Midi-Pyrénées : terre de cheval, région de champions
L’assemblée générale 2008 du CRE a été marquée par le franc succès de l’équitation dans la région« Si notre région est parfois victime du caractère bien trempé d’une poignée de nos équitants, a d’emblée précisé avec une
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pointe d’ironie Jean Henry, secrétaire général du CRE, elle est néanmoins un territoire qui se développe sans cesse dans le sens de la performance sportive... » Sourires dans la salle, remplie d’une centaine de personnes, la région étant effectivement connue pour ses cavaliers au sang chaud. « Nous condamnons fermement les mauvais comportements, a poursuivi Jean Henry, et soutenons les techniciens fédéraux qui accomplissent leurs missions avec rigueur. »
Les chiffres sont là : les licenciés sont en progression (26 173 licenciés, +8,14 %) et les champions toujours plus nombreux (88 médailles gagnées), prouvant le succès de l’équitation en Midi-Pyrénées, tant en loisir qu’en compétition (5 955 licenciés compétition, +8 %). Le CH de Pech David à Toulouse a été particulièrement félicité pour son record régional de 444 licenciés pratiquants.
Jean Henry a aussi évoqué la réforme des compétitions, qui a pris effet le 1er janvier. La réunion d’information du 9 octobre à l’ENV de Toulouse avait rassemblé 120 personnes : un record ! Pour mieux avertir les acteurs du monde de la compétition, le bureau du CRE a demandé aux commissions de proposer rapidement les nouvelles règles régionales. Un cahier des charges précis sera rédigé et mis en ligne sur le site web du CRE (www.equitation-mp.com).
52 963 € pour les structures, un cas d’école
Placée sous le signe de la nouveauté, cette année 2008 sera également marquée par une procédure de validation des dossiers des techniciens fédéraux. « Les éventuelles polémiques sur les nominations ou promotions sont veines », a précisé le président Gérard Gélis. Il s’agit uniquement de suivre la procédure.
Quant au budget, « il est sans souci, on peut se permettre un budget déficitaire ». Une année de bénéfice financier pour certaines commissions : CCE, structures équestres ou communication. Et de pauvreté pour d’autres, comme le Trec, la voltige ou l’amazone.
La commission structures équestres, la plus importante dans le budget, est une particularité régionale. Elle aide financièrement les clubs dans différents domaines comme la sécurité, le matériel, la formation des enseignants, etc. 52 963 € ont été versées aux clubs.
L’emploi d’un conseiller technique et sportif (CTS) à temps plein est à l’ordre du jour. « Ce serait bien au regard du dynamisme de la région », a affirmé Gérard Gélis.
Au chapitre des intervenants, René Garnault, du Comité régional olympique sportif (CROS) : « Vous êtes un véritable fleuve tranquille, les licences sont en augmentation, en terme qualitatif et numérique ».
Jacques Couderc, de la FFE: « Il peut y avoir quelques difficultés avec le nouveau règlement, mais pas de panique, il faudra en informer la fédé ». Après les félicitations, une petite critique : « La gestion est saine mais elle pourrait être utilisée pour des projets plus ambitieux, comme les valeurs immobilières de placement. » Un léger pic que Gérard Gélis a pris amicalement : « C’est vrai qu’on aurait pu faire une prospection. »
Frédéric Rame, de Jeunesse et Sports, a salué « un dossier clair, complet, précis, qui fait preuve de transparence. Aujourd’hui, dans les autres sports, il y a plutôt une stagnation voire une baisse des licenciés. Votre résultat est exceptionnel, peu de disciplines y arrivent ».
Au chapitre des questions du public, notamment celle-ci : « Quelle est la position du CRE par rapport à la campagne de communication de la fédé, qui ponctionne 150 € par club ? » Réponse de Gérard Gélis : « C’est une décision fédérale, beaucoup de clubs ne sont pas d’accord, mais le CRE n’a pas d’action. » Cette campagne de promotion et son financement ont été acceptés à 55 % lors de la dernière assemblée générale de la FFE au Salon du cheval, les dés sont jetés. Néanmoins, la décision définitive de la mise en place de cette opération sera prise en avril.
Amélia Blanchot
Les chiffres sont là : les licenciés sont en progression (26 173 licenciés, +8,14 %) et les champions toujours plus nombreux (88 médailles gagnées), prouvant le succès de l’équitation en Midi-Pyrénées, tant en loisir qu’en compétition (5 955 licenciés compétition, +8 %). Le CH de Pech David à Toulouse a été particulièrement félicité pour son record régional de 444 licenciés pratiquants.
Jean Henry a aussi évoqué la réforme des compétitions, qui a pris effet le 1er janvier. La réunion d’information du 9 octobre à l’ENV de Toulouse avait rassemblé 120 personnes : un record ! Pour mieux avertir les acteurs du monde de la compétition, le bureau du CRE a demandé aux commissions de proposer rapidement les nouvelles règles régionales. Un cahier des charges précis sera rédigé et mis en ligne sur le site web du CRE (www.equitation-mp.com).
52 963 € pour les structures, un cas d’école
Placée sous le signe de la nouveauté, cette année 2008 sera également marquée par une procédure de validation des dossiers des techniciens fédéraux. « Les éventuelles polémiques sur les nominations ou promotions sont veines », a précisé le président Gérard Gélis. Il s’agit uniquement de suivre la procédure.
Quant au budget, « il est sans souci, on peut se permettre un budget déficitaire ». Une année de bénéfice financier pour certaines commissions : CCE, structures équestres ou communication. Et de pauvreté pour d’autres, comme le Trec, la voltige ou l’amazone.
La commission structures équestres, la plus importante dans le budget, est une particularité régionale. Elle aide financièrement les clubs dans différents domaines comme la sécurité, le matériel, la formation des enseignants, etc. 52 963 € ont été versées aux clubs.
L’emploi d’un conseiller technique et sportif (CTS) à temps plein est à l’ordre du jour. « Ce serait bien au regard du dynamisme de la région », a affirmé Gérard Gélis.
Au chapitre des intervenants, René Garnault, du Comité régional olympique sportif (CROS) : « Vous êtes un véritable fleuve tranquille, les licences sont en augmentation, en terme qualitatif et numérique ».
Jacques Couderc, de la FFE: « Il peut y avoir quelques difficultés avec le nouveau règlement, mais pas de panique, il faudra en informer la fédé ». Après les félicitations, une petite critique : « La gestion est saine mais elle pourrait être utilisée pour des projets plus ambitieux, comme les valeurs immobilières de placement. » Un léger pic que Gérard Gélis a pris amicalement : « C’est vrai qu’on aurait pu faire une prospection. »
Frédéric Rame, de Jeunesse et Sports, a salué « un dossier clair, complet, précis, qui fait preuve de transparence. Aujourd’hui, dans les autres sports, il y a plutôt une stagnation voire une baisse des licenciés. Votre résultat est exceptionnel, peu de disciplines y arrivent ».
Au chapitre des questions du public, notamment celle-ci : « Quelle est la position du CRE par rapport à la campagne de communication de la fédé, qui ponctionne 150 € par club ? » Réponse de Gérard Gélis : « C’est une décision fédérale, beaucoup de clubs ne sont pas d’accord, mais le CRE n’a pas d’action. » Cette campagne de promotion et son financement ont été acceptés à 55 % lors de la dernière assemblée générale de la FFE au Salon du cheval, les dés sont jetés. Néanmoins, la décision définitive de la mise en place de cette opération sera prise en avril.
Amélia Blanchot
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