Une première très réussie pour le Gaspard’Jump Equi+

un premier concours de très grande qualité. Les cavaliers comme les visiteurs étaient unanimes : Rosières a offert durant trois jours un nouveau visage. « Il y a un véritable potentiel sur le site » explique Danièle Gaspard, le maestro du week-end, « alors quand Jean-Philippe Chiarotto m’a un peu poussée à organiser conjointement un tel évènement, je me suis laissée tenter par le challenge. Notre premier défi a été de donner au pôle hippique une nouvelle physionomie pour le bien-être des cavaliers et des visiteurs : c’est pourquoi nous avons décidé de mettre la restauration (de très bonne qualité et diversifiée ndlr) de l’autre côté de la piste - côté parking voiture - et de faire entrer les chevaux sur le paddock logiquement du côté ?« piste en herbe », donne pour exemple la présidente du Concours. Vraiment Rosières avait un autre visage, un supplément d’âme que tout le monde espère retrouver sur les prochains concours du site.

Côté piste, c’est Grégory Bodo qui a œuvré tout le long du week-end. Ses parcours ont vu défiler plus de 830 engagés parmi les épreuves pro et amateurs. La carrière avait d’ailleurs subi un petit lifting : « car elle avait un grand besoin d’être nivelée et qu’on revoie son arrosage» explique Danièle Gaspard. Le temps fort du week-end était le Grand Prix pro Tryba (140 cm) du dimanche. Une épreuve dotée de 5 000 € qu’Henri Kovacs, l’élève d’Henri et Kathie Prudent, tout juste revenu des championnats d’Europe de Windsor, remporte après un barrage couru à treize.

Plus qu’un galop d’essai, ce premier concours doit en grande partie sa réussite à la volonté de deux familles, professionnelles du cheval, de faire quelque chose de bien sur le site de Rosières. Mais aussi à la motivation de la mairie de Rosières qui n’a pas hésité à prêter du matériel ainsi qu’à tous les autres partenaires dont la société Tryba qui a soutenu le projet de A à Z. A priori, une deuxième édition devrait avoir lieu l’année prochaine à la même période.

Alix Thomas