Royan : très européen

Auteur d’un très beau double sans faute, le Colombien Roberto Teran Tafur avec Woklahoma une fille de Sheraton, gagne le grand prix du vendredi. A plus d’une seconde, c’est le Français Nicolas Deseuzes qui prendra la deuxième place avec Quilan de Lezaux (Grenat de Grez HN), suivi, pour la troisième marche du podium à quelques dixièmes de seconde, par Michel Hécart et Pasha du Gué (Dollar de la Pierre).


Malgré la pluie nocturne du vendredi et les orages de la matinée, le Grand Prix de samedi a pu avoir lieu couru, au barème A au chrono sans barrage afin de préserver le terrain. La tête du classement de cette épreuve fut entièrement conquise par les Français. C’est Harold Boisset et Quolta Z (Quasimodo Z) qui signera le meilleur chrono (64 secondes 68). Deuxième place pour Yannick Martin et Rox du Temple, un fils de Cassini III et c’est Olivier Guillon qui prendra la troisième place avec Quedge Déenne (par Elan de la Cour).


L’épreuve des six barres, courue en nocturne, attira un public fort nombreux. Mais, dans un tel contexte, la hauteur maximale de cette puissance ne sera que de 1,80 m. C’est le Britannique Geooff Billington avec Crusing Light qui signera cette modeste performance lors de la troisième manche, qui ne compta plus qu’une dizaine de concurrents sur les 14 partants.


Le public fut encore au rendez-vous pour le Grand Prix du dimanche, ce qui a redonné du baume au cœur aux organisateurs qui avaient dû le faire patienter en raison de l’annulation du Derby. Au final, ils seront 11 à se qualifier pour le barrage et le podium sera très européen. C’est le cavalier allemand Marc Bettinger et son très bel étalon Bacardi (Balou du Rouet x Argentinus), qui signera le meilleur temps (43’’03 sec) en ayant pris tous les risques. Notons que ce couple accrochait ainsi une 6e victoire en Grand Prix à son palmarès depuis le début de saison… A suivre Daniel Neilson pour les couleurs de la Grande Bretagne avec Varo M (Pierrot), en 42’’78 sec. Aldrick Cheronnet fermera ce podium avec Rituel du Sartel (Lucciano), en 44’’69 sec.


Face à l’adversité climatique, les organisateurs de Royan ont pu limiter les dégâts. Cela ne sera pas le cas pour ceux du CSI* de Chalais qui ont du annuler purement et simplement ce deuxième grand rendez-vous équestre du Poitou-Charentes.