Brèves rencontres : Olivier Boisbault et Erik Grandière
La « french touch » de la filière équine à l’export, ce sont ces deux personnalités qui viennent de prendre les rênes de l’UNIC.
Ils étaient sur le salon des étalons et se sont présentés le matin lors de l’assemblée générale de Cheval Normandie.
Olivier Boisbault, cavalier dont les chevaux sont entraînés par son épouse qui a disputé à Equita Lyon la finale de l’Amateur Gold Tour, est par ailleurs dirigeant d’une société de fusion-acquisition.
Pourquoi avoir choisi cette voie ?
« Un peu par hasard, répond-il. C’est Louis Romanet, l’ancien président, qui m’a demandé si j’avais la possibilité de redéfinir la stratégie de l’UNIC. Ma stratégie sera de clarifier la raison d’être de cette institution très liée financièrement aux courses. En fait, l’UNIC doit être considérée comme un facilitateur pour la filière équine française. Et je dis bien équine avec trois départements : les équidés d’une part, l’enseignement d’excellence et les entreprises exportatrices d’autre part. L’UNIC a vocation à être le seul portail à l’exportation de cette filière pour la France. Pour le moment, cette notion est un peu diffuse. La décision a été prise de nommer un directeur général d’origine véto qui puisse prendre en considération tous les risques sanitaires liés à l’export. En ce qui concerne Jean-Yves Camenen, il a décidé de se recentrer sur la partie Chine en prenant le poste de Conseiller du Président. L’équipe reste en place avec une montée en puissance d’Estelle Rewega qui devient Responsable du Développement.
Erik Grandière, Directeur Général.
« Ma mission est, entre autres, d’assurer de l’équité dans la redistribution des appels d’offre. Appels d’offre qui doivent transiter par les sociétés-mères que sont la SHF, France Galop et Le Trot. Je suis issu d’une famille d’éleveurs de trotteurs de Saint Pierre-sur-Dives. Mon père élevait aussi des chevaux arabes pour les courses et l’endurance. J’ai effectué un parcours professionnel assez long en Normandie, d’une part, en tant que vétérinaire d’autre part, en m’engageant dans la valorisation de chevaux pour le commerce international. En acceptant la proposition d’Olivier Boisbault, j’ai finalement transformé mon hobby en métier. C’est une belle aventure que nous allons vivre. Nous le disions ce matin à l’assemblée générale, la France est en déficit de 3 000 chevaux pour l’exportation. Il va falloir les trouver et les faire naître. »
Erik Grandière sera présent sur les salons de Chazey et de Rosières-aux-Salines.
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