Un bon marathon pour le Haras de la Vannoue

Dix, comme le nombre de jours ou les compétiteurs se sont affrontés. 2550, comme le nombre de parcours qui ont eu lieux sur la carrière de Dominique Francin. Des chiffres qui font tourner la tête, il y en a encore plein quand on parle de la folle quinzaine que le Haras de la Vannoue, et ses cinq bénévoles, ont donnée aux cavaliers. Ces derniers ont d'ailleurs la bonne surprise de baptiser une toute nouvelle carrière (qui servait pour l'occasion de paddock) de 40 x 80 m. Fini le manège, et avec la météo actuelle, cavaliers comme chevaux ont bien apprécié, c'est peu dire.

Côté sportif

Le premier week-end a vu défiler un peu moins de mille engagés. Chez les Pros, c'est le cavalier de la maison Fabrice Schmidt sur son fidèle Orphee de Nantuel*HN qui a dominé la cinquantaine de concurrents (dont 12 barragistes et trois dépassements de temps). Chez les Amateurs, beaucoup moins de barragistes (6 couples) et une victoire étincelante pour Vincent Leclere sur Picador Tame. Le long week-end suivant (4 jours de compétition et 1 150 partants plus tard), c'est Arnaud Barbier en selle sur Pink Roncheres qui s'impose devant Julia Dallamano/Pollux des Sources, qui avait comme Guillaume Roland-Billecart, mis deux chevaux au barrage (12 couples).
Côté des jeunes chevaux, la première semaine a vu le double d'engagés par rapport à la seconde (400 contre 230). Fait remarquable, chez les 6 ans, notamment lors de la deuxième session, les sans-faute du premier jour prennent 217 € (contre 155 la semaine passée). On sent que la saison de concours approche de la fin, que dans un peu plus d'un mois les CIR seront là. Les chefs de pistes corsent donc un peu les tours. Mais ici, la rivière a notamment fait son travail.
En résumé, et sur des mots de l'organisateur Dominique Francin: « Certes il y a peut-être moins de monde dans la dernière session de Jeunes Chevaux, mais les cavaliers ont dans l'ensemble répondu présents. Et puis, la seule chose qui compte, au bout, c'est de réussir à donner des pistes de qualité dans un cadre confortable pour les couples en compétition. Et ce, quel que soit leur nombre. »

Alix Thomas