Le Conseil du cheval en assemblée générale

responsables de la filière. Le Conseil a accompagné le projet de Vittel piloté par les éleveurs des Vosges pour la valorisation des chevaux de trait. Rien de concret jusqu’à maintenant mais ce projet, validé, devrait voir le jour en cours d’année. Le secteur courses, principal fournisseur des encouragements à l’élevage à travers le fonds Eperon, est toujours en forte activité avec 15 réunions à Nancy et 11 à Vittel pour des enjeux, hors PMU, de 603 465 € à Brabois et 487 802 € sur l’hippodrome vosgien. Une journée courses à destination de tous ceux qui veulent approcher l’organisation d’une réunion sera bientôt organisée à Nancy.

Le développement du pôle hippique de Rosières est le gros morceau qui intéresse toute la filière. Jean-Claude Meng, directeur-gérant de PHL, (Pôle Hippique Lorrain, association qui gère les activités) est tout à fait satisfait de l’évolution de cette plate-forme sportive ouverte à toutes les disciplines. Pour le premier semestre 2010, 111 jours d’occupation sont pour le moment réservés.

Tous les chevaux y ont leur place. L’année dernière, les Psar y ont fait leur championnat régional d’élevage. Cette année, ce sont les Akhal Téké qui y feront leur championnat international à l’occasion du 10e anniversaire d’Akhal Téké France du 30 juillet au 1er août. Les travaux d’aménagement avancent : l’aire de stationnement des camions est réalisée, celle des boxes qui sera une plateforme réhaussée en raison des risques d’inondation, arrive. Les 27 boxes du manège actuel sont terminés et ont été étrennés par les étalons du tour de France. L’outil est performant avec une bonne capacité d’accueil pour les chevaux. Reste à venir, le nouveau manège à l’horizon 2011. Un chapiteau permanent sera accolé au manège actuel. La structure peut ainsi être louée à d’autres organisateurs d’événement. Son gérant est très satisfait de l’autofinancement de l’opération. Le PHL qui fonctionne avec le personnel du haras répond bel et bien à un besoin.

Un cap va être franchi au mois de mai lors de l’inauguration de la Maison du cheval à Rosières; Conseil du cheval, Adeclor et PHL vont en effet investir l’ancienne maison du directeur, transformée en bureaux.

Emilie Frustin a rendu compte du travail de statistiques qu’elle effectue à la Chambre régionale d’agriculture dans le cadre du réseau REFErences (Lire ci-contre). La situation de l’élevage n’est pas brillante. Néanmoins, les outils qui permettent l’analyse rendent un incontestable service à ceux qui veulent se lancer dans l’aventure comme à ceux qui veulent prendre du recul et aborder le problème du point de vue économique.

Côté finances, le Conseil ne se porte pas trop mal. M.Ledoux, pour la DRAF met tout de même en garde. Il va falloir trouver des recettes.

Etienne Robert