Xavier Pelat : encore et toujours

un terrain en herbe quasi parfait, un accueil chaleureux, le beau temps durant les quatre jours, des tribunes pleines… Tous les facteurs étaient réunis pour offrir aux cavaliers un concours de grande qualité auquel on a envie de revenir avant même d’être parti. Frédéric Ichard, président de l’Ecurie Rodez Combelles et organisateur, ne pouvait être que soulagé après tous les efforts qu’il a fournis et les compliments qui lui ont été retournés. « C’est un concours loin d’être facile à gérer entre les amateurs, les professionnels et les trois épreuves nationales que l’on a rajouté au programme », confie-t-il. Mais le chalenge a été relevé, et tout s’est déroulé à merveille.

Tous les jours, le public pouvait trouver au programme des festivités : une épreuve nationale, l’épreuve internationale pour amateur et deux ou trois autres parcours pour le CSI*.

La première journée, le chef de piste, Jean-François Morand, a mis en jambe doucement tous les couples. Mais, « trop de sans-faute » au goût de certains. Cependant, le lendemain, la chanson n’a pas été la même. Jean-François Morand et ses assistants ont imaginé des  « vrais tours » en n’hésitant pas à se servir du profil en dévers de la carrière. A titre d’exemple, dans le CSI Amateur, il n’y aura que trois sans-faute. Les cavaliers du CSI* ont également eu du fil à retordre dans leurs épreuves. Un beau spectacle pour le public, venu en nombre pour l’occasion. Ce dernier aura été tenu en haleine jusqu’au bout notamment avec l’épreuve des 6 barres, le samedi, qui finit à 1,91 m. Le lendemain, le toulousain Xavier Pelat sur le petit (1,62 m) Kancrisco (Olisco) et Alexandra Rantet avec Nangaye de Kergane (Grand Chef Bleus) nous ont tous deux fait une belle démonstration dans la 1,40 m qui a compté quelque dix sans-faute. Mais, au barrage, c’est le champion de France Pro 2 en titre qui fût le meilleur devant la bretonne Alexandra Rantet qui finit en 42,64. Xavier Pelat n’aura pas fait le voyage pour rien puisqu’il gagne également l’épreuve à 1,30 m avec son SF de 8 ans, Narcotic of Coco (Sandro). Un magnifique concours de grande qualité. A quand un CSI** ? « On y travaille !». 

Laura Etineau