Anti GDE : l’état bouge…Pourquoi maintenant ?
Mercredi 1er octobre 2014, France 3 télévisions consacre un reportage à la situation de GDE à Nonant le Pin le mercredi 1er octobre 2014. Une scène semble prouver l'intervention d'Alain Lambert, président du Conseil général de l'Orne, dans l'implantation de GDE sur le site. Suite à la diffusion, les associations opposées à l’implantation du site d’enfouissement des déchets (Sauvegarde des terres d’élevage et Nonant Environnement) déposent plainte auprès du procureur de la république d'Argentan pour « corruption passive et prise illégale d’intérêt » contre lui et son ancien directeur de cabinet (actuellement conseiller général de l'Orne) Alain Pelleray.
Dimanche 5 octobre 2014
Le président du Conseil général de l'Orne dépose à son tour une plainte pour dénonciation mensongère et calomnieuse, contre les anti-GDE. Dans un communiqué dimanche soir, il estime que "leur démarche médiatique (des anti-GDE, ndlr) est inspirée par la seule volonté de nuire avec intention délibérée de porter atteinte à son honneur et à la considération des citoyens, dans l’exercice de ses fonctions d’élu. Je solliciterai de très lourds dommages et intérêts en réparation du préjudice subi et le financement de toutes les publications nécessaires dans la presse".
Lundi 6 octobre 2014
Le préfet de l'Orne a fait procéder à la levée du blocage des anti-GDE par la force publique ce lundi 6 octobre au matin. Il publie un communiqué le même jour : "La Cour d’appel de Caen a fait droit à deux reprises en janvier et juillet dernier, à la demande de la société Guy Dauphin Environnement pour que soit mis un terme au blocage illégal de son site industriel de Nonant-le-Pin". Il rappelle également que "l’Etat a déjà été condamné en première instance par le Tribunal administratif en juin dernier à verser une indemnité provisionnelle de 700 000 €. Il risque cependant de devoir payer au total une indemnité de plusieurs millions d’euros à l’entreprise GDE si la cour administrative d’appel confirme cette décision.".
5 h 30, départementale D438 bloquée, puis destruction du mobil-home des anti-GDE. Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie, présent sur les lieux, a expimé sa peur que cela « envenime la situation ».
Laurent Beauvais regrette "le silence de Ségolène Royal" sur le site GDE de Nonant-le-Pin
Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie, présent sur les lieux, a exprimé sa peur que cela « envenime la situation ». Il affirme surtout regretter "le silence de Ségolène Royal, qui est quand même la ministre à qui, depuis des semaines et semaines, avec Yves Goasdoué nous adressons des messages sur le caractère préoccupant de ce site de déchets. La ministre chargée de l'environnement ne s'est jamais exprimée publiquement. Je pense qu'il aurait été utile qu'elle exprime une opinion".
Mardi 7 octobre 2014
Un mur de blocs de pierre bouche ce mardi midi l'entrée du site. Devant, plusieurs véhicules de gendarmerie sont encore sur place.
Les opposants anti-GDE sont actuellement en réunion pour envisager d’autres actions : arrêter les camions qui pourraient être acheminés sur le site, ou aller à Paris interpeller Ségolène Royal ? A suivre.
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous