Alexis Gautier/Helios de la Cour gagnants
CSO Auvers (50) 12-14 mars Une semaine après la victoire de Bruno Rocuet dans le GP Pro 2, Auvers accueillait le second épisode d’un tryptique qui connaîtra son épilogue le week-end prochain, avec la seconde étape du Grand National. Au menu, un copieux programme composé
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de dix-huit épreuves, disputées sur les deux pistes du « château » et du « marais », mêlant tous les niveaux de compétion, depuis les Amateurs Elite 1 et 2, jusqu’aux Pro1, et agrémentées d’une dotation globale de 50 800 €. Durant trois jours, pas moins de 1 156 couples, représentant six comités régionaux, se sont ainsi élancés, sur des tours dont les scénarii avaient été confiés, comme le veut ici la coutume, à l’imagination de Jean-Paul Lepetit et Jean-Claude Ledanois.
7 Couples au barrage
Ils sont finalement un peu plus d’une trentaine à s’élancer, sur le coup de 15h30, au départ d’un grand prix au tracé aéré et aux cotes « bonifiées », dont les difficultés essentielles semblent résider dans les deux lignes comprenant les deux combinaisons. Dans les faits, si la première, la « ligne des Haras », constituée tout d’abord du large oxer N°5 (Haras des Princes), puis du triple N°6 (vertical/oxer/oxer) aux couleurs des Haras d’Ick et de Lillebec, et pour finir du vertical « Sémilly », sera relativement bien appréhendée par le plus grand nombre des concurrents, la fin de parcours, en revanche, comprenant l’oxer massif rouge et or sur bidet N°9, puis le double « Les Mousquetaires (oxer)/Haras de la Roque (vertical), et enfin le redoutable oxer N°11 Normandie 2014, placé à proximité des gradins, contribuera à l’essentiel de la sélection.
Il faudra attendre le passage du N°7, Bruno Rocuet, vainqueur la semaine précédente de l’épreuve majeure et associé, cette fois, au « petit guerrier » Hastings (Laudanum, ps-Quastor), pour voir un couple réussir le premier sans-faute, immédiatement imité par Alexis Gautier et le « revenant » Hélios de la Cour II (Papillon Rouge-Uriel). Moins de réussite, en revanche, pour Florian Angot et Made In Semilly (Allegreto-Le Tot de Semilly), pénalisés de quatre points, juste avant que Reynald Angot et Jumper Paluelle (Arpège Pierreville*HN-Galoubet A), lauréats fin janvier du CSI3E de Nantes, et partis en N°15, ne réalisent le troisième « clear-round ». Ce n’est que quinze tours plus tard que Romain Bourdoncle et Loveday des Fontaines (Damiro B-Alfa d’Elle*HN) viendront étoffer le nombre des barragistes, bientôt imités par Bruno Rocuet, qui se ménage une seconde « cartouche » avec Gerfaut D’Helby (Laudanum, ps-Double Espoir), puis par Guillaume Batillat et Miss D’Helby (Papillon Rouge-Muguet du Manoir*HN) qui portent à trois les chances de l’Ecurie Rocuet dans le « money time ». Ils seront sept, au final, à se disputer la victoire, puisque Franck Schillewaert et Marquis de la Lande (Quito de Baussy-Starter) réalisent l’ultime parcours exempt de pénalité.
Helios de la Cour II, le retour
Premier à s’élancer dans le barrage, Bruno Rocuet mettait d’emblée la pression, en bouclant un nouveau « clear round » avec Hastings, dans l’excellent temps de 37’’98. Mais Alexis Gautier en a vu d’autres et c’est avec une « gourmandise », perceptible depuis le bord de piste, que le cavalier de Saint-Samson de Bonfossé (50) retrouvait, avec « Louky », tous les automatismes qui en firent entres autres les lauréats du Grand Prix du Normandie Horse Show en 2004, pour reléguer leurs rivaux de « toujours » à près d’une seconde, à 37’’05. De la belle ouvrage et un magnifique retour sur le devant de la scène pour le joyau de « La Cour », écarté des terrains depuis juillet 2006 à la suite d’une vilaine blessure au grasset, et qui n’a repris l’entraînement que depuis septembre dernier. Car personne ne parviendra à relever le défi posé par ces deux là. Ni Romain Bourdoncle, pourtant très en vue ce week-end encore à Auvers, mais pénalisé de quatre points avec la talentueuse fille de Damiro B, Kwpn, pas plus que Reynald Angot et Jumper Paluelle (38’’09), distancés de plus d’une seconde, ou Guillaume Batillat auteur d’un tour prudent (42’’68) avec Miss D’Helby, pourtant lauréate de ce même Grand Prix en 2008, sous la selle de Thomas Rousseau, pas même Franck Schillewaert et Marquis de la Lande, « piégés » dès le premier obstacle. Derniers à s’élancer, Bruno Rocuet et Gerfaut D’Helby entretenaient un temps l’illusion, mais en terminaient finalement en 38’’39 à près d’une seconde et demie des héros du jour.
La passe de trois pour Alexis Gautier
Plus tôt dans l’après-midi, dans le GP Pro 2 (1,35 m), Alexis Gautier (déjà lui) l’avait emporté, associé, pour la circonstance, au prometteur New Man Rouge (Papillon Rouge/Sardana Pierre, aa) de Didier Pitrey (50), tout comme la veille dans l’épreuve majeure, un Grand Prix Pro1 (1,40 m) à temps différé, à la direction d’Orchestre de Moyon, un fils de Diam’s du Grasset (Abdullah, Trak), né chez Alain Janvier, tout à la fois petit-fils du grand Abdullah, Trakener (Donauwind) et de la célèbre Camera (Rantzau, ps). Tout juste si Aymeric Azzolino avec Moustic des Flayelles (Alfa d’Elle/Nidor Platière*HN) purent vendredi soustraire le GP Pro 2 (1,35 m) à l’appétit du manchois.
