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Cheval Normandie est sur la bonne voie

« Cheval Normandie » qui regroupe la FNSF (Fédération normande du selle français), l'Adecno (association des éleveurs de chevaux normands), Normandie Sélection (organisateur des concours de foals) et la Société du Concours de la Foire de Caen, organisatrice du concours de poulinières de Cabourg a fait sa première assemblée générale samedi 9 avril à St-Lô. Photo 1 sur 1
  A la tête de cette association on retrouve désormais Jean-Baptiste Thiébot suite à la récente démission pour raison de santé de Jean Muris qui assistait à l'assemblée en tant que Président d'honneur. Jean-Baptiste Thiébot l'éleveur des B'néville (Cap et Idem ou encore Jolie de B'néville) a accepté de reprendre le flambeau, malgré sa charge de travail, jusqu'aux prochaines élections. Aidé aussi d'Olivier Brohier qui est élu vice-Président. Jean-Pierre Kervadec, un Breton retraité de l'industrie pétrolière et éleveur à Foucarville près de Sainte-Mère-Eglise, rejoint l'équipe pour prendre un poste d'administrateur. Autre nouveauté, Anne Thurneyssen, Ingénieur agro, remplace Rachel Gallier. Elle sera responsable de la partie administration et communication.
Parmi l'ordre du jour il a été question du projet de hausse de la TVA de 5,5 % à 19,6 sur les transactions équines. Jean-Marc Lassus, consultant de la FFE, a vivement invité les éleveurs à se mobiliser pour empêcher la mise en place de cette mesure liée à une réforme fiscale voulue par la commission européenne. Il a rappelé que les Pays-Bas ont, comme l'Autriche et l'Allemagne, été récemment déboutés de leur action de recours. Cette hausse viendrait fragiliser encore plus un secteur économique déjà bien mis à mal.
Bruno Mellet, Directeur de la SHF, a quant à lui mis l'accent sur la transparence des transactions et le projet de vente de chevaux qui devrait être organisé au Mans en octobre et qui pourrait permettre de proposer 500 chevaux et poneys dans toutes les disciplines. Un autre projet en cours d'étude serait celui d'informer si son cheval est à vendre lors de l'engagement. Côté nouveauté, Michel Mesnil a annoncé la création d'une grande journée voie femelle de 2 et 3 ans pendant le NHS 2011.
L'objectif 2011 de Cheval Normandie est de pérenniser cette nouvelle structure, maintenir le cap et l'équilibre financier qui était parfait pour l'année 2010. « Nous souhaitons travailler plus sur la communication et les outils qui permettront aux éleveurs de vendre plus facilement leurs chevaux quand la crise économique sera moindre (internet, regroupement de chevaux...). Nous souhaitons aussi travailler plus souvent avec les départements de l'Orne et du Calvados et nous entendre avec l'Adep (Asso. des éleveurs du Pin), tout en soutenant le site Saint-Lô qui, après 7,2 millions d'€ pour refaire des boxes parkings et carrières et un Club hippique, investit pour 2012, 4,5 million dans le but de rénover son CPE », affirme Jean-Baptiste Thiebot. Cheval Normandie sera de nouveau présent à la Grande Semaine de Fontainebleau ainsi qu'au concours international de Genève grâce à une allocation de 5 000 € de la part du Conseil Général de la Manche

Cette société mère était la seule chance

« La création de cette société mère était la seule chance que la filière avait pour s'en sortir, maintenant il faut faire attention que la SHF ne tombe pas dans les travers de la Fival. Cette maison mère nous a été un peu imposée mais nous en sommes satisfaits car c'est important d'enfin pouvoir se regrouper. Notre région est correctement représentée et Yves Chauvin joue le jeu de St-Lô berceau de race du SF, nous avons donc la légitimité pour organiser des grands événements d'élevage comme les JSF. Nous souhaitons comme l'ANSF, défendre la race française. Nous aurons le temps de nous confronter avec les étrangers une fois que le circuit de la formation sera fini (après 7 ans). Je pense que cette nouvelle société mère devrait à terme s'occuper des chevaux toute leur vie et pas jusque 6 ans », conclut Jean Muris.

Jennifer Decamp
21/04/2011

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