Reims renaît sous ses deux étoiles
Depuis 1929, Reims est une terre de compétition équestre. Après les concours militaires, la ville a organisé pendant plus de vingt ans l’Officiel de France des jeunes. Mais 2013 marque un tournant : si l’Officiel est parti en Normandie, Reims réussit le pari des compétitions « seniors ». Avec le succès de son CSI 2*, le premier week-end de juin, la Société Hippique de Reims a réussi à balayer toutes les idées préétablies qui existent autour de son terrain en herbe.
Photo 1 sur 1
Quatorze nations, des épreuves amateurs et jeunes chevaux, en plus de deux épreuves comptant pour la Longines Ranking List. En conclusion de son CSI 2*, la Société Hippique de Reims (SHR) s’est dotée d’une nouvelle réputation. Le terrain, malgré la pluie, n’a pas bougé et a pu donner du très beau spectacle. Comme Marie-Claude Mouny le souligne, « compte tenu de la configuration du Parc, il nous est impossible de passer sur sable. Le terrain a été refait à neuf : bien drainé, avec de la terre et du sable. Il peut tenir même sous des intempéries comme celles qu’on a connues en ce printemps ». Et d’ailleurs, si les premières épreuves jeunes chevaux ont été annulées, ce n’est pas à cause du terrain, qui était praticable mais en raison des abords devenus quelque peu délicats pour les camions qui arrivaient. Elles ont été déplacées au dimanche matin ».
Les meilleurs aux honneurs
Malgré le plateau relevé de cavaliers, les champenois se sont distingués dans plusieurs épreuves. Alexandra Francart en tête. Deuxième du Grand Prix 145 avec Quelstar du Vic Bilh (Fusain du Defey), elle termine également 9e du Grand Prix avec cette même monture (4 points plus rapide). Chez les amateurs, les Champenois ont même dominé leur sujet : Valérie Charon remporte l’amateur gold tour, quelques jours seulement après sa 1re place au Touquet. Avec Papoose de Baugy (Flipper d’Elle), Valérie est la seule à ne pas toucher une barre de l’épreuve. Odile truchon et Miss De Kreisker (Fakir De Kreisker), 4e, est également un couple qui a réussi à porter haut les couleurs de la région dans les épreuves Grand Prix.
Ce n’est pas une Champenoise mais une Française, tout de même, qui a fait retentir la Marseillaise dans le Grand Prix du 2*. Caroline Nicolas a, en effet, sabré le champagne dimanche, avec son Mozart de Beny (Timorrak des Isles ). L’amazone a dominé les sept autres barragistes tout en réalisant un double sans-faute. Elle a d’ailleurs été performante, également, dans les épreuves des 7 ans avec Stoulone (2e et 4e). Toutefois, c’est Jemma Kirk, une amazone britannique installée cette année chez Alain Hinard dans la Manche, qui enlève le prix du meilleur cavalier.
Troisième manifestation de la ville de Reims pour ses retombées économiques, médiatiques et en nombre de spectateurs (plusieurs milliers), le CSI vient de donner un coup de jeune au concours de Reims, toujours autant supporté par la ville, la Région et les entreprises locales (Az Nettoyage, Ttr Automobiles Toyota, Domaine Château Faucon, Novotel Reims Tinqueux, Ibis Reims Tinqueux, Courtepaille Reims Tinqueux, Fromagerie Rouzaire etc.). « Alors à ceux qui entendaient dire que notre terrain n’était pas bon », Marie-Claude répond que « Ceux qui sont venus au CSI 2* disent le contraire et nous ont même dit qu’ils reviendraient l’année prochaine », ce à quoi elle ajoute : « pour un CSI 2*, minimum ».
Alix Thomas
Depuis 1929, Reims est une terre de compétition équestre. Après les concours militaires, la ville a organisé pendant plus de vingt ans l’Officiel de France des jeunes. Mais 2013 marque un tournant : si l’Officiel est parti en Normandie, Reims réussit le pari des compétitions « seniors ». Avec le succès de son CSI 2*, le premier week-end de juin, la Société Hippique de Reims a réussi à balayer toutes les idées préétablies qui existent autour de son terrain en herbe.
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Quatorze nations, des épreuves amateurs et jeunes chevaux, en plus de deux épreuves comptant pour la Longines Ranking List. En conclusion de son CSI 2*, la Société Hippique de Reims (SHR) s’est dotée d’une nouvelle réputation. Le terrain, malgré la pluie, n’a pas bougé et a pu donner du très beau spectacle. Comme Marie-Claude Mouny le souligne, « compte tenu de la configuration du Parc, il nous est impossible de passer sur sable. Le terrain a été refait à neuf : bien drainé, avec de la terre et du sable. Il peut tenir même sous des intempéries comme celles qu’on a connues en ce printemps ». Et d’ailleurs, si les premières épreuves jeunes chevaux ont été annulées, ce n’est pas à cause du terrain, qui était praticable mais en raison des abords devenus quelque peu délicats pour les camions qui arrivaient. Elles ont été déplacées au dimanche matin ».
Les meilleurs aux honneurs
Malgré le plateau relevé de cavaliers, les champenois se sont distingués dans plusieurs épreuves. Alexandra Francart en tête. Deuxième du Grand Prix 145 avec Quelstar du Vic Bilh (Fusain du Defey), elle termine également 9e du Grand Prix avec cette même monture (4 points plus rapide). Chez les amateurs, les Champenois ont même dominé leur sujet : Valérie Charon remporte l’amateur gold tour, quelques jours seulement après sa 1re place au Touquet. Avec Papoose de Baugy (Flipper d’Elle), Valérie est la seule à ne pas toucher une barre de l’épreuve. Odile truchon et Miss De Kreisker (Fakir De Kreisker), 4e, est également un couple qui a réussi à porter haut les couleurs de la région dans les épreuves Grand Prix.
Ce n’est pas une Champenoise mais une Française, tout de même, qui a fait retentir la Marseillaise dans le Grand Prix du 2*. Caroline Nicolas a, en effet, sabré le champagne dimanche, avec son Mozart de Beny (Timorrak des Isles ). L’amazone a dominé les sept autres barragistes tout en réalisant un double sans-faute. Elle a d’ailleurs été performante, également, dans les épreuves des 7 ans avec Stoulone (2e et 4e). Toutefois, c’est Jemma Kirk, une amazone britannique installée cette année chez Alain Hinard dans la Manche, qui enlève le prix du meilleur cavalier.
Troisième manifestation de la ville de Reims pour ses retombées économiques, médiatiques et en nombre de spectateurs (plusieurs milliers), le CSI vient de donner un coup de jeune au concours de Reims, toujours autant supporté par la ville, la Région et les entreprises locales (Az Nettoyage, Ttr Automobiles Toyota, Domaine Château Faucon, Novotel Reims Tinqueux, Ibis Reims Tinqueux, Courtepaille Reims Tinqueux, Fromagerie Rouzaire etc.).
« Alors à ceux qui entendaient dire que notre terrain n’était pas bon », Marie-Claude répond que « Ceux qui sont venus au CSI 2* disent le contraire et nous ont même dit qu’ils reviendraient l’année prochaine », ce à quoi elle ajoute : « pour un CSI 2*, minimum ».
Alix Thomas
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