Vente record de jeunes chevaux lorrains à l’ENE
(en ligne le 19 décembre 2008) La commission commune d'achat de l'Ecole Nationale d'Equitation (ENE) et du Cadre Noir de Saumur était présente au Haras de Rosières le mercredi 17 décembre. Trente deux chevaux, ayant 2 ans en 2008, ont été présentés à Patrick Pratlong,
écuyer au Cadre Noir et chargé des achats de chevaux pour l’ENE. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ce cru fut excellent : dix chevaux ont été retenus par les célèbres institutions
Qu’ils soient destinés à la compétition, à l’enseignement ou au spectacle, tous les chevaux lorrains ayant deux ans cette année pouvaient se présenter à la visite annuelle de détection de l’Ecole Nationale d’Equitation. Trente deux avaient fait le déplacement. Et 10 verront dès janvier prochains les vertes pâtures saumuroises... En effet, c’est un record. Dix chevaux du cru 2008 de cette vente ont été retenus contre 4 en 2007. Toutefois pour que ces ventes soient définitives il faudra encore que ce lot passe l’intransigeante visite vétérinaire. Ce qui ne devrait pas poser trop de problème, à en écouter Patrick Pratlong, écuyer au Cadre Noir et responsable du département équitation en charge des achats de chevaux : « 75 à 80% des chevaux détectés sont définitivement achetés après ces examens vétérinaires ».
Un certain type de cheval
Une année exceptionnelle donc. Mais qui n’est pas due au hasard. « L’ENE et le Cadre Noir recherchent des chevaux qui ne doivent pas dépasser, adulte, 1m70. C’est pourquoi nous ne présentons que des chevaux mesurant au minimum 1m60 lors des ces ventes », explique Alain Lehmann, le président de l’ Association Des Eleveurs de Chevaux De LORraine (ADECLOR). Ce choix de l’association quant au tri des chevaux à deux conséquences directes. Tout d’abord, il augmente le nombre de chevaux potentiellement intéressant pour l’ENE (les trente deux répondaient tous plus ou moins aux critères demandés) tout en concourant à la bonne image de la région dans les hautes instances du monde équestre français. Et ce n’est pas Patrick Pratlong, qui contredit ces faits : « Je vois entre 1500 et 2000 chevaux par an. En effet, nous renouvelons 10% de nos chevaux chaque année. Ce qui équivaut à acheter environ 35 chevaux par an pour un budget moyen par cheval compris entre 8 et 10 000 euros». Ce qui rend la performance de cette vente 2008 d’autant plus remarquable. Si ces prix peuvent paraître élevés c’est par ce que l’ENE souhaite acquérir la crème de la crème soit des chevaux «d’environ 1m66 à deux ans (donc une taille définitif allant au maximum à 1m70), très sport dans le modèle, polyvalent avec toutefois beaucoup de moyen et de respect à l’obstacle. Très chic, avec de belles allures et gentil» décrit l’écuyer du cadre Noir. Et c’est d’ailleurs exactement ce qu’il a trouvé dans un cheval en particulier : Seven de Nouvolieu (Orlando x Kiady Nouvolieu), un hongre propriété de Michel Gaspard qui est le « top price » de ces ventes (13 000 euros).
Une longue route jusqu’à la maturité
« L’ENE recherche uniquement des chevaux jeunes à l’état brut, sans artifice ni préparation afin de mieux les former. Nous, en Lorraine nous avons un vivier de chevaux de qualité » commente Alain Lehmann faisant exactement écho à ce que Patrick Pratlong pense de la région : « J’achète des chevaux partout en France, sauf dans le sud Est car ce n’est pas une région d’élevage. Mais parmi les deux terres de prédilection, le Nord-Ouest et le Nord-Est, la Lorraine donne des chevaux vraiment spécifiques. D’expérience je sais qu’ici à Rosières je vais trouver des chevaux robustes. Le climat particulier de cette région donne des chevaux reconnaissables qu’on apprécie à travailler tous les jours ». Car ces ventes de détection ne sont en effet que les prémices d’un long cycle d’éducation qui dure 6 années. « A partir du moment où ont les achète les chevaux suivent un tronc commun, d’une durée de trois ans, dans une des disciplines olympiques. A la fin de leur année de 6 ans, soit ils restent dans la discipline d’affectation soit ils sont intégrés aux disciplines propres du Cadre Noir (reprise manège ou sauteurs). Ce n’est qu’à 8 ou 9 ans qu’ils sont réellement opérationnels ».
En début d’année les Haras Nationaux donnent à l’ENE 225 000 euros pour l’achat de ses chevaux. Mais l’Ecole peut également prendre sur son budget personnel pour de tels achats. Chaque année environ 50 000 euro sont ainsi dépensés.
