la garde Républicaine qui est venue voir 15 chevaux à Rosières-aux-Salines, le 19 mars dernier. Cinq chevaux de trois ans ont été retenus.Sous
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la houlette du Lieutenant Colonel Duret (le commandant du régiment d’infanterie de la garde Républicaine), la commission d’achat du régiment se déplace en France de février à juin afin de trouver leurs futurs chevaux. Cette commission est composée du lieutenant Colonel Duret, du vétérinaire en chef Ribot, d’un officier adjoint, ainsi que le capitaine Rossart qui commande l’escadron Hors-rangs. Rappelons que ce corps militaire assure notamment la sécurité de la Présidence de la République, des grands Palais nationaux mais il est également chargé des services d’honneurs au profit du Chef de l’Etat et des hautes autorités lors des manifestations officielles, sans oublier la surveillance de différents domaines forestiers et la participation à des démonstrations équestres dans le cadre de manifestations publiques. Le volet compétition de la garde Républicaine a été fortement réduit, seuls quelques équidés représentent la garde lors de compétitions de dressage et de complet (depuis un an il n’y a plus de CSO). Ce ne sont donc pas des chevaux de sport qui sont recherchés.
Naturellement faits pour l’armée
Les chevaux doivent répondre naturellement à certains critères pour pouvoir intégrer les rangs de ce corps d’armée, comme l’explique le lieutenant Colonel Duret : « Nous avons un taux de renouvellement des chevaux d’environ 10 % par an. Nous avons des critères très stricts : nous recherchons des jeunes de trois ans (des hongres ou des entiers) qui taillent à cet âge au minimum 1,65 mètre. Ils doivent également être robustes, avec un squelette assez conséquent afin de supporter pendant plusieurs heures un homme et son armure, sans bouger. Point de vue caractère, ils doivent être placides, froids ». Les robes doivent également êtres franches afin que le cheval intègre l’escadron de sa couleur. Les chevaux alezans (gris pour les timbaliers) sont affectés à la fanfare, ainsi qu’au 1er escadron, les bais au 2e escadron et les bais bruns ou plutôt noirs pangarés au 3e escadron. La commission d’achat est donc intraitable pour les critères de sélection. Elle apprécie quand on lui présente des chevaux qui respectent ces critères afin que personne ne perde son temps (ni elle ni les éleveurs). Et ce fut le cas à Rosières grâce au travail de l’Adeclor qui avait une semaine auparavant soigneusement sélectionné les chevaux.
Restriction budgétaire oblige
« D’ici 2010 je dois passer d’un effectif de 525 chevaux à 480. Nous achèterons donc moins dans les deux sessions de chevaux à venir » explique le lieutenant colonel Duret. « Mais seul le nombre de chevaux diminuera. Pas les prix d’achat. En 2008 la moyenne des prix des chevaux que nous avons achetés était de 4 900 €. Ici, à Rosières, nous venons d’acheter cinq chevaux. Tous ont été acquis entre 4 500 et 5 000 €. La seule chose qui changera vraiment dans les années à venir se sera le coup de cœur. Nous pourrons nous accorder une seule fois une enveloppe un peu plus conséquente pour un cheval qui nous tape vraiment dans l’œil ».
Alix Thomas
Naturellement faits pour l’armée
Les chevaux doivent répondre naturellement à certains critères pour pouvoir intégrer les rangs de ce corps d’armée, comme l’explique le lieutenant Colonel Duret : « Nous avons un taux de renouvellement des chevaux d’environ 10 % par an. Nous avons des critères très stricts : nous recherchons des jeunes de trois ans (des hongres ou des entiers) qui taillent à cet âge au minimum 1,65 mètre. Ils doivent également être robustes, avec un squelette assez conséquent afin de supporter pendant plusieurs heures un homme et son armure, sans bouger. Point de vue caractère, ils doivent être placides, froids ». Les robes doivent également êtres franches afin que le cheval intègre l’escadron de sa couleur. Les chevaux alezans (gris pour les timbaliers) sont affectés à la fanfare, ainsi qu’au 1er escadron, les bais au 2e escadron et les bais bruns ou plutôt noirs pangarés au 3e escadron. La commission d’achat est donc intraitable pour les critères de sélection. Elle apprécie quand on lui présente des chevaux qui respectent ces critères afin que personne ne perde son temps (ni elle ni les éleveurs). Et ce fut le cas à Rosières grâce au travail de l’Adeclor qui avait une semaine auparavant soigneusement sélectionné les chevaux.
Restriction budgétaire oblige
« D’ici 2010 je dois passer d’un effectif de 525 chevaux à 480. Nous achèterons donc moins dans les deux sessions de chevaux à venir » explique le lieutenant colonel Duret. « Mais seul le nombre de chevaux diminuera. Pas les prix d’achat. En 2008 la moyenne des prix des chevaux que nous avons achetés était de 4 900 €. Ici, à Rosières, nous venons d’acheter cinq chevaux. Tous ont été acquis entre 4 500 et 5 000 €. La seule chose qui changera vraiment dans les années à venir se sera le coup de cœur. Nous pourrons nous accorder une seule fois une enveloppe un peu plus conséquente pour un cheval qui nous tape vraiment dans l’œil ».
Alix Thomas
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