Le Mérite Agricole à Jean-Pol Marchal
« Au début des années 1970, rappela Daniel Lagneaux dans son allocution, les Marchal (François et Jean-Pol) avaient acheté un terrain à Ramberchamp, le long de la route qui va à Sapois, les bases de ce qui sera le centre équestre de Ramberchamp. En complément, Jean-Pol fait l’acquisition d’une exploitation agricole à Cheniménil (sur la route d’Epinal) qui elle sera le point d’ancrage de l’élevage Marchal. Elever des chevaux c’est bien, mais pouvoir en vendre c’est mieux. Début des années 1980 Jean-Pol s’installe donc également comme marchand de chevaux. C’est le début de ses déplacements, de ses virées en Normandie, la naissance et la consolidation de liens et d’amitiés nombreuses et qui durent encore. Des chevaux, il en est passé entre les mains de Jean-Pol : 6500 d’après une évaluation fiable et honnête ! certains vendus au loin, jusqu’en Martinique ou au Sri-Lanka !
Au long de cette carrière Jean-Pol Marchal a toujours eu le souci de transmettre. On ne compte plus les stagiaires de différentes écoles d’agriculture de la Région ou d’ailleurs qui sont venus en formation à Ramberchamp ou à Cheniménil. Des enseignants d’équitation, des cavaliers, des jockeys, des palefreniers, des éleveurs... qui ont pu bénéficié de ses conseils. Pendant de nombreuses années Jean-Pol a siégé au Conseil d’Administration de la Maison familiale et rurale des quatre vents de Ramonchamp (88) qui au début des années 1990 développait précisément sa partie formation « cheval » et recrutait au delà de la Lorraine, vers les plaines d’Alsace et de la Franche-Comté. Jean-Pol a également été membre de nombreux jurys d’examens comme ceux du lycée agricole de Verdun-Belleray ».
La passion cheval perdure chez les Marchal puisque Pol-Adrien et Inès, les enfants de Sandrine, la fille de Jean-Pol et Anne-Marie ont à leur tour ont pris le chemin des manèges, des carrières, des paddocks, des terrains de concours. « Bon sang ne saurait mentir ».
Je suis heureux de m’associer aux nombreux témoignages de félicitations et de sympathie qui ont été adressés à Jean-Pol et Anne-Marie, fidèles lecteurs du journal Le Cheval, depuis sa création. C’est d’ailleurs là, à Ramberchamp, chez eux, que j’ai appris à monter à cheval et rencontré pour la première fois Daniel Lagneaux, un adolescent très déterminé dont le rêve était de devenir directeur des Haras...
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