3 ans : le régional en ligne de mire
Avec l’arrivée de l’automne et après un coup d’envoi donné à Les Pieux le 22 septembre, les concours de modèle et allures réservés aux chevaux de selle de 3 ans se sont déroulés sur une seule semaine.
Au total cinq rendez-vous : Réville, Saint-Lô, Saint-Hilaire-du-Harcouët et pour finir Auvers avec en ligne de mire la finale régionale les mercredi 22 et jeudi 23 octobre au Centre de promotion de l’élevage de Saint - Lô.
275 candidats (hongres et juments) se seront succédé sur les différents terrains de concours de la Manche (+ 15 %), laissant entrevoir un changement dans les habitudes des éleveurs, les concours de printemps étant à l’inverse moins courus. A l’issue de cette revue de détail, 249 (90,54 %) - doit-on encore parler de sélection ou de manière moins ambitieuse ‘‘d’écrémage’’ ? - se retrouveront fin octobre pour conclure la saison d’élevage.
A l’heure des bilans, le premier constat est tout d’abord celui d’une apparente baisse globale de la qualité proposée. Celle-ci se concrétise par un nombre de plus en plus restreint de sujets notés à 7 ou davantage en synthèse, le plus souvent du fait d’une composante modèle en berne, dont certaines causes conjoncturelles sont clairement identifiées par certains : « Nous sommes en train de récolter les résultats des accouplements sur catalogue » confiait un éminent et expérimenté juge à l’occasion de l’un de ces concours locaux.
Dans le même ordre d’idées, la dégradation constatée par les différents jurys de la qualité des aplombs n’est pas sans inquiéter.
Que penser enfin, vu du côté du ‘‘public’’ et donc des investisseurs potentiels (il est vrai de plus en plus rares en ces temps de disette), de la réduction à peau de chagrin des informations commerciales disponibles, telles le temps consacré aux rappels (record 2008 : 25 minutes pour trois rappels et une trentaine de chevaux) ou la disparition du contenu des programmes de tout indicateur statistique objectif au niveau de la génétique (l’acronyme Blup étant devenu, selon une expression entendue ailleurs, une grossièreté).
Daniel Sébire
275 candidats (hongres et juments) se seront succédé sur les différents terrains de concours de la Manche (+ 15 %), laissant entrevoir un changement dans les habitudes des éleveurs, les concours de printemps étant à l’inverse moins courus. A l’issue de cette revue de détail, 249 (90,54 %) - doit-on encore parler de sélection ou de manière moins ambitieuse ‘‘d’écrémage’’ ? - se retrouveront fin octobre pour conclure la saison d’élevage.
A l’heure des bilans, le premier constat est tout d’abord celui d’une apparente baisse globale de la qualité proposée. Celle-ci se concrétise par un nombre de plus en plus restreint de sujets notés à 7 ou davantage en synthèse, le plus souvent du fait d’une composante modèle en berne, dont certaines causes conjoncturelles sont clairement identifiées par certains : « Nous sommes en train de récolter les résultats des accouplements sur catalogue » confiait un éminent et expérimenté juge à l’occasion de l’un de ces concours locaux.
Dans le même ordre d’idées, la dégradation constatée par les différents jurys de la qualité des aplombs n’est pas sans inquiéter.
Que penser enfin, vu du côté du ‘‘public’’ et donc des investisseurs potentiels (il est vrai de plus en plus rares en ces temps de disette), de la réduction à peau de chagrin des informations commerciales disponibles, telles le temps consacré aux rappels (record 2008 : 25 minutes pour trois rappels et une trentaine de chevaux) ou la disparition du contenu des programmes de tout indicateur statistique objectif au niveau de la génétique (l’acronyme Blup étant devenu, selon une expression entendue ailleurs, une grossièreté).
Daniel Sébire
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