Ronchin : utile et performant

équestres de Lille, il y a onze ans. Sa conception a été particulièrement bien étudiée grâce à une collaboration étroite entre l’architecte et les professionnels du cheval. Son évolution en terme d’aménagement et de construction est facilitée par une association, au sein même de la structure, qui s’occupe de réinsertion par les métiers du bâtiment. Une vingtaine de personnes travaillent ainsi en permanence sous la responsabilité d’un cadre technique aux travaux d’entretien, de rénovation ou d’extension, tout en apprenant un métier du bâtiment. Solution de bon sens pour un établissement de cette importance.

Chevaux et poneys se partagent à égalité les activités encadrées par un directeur, Bruno Desrumaux, et cinq moniteurs. Ce centre régional pour lequel Edith Cuvelier, à l’époque présidente de la DREP et actuelle présidente du GHN, a beaucoup travaillé, s’étend sur deux hectares, comporte trois manèges dont un aux dimensions olympiques, trois carrières aptes à recevoir des concours tous niveaux, un vaste parking et de nombreuses dépendances. 140 boxes sont installés autour du manège. Un système de cloisons coulissantes permet un curage rapide et efficace.

Avec 650 adhérents, ce centre régional multi-disciplines équestres, qui emploie au total 11 salariés, est parmi les premiers et les plus appréciés de la région. De nombreux concours y sont organisés. Malgré un plateau technique de qualité, Jean-Claude Debaes regrette que deux CSO officiels lui aient été refusés cette année. Ce qui ne l’empêche pas de prévoir, pour un avenir assez proche, l’organisation d’un CSI et de CSO de haut niveau. Bernard Lesage, qui ne manque pas d’idées, envisage lui aussi de créer quelques événements sur ce site dont la capacité d’accueil est très importante avec club house, restaurants et salles de travail.

L’équitation, dans le Nord, c’est du sérieux.

Etienne Robert