Haut niveau :« Lyon est une étape importante de rentrée »

Directrice Technique Nationale à la FFE, Sophie Dubourg dresse un état des forces françaises sur le circuit Coupe du Monde FEI, et des couples en lice à Lyon. Une occasion aussi de rappeler l’importance de la compétition. Scoop : Philippe Guerdat compte faire venir 8 ou 9 cavaliers supplémentaires à Lyon ; des couples en devenir, et même peut-être le récent champion de France, Timothée Anciaume.


Saut d’obstacles : un circuit prestigieux


« Réservé aux meilleurs cavaliers internationaux, le circuit Coupe du Monde est l’un des plus prestigieux et des plus difficiles». Par ces mots, Sophie Dubourg résume l’avis partagé par les cavaliers. Avec les bons résultats des Bleus cette année, la DTN est confiante.


« Avec 3 cavaliers dans le Top 10 mondial, nous sommes assurés d’avoir 4 couples à chaque étape du circuit Coupe du Monde jusqu’à la fin de l’année. C’est dire le bon niveau actuel ! La médaille d’argent, en individuelle et par équipes, de Patrice Delaveau aux Mondiaux cet été, a contribué à faire de nous une nation forte ! »


Si les vestes bleues vont bénéficier de leur classement au ranking, la France compte également une 4e place supplémentaire en tant que pays hôte de deux étapes Coupe du Monde (Lyon et Bordeaux). «


La première étape Coupe du Monde de rentrée, à Equita’Lyon, organisée par l’équipe de Sylvie Robert, devrait permettre de retrouver au départ les 4 cavaliers des Jeux Equestres Mondiaux».


Quatre cavaliers vice-champions du monde par équipes présents à Equita mais pas seulement...


« Philippe Guerdat compte faire venir 8 ou 9 cavaliers supplémentaires à Lyon ; des couples en devenir, et même peut-être le récent champion de France, Timothée Anciaume. Il ne faut pas se tromper, en indoor le niveau 5 étoiles est réellement très élevé, ce n’est pas pour rien que la Finale n’est accessible qu’aux meilleurs des meilleurs. » Pour autant, les Tricolores ont bien une réelle chance de performer. « Même en tant que nation forte du circuit Coupe du Monde, il nous faut garder à l’esprit son importance et ses difficultés. Et nos cavaliers savent être à la hauteur de ce type d’épreuves. »


Equita sera donc un rendez-vous majeur pour la cavalerie Tricolore qui, pour le moment, n’est pas encore parvenue à inscrire le nom de l’un de ses cavaliers au palmarès du Grand Prix Longines.


En Dressage, la situation est différente. « Nous allons profiter de ce beau concours pour permettre à des cavaliers français de se confronter aux meilleurs mondiaux» conclut Sophie Dubourg.