Show étalons : ce sera Verdun-Belleray

Compte tenu des travaux qui sont actuellement en cours à Rosières, l’ADECLOR, organisatrice de  cette manifestation du plus haut intérêt pour les éleveurs, a choisi le site meusien de  Belleray, proche de Verdun. EPL Agro vient en effet d’ouvtir là un pôle équestre de tout premier plan, tout à fait indiqué pour recevoir dans de bonnes conditions une telle manifestation. Sur le feu depuis une dizaine d’années, le projet de pôle équestre du lycée agricole de la Meuse est devenu réalité en novembre 2011 en accueillant ses premiers élèves. Sur le site de l’ancienne ferme de Belleray, à quelques kilomètres de Verdun, la Région a investi 6 000 000 d’euros dans une infrastructure moderne qui comprend 65 boxes (Cheval Liberté), 3 selleries, un club-house, un manège couvert de 70 x 30, un rond de longe couvert, deux carrières (70 x 30 et 80 x 50), des halls de stockage, de vastes parkings, un bâtiment de forge, des stabulations pour les bovins, des salles de cours. Le tout sur cinq hectares. La première pierre fut posée le 2 septembre 2010. Un an après, les élèves occupaient les lieux. La direction a été confiée à Grégory Laborde. Bastien Salmon a la responsabilité technique de la partie équitation et de son enseignement. 220 élèves y sont en formation initiale (scolaire et apprentissage) du CAPA au Bac  Pro pour des durées de 1 à 3 ans. Une trentaine de chevaux d’école sont à la disposition des élèves.

Une cinquantaine d’étalons

Un peu tôt encore pour donner une liste exhaustive des sires présents à Verdun mais Lucien Hecht qui coordonne l’organisation avec les éleveurs de la Meuse table sur une cinquantaine d’étalons, chevaux et poneys de sport, voire plus. Une chose est certaine, Air Jordan Z, la nouvelle vedette du GFE, sera présente à Belleray. Le crack de l’écurie Zangersheide va venir faire la monte en France. Acheté par un étalonnier italien, il a été cédé pour moitié au Groupe France Elevage et sera stationné en 2012 en Normandie. Il est actuellement hébergé aux écuries d’Equitechnic pour l’hiver, en vue de la congélation de sa semence et son affectation définitive pour la saison sera décidée prochainement.
Les premiers produits d’Air Jordan prennent 6 ans et font déjà beaucoup parler d’eux sur la scène internationale et dans les concours d’élevage. Le GFE annonce aussi l’arrivée en Normandie d’une autre vedette, le gris Malito de Rêve (fils de Cumano). Les haras de Talma, Pléville, Bois Margot, Gravelotte, Virton, Brullemail, Couvains, Domaine de Laye ont annoncé leur participation. Bien d’autres encore suivront et peut-être celle de Von Chacco Ixe, le tout récent top price des chevaux de 2 ans vendus par l’agence Fences, né chez Jean Lefebvre et propriété de Liliane Fromer et Yannick Carlo.
En repérage sur les lieux, Lucien Hecht, Xavier Cerf, Pascal Trassart, Alain Fortin et Bastien Salmon ont commencé à écrire le scénario de cette présentation. Tribune et stands prendront place dans le manège autour de la piste de présentation. La restauration sera assurée sous un chapiteau chauffé monté sur une des carrières. Sono et déco sont à l’étude et Yannick Bichon, le speaker des grands événements d’élevage et de sport sera au micro. Le manège est particulièrement lumineux, doté de tribunes en hauteur et, comme les carrières, garni d’un sol de première qualité. Tous les ingrédients sont là pour réussir cet événement d’élevage qui réunira tous les passionnés du grand Est dès le début de la matinée. Le conseil régional de Lorraine apporte là aussi, sa pierre à l’édifice.

La Meuse aide ses éleveurs

Christian Namy, sénateur et président du conseil général de la Meuse a profité de l’occasion pour  saluer quelques-uns des éleveurs meusiens. Amateur de chevaux et bon connaisseur du milieu équestre, il soutient l’élevage au travers d’une action d’aide à l’amélioration génétique allouée par le conseil général. Exemple d’engagement institutionnel assez rare de nos jours pour être souligné. Il faut reconnaître que la Meuse se distingue souvent par la qualité des chevaux que ses éleveurs font naître. Les du Chanois, de Condé, de Vaut, d’Argonne, du Chalet, de Balme, des Koeurs, du Faubourg, de Gorgon, de Maucourt, du Chauffourt, des Baleines, de Montsec, de Flavigny, de Gibarlet ont contribué à tirer l’élevage lorrain vers le haut et assuré une notoriété certaine au département de la Meuse qui se distingue aussi avec les chevaux de courses et les chevaux de race ardennaise. Subvention annuelle de 25 000 euros qui favorise grandement la technique de reproduction par transfert d’embryons et l’amélioration génétique par la voie mâle