Marathon en Terre-Adélie
A repenser sans doute. Laisser un ou deux week-ends libres, comme c’était le cas les autres années, pour souffler. En effet, même s’il est indéniable que parler de vive voix avec la ou les personnes qui « bichonnent » ces mâles somptueux, est un plus appréciable, sans parler de les voir de visu, l’étalon, lui, souvent déjà prélevé, des kilomètres dans les pattes, donc cuit, se retrouve au box entouré d’autres mâles aussi « chauds » que lui, et ce durant tout un mois.
Que dire alors du show de St Lô ? Il est vrai qu’il anime la soirée et que toute animation est bienvenue. Mais le Master n’a pas vraiment permis aux étalons de s’exprimer. En effet le parcours, avec peu de galop, des courbes difficiles, ne les épargna pas. Or ils étaient là pour briller, pas forcément pour performer.
Le Grand Match, peu lisible, était-il de trop ? Certains - pour lesquels cette tournée 2018 avait le rythme d’un marathon en Terre-Adélie - le pensent. Ce n’est pas le cas pour l’entourage d’Ascott des Vaux, d’Away Semilly et de ZE Carioca...
Reste que ces rassemblements sont une formidable brassée de vitalité, de plaisir, d’échanges pour cette famille de l’élevage, au sortir de la pause plus solitaire de fin d’année (pas pour tous). Il y a l’image offerte des éleveurs et produits français, l’impact économique, et le baromètre de début de saison : oui, il y eut moins de monde à St Lô - beaucoup ont préféré le streaming - mais le monde était là pour acheter. Certains n’ont pas levé la tête de leurs cartes pendant deux jours. L’embellie, de timide il y a deux ans, se confirme : des foals il y en aura, en 2019, plus qu’en 2018.
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