Philippe Méchin et Bérenger Oudin : un duo qui ne fait qu’un
Installé depuis onze ans à côté de Reims, en plein cœur de la magnifique campagne champenoise, le Haras de Pévy est né de l’association de deux amis passionné d’élevage : Philippe Méchin et Jean-Luc Berger.« Nous partageons les
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25 hectares de pâtures et les 53 boxes de la propriété, explique Philippe Méchin, directeur commercial des champagnes De Cazanove (présents sur différents jumpings dont celui du GCT de Cannes). L’élevage (affixe des Lys) pour moi a commencé ici, en essayant de débuter tout de suite avec du haut de gamme.» Ce fut le cas avec l’achat de Kartouche du Château (Rox de la Touche et Sophie du Château par Galoubet A), la demie-sœur d’Itot du Château, nées chez Jean Grandjean.
Quant à Jean-Luc Berger, il a la propre sœur d’Itot, Kaelle du Terme (Le Tot de Sémilly et Sophie du Château), qui porte l’affixe de son élevage. Un autre produit ‘‘made in’’ du Terme s’était déjà fait remarquer sous la selle d’Alexandre Sueur : Mamzelle du Terme (Concorde), auteur à 5 ans de 23 sans-faute sur 23.
Philippe a ensuite acheté à son ami à un an Quanjie du Terme, fille de Sandro Song sur Kaelle du Terme. Elle est cette année en transfert avec Nabab de rêve. Il y a aussi un autre poulinière aux origines très en vogue : Quarmen de Toscane (Quidam de Revel - Laudanum PS), en transfert d’Idéal de la Loge. Cette jument est tout simplement la propre sœur de Jadis et Karla de Toscane.
« J’ai vendu une fille de Kartouche du Château par Nabab de rêve en Belgique à l’Elevage de l’Aubry, poursuit Philippe. L’année dernière elle était qualifiée pour Lanaken à 5 ans et cette année elle est pour le moment 10e du championnat de Belgique. Lors de cette vente, j’avais précisé que je souhaitais récupérer un embryon d’Indoctro avec cette jument. » Philippe ne laisse donc pas partir trop vite ses précieuses souches.
Bérrenger a du succès
Dans cette magnifique propriété composée d’une carrière et d’un manège, il n’y a pas que les poulinières qui sont à la mode. Il y a aussi un cavalier : Bérrenger Oudin.
Installé à son compte depuis deux ans, Bérrenger travaille une vingtaine de jeunes chevaux dont Padock du Plessis, confié par les Haras nationaux. Des affixes renommés l’entourent : Jean Lefebvre avec Quartz Ixe, Par Ixe et Onasixe, Michel Aubertin (‘‘de Toscan’’), Denis Baronnet (‘‘de la Commelle’’) et bien sûr les jeunes étalons de Michel Guiot comme Quid et Opium de Talma. Le jeune homme mont très bien, il est calme et travailleur et sait surtout parfaitement dresser les chevaux.
« Quand il est arrivé ici, raconte Philippe, il a passé l’hiver à dresser les chevaux. Il n’y avait pas une barre sur la carrière ». Bérrenger est aidé de deux apprentis cavaliers de Rambouillet : Alexandre Bonneouvriée et Clément Bohren. « Mais tout gérer n’est pas facile, commente Bérrenger. Il faut aussi que je m’occupe de l’administratif, ce qui assez est lourd. » Avant l’arrivée de Bérrenger, le Nordiste Max Paillousse avait lui aussi passé sept ans à son compte au Haras de Pévy.
Agé de 26 ans et fils d’agriculteur ardennais, Bérrenger a une formation BEPA activité hippique et un Bac pro conduite et gestion d’une activité agricole production du cheval effectué à Rambouillet. « J’ai ensuite passé quatre ans d’apprentissage chez François Pélamatti. Au début, il ne voulait même pas me prendre à l’essai car il avait eu trop de problèmes avec d’autres apprentis. Mais il a accepté grâce à un pari. Nous tournions sur la même épreuve, une B2, et je lui ai dit que si je gagnais il sera obligé de me prendre à l’essai. Et j’ai gagné ! » Aujourd’hui encore, Pélam’ lui confie des chevaux comme le bon 6 ans Charlie’s Angel VH Burgho (Lux Z).
