Stage - Rosières aux Salines (54) - 6 mars : un pédagogue intarissable
En début de matinée, Caroline Legrand, pour l’ANSF, organisatrice de ce stage, a présenté succinctement les actions du SF (labellisation, concours élevage, étalons…) avant de passer la parole à Serge Cornut.
Dans la salle étaient présentes une trentaine de personnes, dont les juges nationaux Michel Gaspard, François Fischesser et Pierre Henriot.
Serge Cornut a donné son point de vue sur l’évolution des choses et ses incidences. Les contraintes économiques font que certains veulent aller trop vite, alors que le cheval n’est pas apte, d’où des réactions hostiles de sa part. Donc un travail adapté, progressif. Tout commence par un débourrage à deux ans, « c’est une certitude » dit-il. Mais doucement, « 8 jours suffisent, terminer par du trot et du galop, et hop, au pré ». Pas d’enrênement pour les 3 ans : « On commence le travail avec encolure montante, bout du nez à l’extérieur. A 4 ans, jambe isolée… à 5 ans, possession du bout de devant et contrôle de l’arrière… ».
Il a laissé aux participants quelques notes écrites « repères et conseils ». Mais, très vite, Serge Cornut a emmené son public sur le terrain pour passer à la pratique. Les premiers chevaux, par deux ou trois, ont évolué sur la grande carrière extérieure. Les stagiaires au milieu de celle-ci et aux côtés du formateur, ont pu entendre et suivre les conseils. L’œil incontestable de l’entraîneur national et ses conseils ont rapidement été positifs sur le comportement des chevaux et de leurs cavaliers. Quantité de conseils ont ainsi été diffusés.
Sur des barres au sol, en éventail, un travail bien spécifique en cercle a été détaillé. Permettant d’évoluer vers une amélioration du trot, de son amplitude, de sa souplesse aérienne : « vous pouvez laisser ces barres dans un coin de votre carrière et y venir à chaque séance… ». Un autre atelier du même style, mais pour le galop, a souligné l’attention des chevaux et leurs progrès.
Stage très positif aux dires des participants et acteurs, malheureusement « je n’ai pas beaucoup de temps pour faire des journées de formations, l’équipe de France m’en demande beaucoup… ». Donc une chance pour la Lorraine qui a pu en profiter.
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