Paroles de cavalier : Anthony Lecocq

Un an après avoir commencé l’équitation, vous achetez votre premier cheval. Pourquoi avoir pris cette décision aussi rapidement ?

« Il est vrai que j’ai commencé tard dans ce sport. Originaire de Béthune, je me rendais souvent au très connu CSI de Béthune, encouragé par ma compagne qui est cavalière depuis son plus jeune âge. Celle qui est devenue ma meilleure groom et supportrice m’a transmis le virus et j’ai très vite voulu performer dans ce sport. J’ai donc, après un an de pratique, acheté mon premier cheval, Uxinelle de Caux. J’ai ensuite créé mon élevage de chevaux de sport, l’élevage d’Uxi, en hommage à Uxinelle. Depuis, j’ai fait naître trois poulains qui grandissent tranquillement chez moi ». 

Vous avez débuté en concours club et concourez en amateur désormais avec Ukraine du Lesme. Pouvez-vous nous parler un peu de votre jument ?

« C’est un véritable maître d’école, un cheval d’expérience âgé de 14 ans, que je possède depuis un an. Elle m’a permis de passer un cap important en engageant désormais sur des Grands Prix à 115 cm alors que je ne dépassais pas les club 2 il y a à peine un an ! C’est une jument formidable que ma compagne a trouvée grâce aux réseaux sociaux. Son ancienne propriétaire poursuivait des études loin de son écurie près de Paris et souhaitait trouver une bonne famille pour sa jument. Nous avons été, par chance, cette nouvelle famille ! Je la travaille désormais à Verquigneul avec Elise Lesage. Un travail qui semble porter ses fruits car j’ai terminé 2^e à Compiègne en Grand prix 110 cm, et 3^e au CSI 1* à Lier en Belgique ». 

Avez-vous entendu parler de l’Open Amateur ? 

« Oui, bien entendu car je suis abonné au journal Le Cheval ! Je suis curieux de voir comment cela sera organisé car il s’agit d’un projet ambitieux. Réunir plusieurs disciplines en si peu de temps est très audacieux ! Mais cela permettra de créer des rencontres et de confronter les cavaliers aux autres disciplines. Cela peut également donner envie de s’intéresser au complet ou au dressage par exemple car un cheval de complet pourrait tout à fait poursuivre une carrière en hunter et inversement ! J’ai réellement hâte d’y être et de découvrir ce championnat pour le moins atypique. Je suis qualifié pour cette finale en amateur 2 à laquelle je vais participer avec pour objectif de réaliser la meilleure performance et peut-être, la gagner. Ma jument a le potentiel pour s’illustrer alors j’y crois. Ensuite, j’espère passer dans la catégorie supérieure, en amateur 1 et/ou amateur élite. Grâce aux chevaux de mon élevage, la relève est assurée ! » 

A. D.