Bérrenger a ensuite passé quatre années comme salarié au Paradis d’Ecco chez Annick Raunet, qui lui confie encore Kitkat du Vent (Echogène Latour*HN). Commencé à poney à quatre ans, Galop 7 a onze, Bérrenger n’a jamais perdu de temps et souhaiterait comme beaucoup de cavalier avoir un cheval pour faire des grosses épreuves et acquérir ses propres installations. Récemment, il remportait le championnat régional senior de Champagne-Ardenne avec Kitkat, qui à 6 ans a fini 4e à Lanaken puis a été opéré de colique.
Jennifer Delaunay
Quant à Jean-Luc Berger, il a la propre sœur d’Itot, Kaelle du Terme (Le Tot de Sémilly et Sophie du Château), qui porte l’affixe de son élevage. Un autre produit ‘‘made in’’ du Terme s’était déjà fait remarquer sous la selle d’Alexandre Sueur : Mamzelle du Terme (Concorde), auteur à 5 ans de 23 sans-faute sur 23.
Philippe a ensuite acheté à son ami à un an Quanjie du Terme, fille de Sandro Song sur Kaelle du Terme. Elle est cette année en transfert avec Nabab de rêve. Il y a aussi un autre poulinière aux origines très en vogue : Quarmen de Toscane (Quidam de Revel - Laudanum PS), en transfert d’Idéal de la Loge. Cette jument est tout simplement la propre sœur de Jadis et Karla de Toscane.
« J’ai vendu une fille de Kartouche du Château par Nabab de rêve en Belgique à l’Elevage de l’Aubry, poursuit Philippe. L’année dernière elle était qualifiée pour Lanaken à 5 ans et cette année elle est pour le moment 10e du championnat de Belgique. Lors de cette vente, j’avais précisé que je souhaitais récupérer un embryon d’Indoctro avec cette jument. » Philippe ne laisse donc pas partir trop vite ses précieuses souches.
Bérrenger a du succès
Dans cette magnifique propriété composée d’une carrière et d’un manège, il n’y a pas que les poulinières qui sont à la mode. Il y a aussi un cavalier : Bérrenger Oudin.
Installé à son compte depuis deux ans, Bérrenger travaille une vingtaine de jeunes chevaux dont Padock du Plessis, confié par les Haras nationaux. Des affixes renommés l’entourent : Jean Lefebvre avec Quartz Ixe, Par Ixe et Onasixe, Michel Aubertin (‘‘de Toscan’’), Denis Baronnet (‘‘de la Commelle’’) et bien sûr les jeunes étalons de Michel Guiot comme Quid et Opium de Talma. Le jeune homme mont très bien, il est calme et travailleur et sait surtout parfaitement dresser les chevaux.
« Quand il est arrivé ici, raconte Philippe, il a passé l’hiver à dresser les chevaux. Il n’y avait pas une barre sur la carrière ». Bérrenger est aidé de deux apprentis cavaliers de Rambouillet : Alexandre Bonneouvriée et Clément Bohren. « Mais tout gérer n’est pas facile, commente Bérrenger. Il faut aussi que je m’occupe de l’administratif, ce qui assez est lourd. » Avant l’arrivée de Bérrenger, le Nordiste Max Paillousse avait lui aussi passé sept ans à son compte au Haras de Pévy.
Agé de 26 ans et fils d’agriculteur ardennais, Bérrenger a une formation BEPA activité hippique et un Bac pro conduite et gestion d’une activité agricole production du cheval effectué à Rambouillet. « J’ai ensuite passé quatre ans d’apprentissage chez François Pélamatti. Au début, il ne voulait même pas me prendre à l’essai car il avait eu trop de problèmes avec d’autres apprentis. Mais il a accepté grâce à un pari. Nous tournions sur la même épreuve, une B2, et je lui ai dit que si je gagnais il sera obligé de me prendre à l’essai. Et j’ai gagné ! » Aujourd’hui encore, Pélam’ lui confie des chevaux comme le bon 6 ans Charlie’s Angel VH Burgho (Lux Z).
Bérrenger a ensuite passé quatre années comme salarié au Paradis d’Ecco chez Annick Raunet, qui lui confie encore Kitkat du Vent (Echogène Latour*HN). Commencé à poney à quatre ans, Galop 7 a onze, Bérrenger n’a jamais perdu de temps et souhaiterait comme beaucoup de cavalier avoir un cheval pour faire des grosses épreuves et acquérir ses propres installations. Récemment, il remportait le championnat régional senior de Champagne-Ardenne avec Kitkat, qui à 6 ans a fini 4e à Lanaken puis a été opéré de colique.
Jennifer Delaunay
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