Lettre ouverte à la logique…
« Organisateur d’épreuves Cycles Classiques sur le site du Haras de la Vannoue depuis plus d’une décennie, j’ai constaté que celles-ci se déroulaient souvent les mardis et mercredis, à vrai dire depuis toujours …
Ce principe permet effectivement aux cavaliers d’avoir une journée de battement en rentrant d’un weekend de CSO, avant de repartir vers le suivant. Principe bien établi, en toute logique.
Pour cette raison, si l’on veut toujours respecter la logique, il deviendrait urgent que les instances de l’élevage du Selle Français, tiennent compte des dates de concours de jeunes chevaux, organisées par des structures privées, fixées à l’automne de chaque année, pour organiser leur propre manifestation d’élevage !
N’est il pas surprenant de voir l’ANSF organiser sur le site du Haras Régional de Rosières aux Salines, la journée des entiers de 2 et 3 ans, ainsi qu’une sélection FENCES … le même jour que deux concours Cycles Classiques organisés dans l’Est, à Cheminot, (60 km de Rosières), ainsi qu’à Reims Pommery.
Le phénomène s’étant déjà produit deux années en arrière, j’avais alors adressé une correspondance pour faire part de ma surprise et mécontentement à huit instances dirigeantes. Une seule d’entre elles avait alors trouvé le temps de me répondre !
Invité à Rosières à l’automne dernier pour faire connaître mes idées sur l’organisation des Cycles Libres durant le week-end, j’ai eu la possibilité de rappeler cet évènement à M. Chauvin, en déjeunant en face de lui. Il s’était engagé à ce que pareille situation ne se présente plus. Que nenni, voilà à nouveau les cavaliers, éleveurs, propriétaires, acheteurs, confrontés à l’impossibilité d’être sur les deux sites en même temps ! Quel gâchis !
Les contraintes existent pour l’ANSF, mais aussi pour les organisateurs qui voient au fur et à mesure que la saison avance, le nombre des engagements dimunuer au point d’envisager de ne plus organiser d’épreuves Cycles Classiques sur leur site.
Est-ce la solution pour favoriser et améliorer l’élevage de nos chevaux ?
N’était-il pas possible de trouver une autre date ?
Pourquoi faire passer l’exceptionnel avant le consensuel ?
On peut imaginer que cette date du 3 juin ait été retenue pour faciliter le déplacement dans l’Est des juges d’élevage normands, mais je n’ose croire que ce soit pour le faire coïncider avec la tournée de sélection des ventes Fences …
Alors, si les contraintes ne sont que nationales, que les responsables ANSF fassent connaître leurs dates avant que le calendrier régional soit arrêté par les organisateurs.
Il faut cesser de brouter sur les coteaux de l’erreur !
Que ceux qui ont la responsabilité de l’élevage en France descendent sur le terrain d’organisateurs d’épreuves SHF, qu’ils tiennent compte de leur base et de ceux qui, souvent par passion, se donnent bien du mal pour la « race » .
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