Chevaux détectés (père) suivi du propriétaire
Scorpio du Mossoux, SFA, (Arpège Pierreville ), M. Chastant
Seven de Nouvolieu, SFB, (Orlando), M. Gaspard
Safran du Chanois, SFB, (Fago In Blue), M. Fortin
Starter de Cose, SFB, (Fonzi de St Paul), M. Fortin
Sangha du Mont, SFA, ( Elfe de B’Neville), M. Martin
Samedi du Faubourg, SFA, (Lucciano), M. Rappe
Saumur du Faubourg, SFA, (Jadis de Toscane), M. Rappe
Simba du Banney, SFB, (Quite Easy), M. Delforge
Sonate du Banney, Holst, (Canto), M. Delforge
Stakato des Luthier, SFA, (Milord Carthago), M. Morizot
Alix Thomas
Qu’ils soient destinés à la compétition, à l’enseignement ou au spectacle, tous les chevaux lorrains ayant deux ans cette année pouvaient se présenter à la visite annuelle de détection de l’Ecole Nationale d’Equitation. Trente deux avaient fait le déplacement. Et 10 verront dès janvier prochains les vertes pâtures saumuroises... En effet, c’est un record. Dix chevaux du cru 2008 de cette vente ont été retenus contre 4 en 2007. Toutefois pour que ces ventes soient définitives il faudra encore que ce lot passe l’intransigeante visite vétérinaire. Ce qui ne devrait pas poser trop de problème, à en écouter Patrick Pratlong, écuyer au Cadre Noir et responsable du département équitation en charge des achats de chevaux : « 75 à 80% des chevaux détectés sont définitivement achetés après ces examens vétérinaires ».
Un certain type de cheval
Une année exceptionnelle donc. Mais qui n’est pas due au hasard. « L’ENE et le Cadre Noir recherchent des chevaux qui ne doivent pas dépasser, adulte, 1m70. C’est pourquoi nous ne présentons que des chevaux mesurant au minimum 1m60 lors des ces ventes », explique Alain Lehmann, le président de l’ Association Des Eleveurs de Chevaux De LORraine (ADECLOR). Ce choix de l’association quant au tri des chevaux à deux conséquences directes. Tout d’abord, il augmente le nombre de chevaux potentiellement intéressant pour l’ENE (les trente deux répondaient tous plus ou moins aux critères demandés) tout en concourant à la bonne image de la région dans les hautes instances du monde équestre français. Et ce n’est pas Patrick Pratlong, qui contredit ces faits : « Je vois entre 1500 et 2000 chevaux par an. En effet, nous renouvelons 10% de nos chevaux chaque année. Ce qui équivaut à acheter environ 35 chevaux par an pour un budget moyen par cheval compris entre 8 et 10 000 euros». Ce qui rend la performance de cette vente 2008 d’autant plus remarquable. Si ces prix peuvent paraître élevés c’est par ce que l’ENE souhaite acquérir la crème de la crème soit des chevaux «d’environ 1m66 à deux ans (donc une taille définitif allant au maximum à 1m70), très sport dans le modèle, polyvalent avec toutefois beaucoup de moyen et de respect à l’obstacle. Très chic, avec de belles allures et gentil» décrit l’écuyer du cadre Noir. Et c’est d’ailleurs exactement ce qu’il a trouvé dans un cheval en particulier : Seven de Nouvolieu (Orlando x Kiady Nouvolieu), un hongre propriété de Michel Gaspard qui est le « top price » de ces ventes (13 000 euros).
Une longue route jusqu’à la maturité
« L’ENE recherche uniquement des chevaux jeunes à l’état brut, sans artifice ni préparation afin de mieux les former. Nous, en Lorraine nous avons un vivier de chevaux de qualité » commente Alain Lehmann faisant exactement écho à ce que Patrick Pratlong pense de la région : « J’achète des chevaux partout en France, sauf dans le sud Est car ce n’est pas une région d’élevage. Mais parmi les deux terres de prédilection, le Nord-Ouest et le Nord-Est, la Lorraine donne des chevaux vraiment spécifiques. D’expérience je sais qu’ici à Rosières je vais trouver des chevaux robustes. Le climat particulier de cette région donne des chevaux reconnaissables qu’on apprécie à travailler tous les jours ». Car ces ventes de détection ne sont en effet que les prémices d’un long cycle d’éducation qui dure 6 années. « A partir du moment où ont les achète les chevaux suivent un tronc commun, d’une durée de trois ans, dans une des disciplines olympiques. A la fin de leur année de 6 ans, soit ils restent dans la discipline d’affectation soit ils sont intégrés aux disciplines propres du Cadre Noir (reprise manège ou sauteurs). Ce n’est qu’à 8 ou 9 ans qu’ils sont réellement opérationnels ».
En début d’année les Haras Nationaux donnent à l’ENE 225 000 euros pour l’achat de ses chevaux. Mais l’Ecole peut également prendre sur son budget personnel pour de tels achats. Chaque année environ 50 000 euro sont ainsi dépensés.
Chevaux détectés (père) suivi du propriétaire
Scorpio du Mossoux, SFA, (Arpège Pierreville ), M. Chastant
Seven de Nouvolieu, SFB, (Orlando), M. Gaspard
Safran du Chanois, SFB, (Fago In Blue), M. Fortin
Starter de Cose, SFB, (Fonzi de St Paul), M. Fortin
Sangha du Mont, SFA, ( Elfe de B’Neville), M. Martin
Samedi du Faubourg, SFA, (Lucciano), M. Rappe
Saumur du Faubourg, SFA, (Jadis de Toscane), M. Rappe
Simba du Banney, SFB, (Quite Easy), M. Delforge
Sonate du Banney, Holst, (Canto), M. Delforge
Stakato des Luthier, SFA, (Milord Carthago), M. Morizot
Alix Thomas
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