170 Chevaux sont attendus aux ventes Nash
« Nous aurons comme l’an dernier beaucoup de chevaux avec des prix très attractifs aux ventes Nash » affirme Jean Rollet directeur administratif et financier de Nash. Cet ancien éleveur (affixe Borda, Harpon de Borda qui courut les championnats
d’Europe sous couleurs Italienne) et ancien président de l’Adecno s’investit entièrement dans ces ventes depuis 2003. Créé en 1996, Nash a vendu l’an dernier 128 chevaux sur les 184 présentés avec un chiffre d’affaires d’un million d’euros. « L’an dernier nous avions effectué une réduction d’effectif de l’élevage des Hayettes, cette année nous sommes en pourparlers avec un autre grand élevage qui souhaiterait aussi réduire ses effectifs mais rien n’est encore signé. Nous avons clôturé nos sessions de sélections. Nous sommes allées au régional de St-Lô hongre et femelles et nous avons fait deux autres sélections à Auvers et à la Haye Pesnel. Nous sommes aussi allés à Rennes chez Mme Lamotte, et à Dorat à côté de Poitiers et Limoges chez M. Pinot ainsi que dans la région centre à La Chartres. Sans oublier que nous étions aussi présents sur les six des sept concours étalons. » La dernière session à eu lieu à Auvers dans le fief d’Alain Hinard, la figure emblématique de Nash. Il y a eu 93 chevaux présentés pour 38 sélectionnés. Julien Bellet de l’élevage de la Mouche en présentait neuf. « Comme chaque année, les Normands se réveillent au dernier moment » affirme Jean Rollet. Cette année 160 à 170 chevaux seront présentés à la vente. « On souhaitait en sélectionner 140 mais beaucoup d’éleveurs ont insisté pour qu’on prenne leur produits. Cette année à cause de la mauvaise conjoncture on ne se fixe plus sur un prix de réserve, les éleveurs nous demandent de les prendre quelles que soient les conditions ! On a d’ailleurs aussi remarqué que des grands élevages qui ne passaient jamais par nous pour vendre leurs chevaux, sont venus nous présenter leurs produits. Cette année, nous allons vendre mais je crois qu’on va perdre 15 à 20 % sur le tarif. Néanmoins la force de Nash ce sont ses clients fidèles. »
La signature « Diamant »
« A travers toute notre tournée, nous n’avons pas vu de chevaux qui marquaient mis à part Diamant de Sémilly. Dans les nouveautés cette année nous avons quelques bons fils et fille de Calvaro. Ils sont un peu lourds mais sautent bien, les juments sont souvent meilleures. Nous avons aussi observé les premiers produits de Mylord Carthago*HN. Ils sont beaux et ont du sang, mais il ne faut pas aller trop vite, car leurs dos n’étaient pas parfaits. Nous avons pu aussi regarder la première génération des produits de Laurier de Here*HN que montait auparavant Sylvain Montigny. Ce grand Anglo gris produit avec beaucoup de force mais ses produits manquent de chic pour un anglo. Jumpy des Fontaines aura aussi été un père intéressant. Ses poulains étaient plaisants mais il faudra lui amener énormément de sang. Au niveau des éleveurs on pourra dire que les Normands sont beaucoup plus raisonnables sur les tarifs que les éleveurs des autres régions qui sont souvent des éleveurs amateurs moins vendeurs. C’est de la passion pas de la raison, contrairement aux éleveurs professionnels normands qui ont beaucoup de chevaux et qui sont plus dans le prix du marché, mais il faut savoir que dans dix ans il y aura moins d’éleveurs en Normandie et on ne sera plus les leaders. Cette année nous avons aussi remarqué qu’on revient un peu plus aux chevaux français. La mode des pères étrangers s’atténue fortement. A noter la douzaine de filles et fils de Quincy qu’on a observés, étaient tous de bonne qualité. C’est un père qui marque et qui produit de façon homogène avec un modèle fort » analyse Jean Rollet.
En association avec l’ANSF, Nash organisera dimanche matin une vente des étalons agréés la veille comme cela se pratique en Allemagne.
Jennifer Decamp
La signature « Diamant »
« A travers toute notre tournée, nous n’avons pas vu de chevaux qui marquaient mis à part Diamant de Sémilly. Dans les nouveautés cette année nous avons quelques bons fils et fille de Calvaro. Ils sont un peu lourds mais sautent bien, les juments sont souvent meilleures. Nous avons aussi observé les premiers produits de Mylord Carthago*HN. Ils sont beaux et ont du sang, mais il ne faut pas aller trop vite, car leurs dos n’étaient pas parfaits. Nous avons pu aussi regarder la première génération des produits de Laurier de Here*HN que montait auparavant Sylvain Montigny. Ce grand Anglo gris produit avec beaucoup de force mais ses produits manquent de chic pour un anglo. Jumpy des Fontaines aura aussi été un père intéressant. Ses poulains étaient plaisants mais il faudra lui amener énormément de sang. Au niveau des éleveurs on pourra dire que les Normands sont beaucoup plus raisonnables sur les tarifs que les éleveurs des autres régions qui sont souvent des éleveurs amateurs moins vendeurs. C’est de la passion pas de la raison, contrairement aux éleveurs professionnels normands qui ont beaucoup de chevaux et qui sont plus dans le prix du marché, mais il faut savoir que dans dix ans il y aura moins d’éleveurs en Normandie et on ne sera plus les leaders. Cette année nous avons aussi remarqué qu’on revient un peu plus aux chevaux français. La mode des pères étrangers s’atténue fortement. A noter la douzaine de filles et fils de Quincy qu’on a observés, étaient tous de bonne qualité. C’est un père qui marque et qui produit de façon homogène avec un modèle fort » analyse Jean Rollet.
En association avec l’ANSF, Nash organisera dimanche matin une vente des étalons agréés la veille comme cela se pratique en Allemagne.
Jennifer Decamp
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