Olivier Camy Sarthy : le Basque Bondissant

Parcours équestre


Comme beaucoup de cavaliers, Olivier Camy Sarthy a débuté à poney dans la discipline du complet. Il a ensuite poursuivi en compétition puis a suivi sa formation monitorat chez Michel Faumont, cavalier du célèbre étalon Fusain du Defey : «  Mes parents ne sont pas dans les chevaux.» Son diplôme obtenu, le Basque alors âgé de 20 ans se lance dans la construction de ce qui est sa structure aujourd’hui : « J’ai essayé de mettre un maximum d’activités dans ma structure, me diversifier au maximum et avoir un niveau de vie décent. J’ai deux salariés : Charlotte Esteve s’occupe de toute la partie formation, coaching et de l’administratif et Mickael s’occupe de la partie technique jeunes chevaux, transports des chevaux, débourrage. ». En effet l’Ecurie de Soule est un vrai pôle hippique en Pays Basque. On y trouve des chevaux de sport, des chevaux à valoriser, beaucoup de chevaux de commerce puisque Olivier travaille avec Guy Jonqueres d’Oriola. On trouve également un sport étude, où une dizaine d’élèves tournent sur le circuit amateur, et une partie club. C’est un véritable centre de compétition et de formation pour les cavaliers et les chevaux.


La majeure partie de l’activité de notre cavalier est le concours (compétition et commerce) ainsi que le coaching. « J’ai 5-6 vieux chevaux (de propriétaires et de commerce). Parmi eux Quicky des Fontaines (Lando) est un cheval que j’avais vendu en Espagne et qui est revenu. C’est un cheval qui va sauter de gros parcours. »


Présence dans la filière


Olivier Camy Sarthy est aujourd’hui présent dans la filière, notamment aux Journées de l’élevage de Nérac organisées par le Syndicat des éleveurs d’Anglo arabes et de chevaux de sport d’Aquitaine. « Je me rends aux journées de l’élevage en tant que sélectionneur et c’est aussi surtout pour aider la filière et donner un coup de main bénévolement. Aujourd’hui l’élevage n’est pas simple pour les éleveurs et nous essayons de les aider. »


La rencontre avec Dominique Boeuf


C’est aux côtés de ce brillant jockey de plat que le « Basque bondissant » a été révélé en tant que coach, entre autres pendant le Jumping de Bordeaux. « On s’est connus simplement par téléphone. Il voulait se remettre à cheval et c’est Philippe Wolff qui a vu son annonce et qui nous a mis en contact. Suite à cette annonce et à notre rencontre, je lui ai vendu une jument et on s’appelle tous les jours. Prochainement je vais aller au Paris Eiffel Jumping pour le voir. C’est vraiment un homme super. Il est très entier, très terrien et très naturel. Nous nous sommes très bien entendus et sommes devenus amis.  »