Coriace
A la date de ce jour, Orient Express est donc écarté des JO. Sale coup pour Patrice Delaveau, sale coup pour HDC, sale coup pour Philippe Guerdat, sale coup pour l’équipe. Rotterdam laisse un goût amer à tous. Sauf à Bosty qui a aligné les sans-faute et conquis de toute évidence sa place pour le Brésil. Guerdat n’a pas dit son dernier mot. D’ici le 13 juillet au soir, on peut peut-être s’attendre à un « coup ». Comme un feu d’artifices. L’homme est coriace.
La reprise du commerce que nous avons saluée à plusieurs reprises depuis la fin de l’année dernière n’est pas partagée par tous. Des éleveurs nous ont fait remarquer que les chevaux d’amateurs - 110, 120 - ne se vendent plus. La raison selon eux, le développement des concours club qui, en plus de niveler par le bas, maintiennent les cavaliers dans une facilité coupable. Coupable de ne pas avoir envie de progresser, coupable de freiner l’achat de ces bons chevaux d’amateurs. La formation des cavaliers, c’est là que le bât blesse. Si elle eut des effets bénéfiques, la démocratisation de l’équitation a engendré quelques effets pervers insoupçonnés. Dont ceux-là. Que faire, se demandent ces éleveurs ? Arrêter de produire ? La valorisation coûte trop cher pour des chevaux qui ne sont même pas regardés. Là comme ailleurs dans les arcanes des institutions équestres, le marasme est profond.
Comment s’en sortir ? Brexit ou pas, les Anglais se sont bien fait sortir de l’Euro (de foot) par une coriace équipe islandaise. Des «cuirs » ces Islandais. Le salut est dans la cuirasse, pas dans le renoncement.
Etienne Robert
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