- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Marlène Gaspard : objectif, les championnats d’Europe Juniors de 2010

Un trimestre s’est déjà écoulé pour le nouveau couple en vogue : Marlène Gaspard et Gabyscion HN*. Loin de toutes controverses, ?la jeune cavalière et l’étalon font connaissance. En toute sérénité.« Je suis consciente de la chance Photo 1 sur 1
que j’ai que d’avoir un cheval tel que Gabyscion. Outre ses qualités sportives qui ne sont plus à démontrer, c’est un gentil cheval, à monter comme à s’occuper », explique Marlène. Car ça y est désormais, c’est sûr, le cheval reste dans les écuries familiales : « J’ai eu un premier contrat d’un mois qui était en fait une période d’essai. J’ai signé à mon retour de Villeuneuve-Loubet, le contrat d’une année renouvelable ». Désormais, la championne de France cadet en titre semble avoir tous les atouts pour faire briller les couleurs de la France et de la Lorraine à l’international.

Donner du temps au temps

« Nous avons la chance que l’entraineur national, Marcel Delestre, nous fasse confiance dans le travail de Gabyscion mais surtout qu’il laisse le temps à Marlène et au cheval, de se connaître avant de les faire courir sur les plus grosses échéances » fait remarquer Jean-Michel Gaspard, le père et entraîneur de Marlène. « L’objectif de l’année ce sont les championnats de France Junior. Je n’ai pas pour objectif les championnats d’Europe de cette année. Tout au plus, et si le couple que je forme avec Gabyscion le permet, je participerai à quelques coupes des nations » dit la jeune lycéenne. Et, a priori, l’entente semble être là à l’écurie mais également sur les terrains de concours. « Je suis partie à Villeneuve-Loubet lors de mes vacances de février. Le premier week-end j’ai engagé dans les 115-120 et une 130, histoire de voir... Le cheval n’est pas du tout pareil lorsqu’il est en piste. Il est très volontaire ». Mais le concours fut en tout point positif, « les erreurs commises le premier week-end (quelques 4 points) n’ayant pas été reproduite », fait remarquer le coach de Marlène. ?Il est vrai qu’avec un père professionnel concourant notamment sur les CSI***, les choses semblent êtres plus faciles. Mais dire cela c’est oublier que sans cet accord avec les Haras Nationaux, Marlène n’aurait jamais eu un cheval de la qualité de Gabyscion. Car comparé à certain amateurs qui peuvent ?« mettre 200 000 € dans un cheval, moi je n’ai pas ce ?budget », soulève Jean-Michel.

A la recherche du nouveau couple

Hériter d’un cheval qui n’a été habitué qu’à un seul cavalier et qui plus un professionnel, de la trempe de Sylvain Montigny, demande quelques réglages. « Le cheval a une très bonne base. Seulement Marlène, ce n’est pas Sylvain. Le cheval va devoir s’adapter à la monte de Marlène qui est par définition bien différente que celle qu’il a connue jusqu’à présent. Toutefois, elle compensera par son travail et sa passion. Sans compter que j’ai toujours travaillé ses chevaux une à deux fois par semaine et que Gabyscion n’échappera pas à cette tradition » explique Jean-Michel. Mais dans son piquet, Marlène ne dispose pas que de cet étalon. Elle a également une jument qui lui permettra d’économiser sa nouvelle recrue : Lyse Du Lerchenberg (qui lui permet déjà de faire des épreuves à 140 cm).

Père et fille semblent donc sereins face à la pression que la jeune lorraine devra affronter en ce début de saison sur les terrains de concours. « Mais je ne suis pas inquiet avoue Jean-Michel, car la seule chose dont Marlène a besoin pour avancer c’est la confiance. Et avec de tels chevaux de qualité, elle l’a ».

Alix Thomas

12/03/2009

Actualités régionales