Le Sancourt nouveau est arrivé

au niveau des intempéries, l’image des concours de Sancourt a été écorchée. Mais il convient de préciser que cette « un peu sévère » remise en cause concernait l’état des pistes mais aucunement l’organisation. Plusieurs points forts cette saison : une piste en herbe qui a reçu en début d’année 75 tonnes de sable, arrosée trois fois la semaine précédent le concours et fauchée deux fois; un cadre arboré et verdoyant, de grandes haies fraîchement taillées, une dotation généreuse (Amateur le plus doté de France) et comme, un clin d’oeil d’encouragement, un vrai beau temps au rendez-vous. Le responsable régional de l’Acsof Thibaut Sailly, moniteur au centre équestre, très attentif auprès de ses élèves, insiste sur le soutien des sponsors dont le Conseil Général, le CRE Nord-Pas-de-Calais ou le Crédit Mutuel. L’infatigable Francine Chauwin, présidente du Cambrésis Jumping organisateur des concours passera la main en fin d’année mais « assure » vraiment avec son équipe. Pour preuve, ces deux week-ends consécutifs dédiés au saut d’obstacles. Deux dates supplémentaires consacrées aux amateurs, l’une fin aout et l’autre en novembre, viendrons s’intercaler avec le concours complet qui fait également l’image de marque de Sancourt. Quant à Pierre Mazy il nous a confirmé l’agrandissement de la carrière courant 2011.

Sur le plan sportif, dimanche le Grand Prix Pro 1,40 m très bien doté, voit la victoire d’Eric Lefebvre/Widney seul couple sans-faute puisque son dauphin Eric Scalabre/Maverick La Furie se voit pénalisé d’un quart de point de temps dépassé. En As jeune Elite, le barrage de trois cavalières tourne, une fois encore, en faveur d’Apolline Delrue/Jalna de Rumilly (quatre victoires en un mois)

Le samedi a souri à Benoit Wiart qui remporte deux épreuves l’amateur Elite avec Nohika d’Or et l’Amateur 1 avec Miss Tea du Temple. Benoit laisse la victoire à Benoit Bardoux dans l’Amateur 2 mais son épouse Aurore s’y classe seconde avec sa nouvelle monture Jivago de Fressy.

Reste maintenant au bouche à oreille d’éparpiller la nouvelle : oui les concours de Sancout ont bien retrouvé « leurs lettres de noblesse. »
Véro Lecocq