Daniel Sébire
7 Couples au barrage
Ils sont finalement un peu plus d’une trentaine à s’élancer, sur le coup de 15h30, au départ d’un grand prix au tracé aéré et aux cotes « bonifiées », dont les difficultés essentielles semblent résider dans les deux lignes comprenant les deux combinaisons. Dans les faits, si la première, la « ligne des Haras », constituée tout d’abord du large oxer N°5 (Haras des Princes), puis du triple N°6 (vertical/oxer/oxer) aux couleurs des Haras d’Ick et de Lillebec, et pour finir du vertical « Sémilly », sera relativement bien appréhendée par le plus grand nombre des concurrents, la fin de parcours, en revanche, comprenant l’oxer massif rouge et or sur bidet N°9, puis le double « Les Mousquetaires (oxer)/Haras de la Roque (vertical), et enfin le redoutable oxer N°11 Normandie 2014, placé à proximité des gradins, contribuera à l’essentiel de la sélection.
Il faudra attendre le passage du N°7, Bruno Rocuet, vainqueur la semaine précédente de l’épreuve majeure et associé, cette fois, au « petit guerrier » Hastings (Laudanum, ps-Quastor), pour voir un couple réussir le premier sans-faute, immédiatement imité par Alexis Gautier et le « revenant » Hélios de la Cour II (Papillon Rouge-Uriel). Moins de réussite, en revanche, pour Florian Angot et Made In Semilly (Allegreto-Le Tot de Semilly), pénalisés de quatre points, juste avant que Reynald Angot et Jumper Paluelle (Arpège Pierreville*HN-Galoubet A), lauréats fin janvier du CSI3E de Nantes, et partis en N°15, ne réalisent le troisième « clear-round ». Ce n’est que quinze tours plus tard que Romain Bourdoncle et Loveday des Fontaines (Damiro B-Alfa d’Elle*HN) viendront étoffer le nombre des barragistes, bientôt imités par Bruno Rocuet, qui se ménage une seconde « cartouche » avec Gerfaut D’Helby (Laudanum, ps-Double Espoir), puis par Guillaume Batillat et Miss D’Helby (Papillon Rouge-Muguet du Manoir*HN) qui portent à trois les chances de l’Ecurie Rocuet dans le « money time ». Ils seront sept, au final, à se disputer la victoire, puisque Franck Schillewaert et Marquis de la Lande (Quito de Baussy-Starter) réalisent l’ultime parcours exempt de pénalité.
Helios de la Cour II, le retour
Premier à s’élancer dans le barrage, Bruno Rocuet mettait d’emblée la pression, en bouclant un nouveau « clear round » avec Hastings, dans l’excellent temps de 37’’98. Mais Alexis Gautier en a vu d’autres et c’est avec une « gourmandise », perceptible depuis le bord de piste, que le cavalier de Saint-Samson de Bonfossé (50) retrouvait, avec « Louky », tous les automatismes qui en firent entres autres les lauréats du Grand Prix du Normandie Horse Show en 2004, pour reléguer leurs rivaux de « toujours » à près d’une seconde, à 37’’05. De la belle ouvrage et un magnifique retour sur le devant de la scène pour le joyau de « La Cour », écarté des terrains depuis juillet 2006 à la suite d’une vilaine blessure au grasset, et qui n’a repris l’entraînement que depuis septembre dernier. Car personne ne parviendra à relever le défi posé par ces deux là. Ni Romain Bourdoncle, pourtant très en vue ce week-end encore à Auvers, mais pénalisé de quatre points avec la talentueuse fille de Damiro B, Kwpn, pas plus que Reynald Angot et Jumper Paluelle (38’’09), distancés de plus d’une seconde, ou Guillaume Batillat auteur d’un tour prudent (42’’68) avec Miss D’Helby, pourtant lauréate de ce même Grand Prix en 2008, sous la selle de Thomas Rousseau, pas même Franck Schillewaert et Marquis de la Lande, « piégés » dès le premier obstacle. Derniers à s’élancer, Bruno Rocuet et Gerfaut D’Helby entretenaient un temps l’illusion, mais en terminaient finalement en 38’’39 à près d’une seconde et demie des héros du jour.
La passe de trois pour Alexis Gautier
Plus tôt dans l’après-midi, dans le GP Pro 2 (1,35 m), Alexis Gautier (déjà lui) l’avait emporté, associé, pour la circonstance, au prometteur New Man Rouge (Papillon Rouge/Sardana Pierre, aa) de Didier Pitrey (50), tout comme la veille dans l’épreuve majeure, un Grand Prix Pro1 (1,40 m) à temps différé, à la direction d’Orchestre de Moyon, un fils de Diam’s du Grasset (Abdullah, Trak), né chez Alain Janvier, tout à la fois petit-fils du grand Abdullah, Trakener (Donauwind) et de la célèbre Camera (Rantzau, ps). Tout juste si Aymeric Azzolino avec Moustic des Flayelles (Alfa d’Elle/Nidor Platière*HN) purent vendredi soustraire le GP Pro 2 (1,35 m) à l’appétit du manchois.
Daniel Sébire
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