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Carnet : Le Moyon est orphelin...


Le Haras de Moyon n’est plus à présenter. Au cœur du département de la Manche, au Sud de Saint-Lô, Alain Janvier avait créé et développé ce qui deviendra une des références dans l’élevage normand. Il n’eut de cesse de croiser les meilleures souches, présentant des produits dont les mères sont issues de chefs de races :

Le Haras de Moyon n’est plus à présenter. Au cœur du département de la Manche, au Sud de Saint-Lô, Alain Janvier avait créé et développé ce qui deviendra une des références dans l’élevage normand. Il n’eut de cesse de croiser les meilleures souches, présentant des produits dont les mères sont issues de chefs de races : Laudanum, Jalisco, Narcos, Le Tôt, accouplés à cette fabuleuse jument nommée Caméra, demi-soeur de Flambeau, première et inoubliable acquisition du haras, à la base de leur élevage. Quelques pépites ont vu le jour grâce à lui, et surtout Calypso de Moyon, père de mère de Quel Chanu SF), mais il y eut aussi Domino de Moyon SF (père de mère de Sunshine du Phare), Alcaméra de Moyon SF ou encore plus récemment Valériane de Moyon, deuxième des 6 ans lors du CIR de Saint Lô en 2015. Alain Janvier s’est éteint le 12 avril 2016 à l’âge de cinquante-huit ans. Le soir de l’enterrement d’Alain naissait une petite pouliche. Elle s’appelle Good Bye de Moyon... Toute l’équipe du Journal Le Cheval adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

21/04/2016

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