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Eleveurs du Pin : un territoire en action

  • Passation de pouvoirs devant le Haras national du Pin
    Passation de pouvoirs devant le Haras national du Pin
L’assemblée générale de l’Association Des Eleveurs de chevaux de sport de la circonscription du Pin (ADEP), s’est tenue le vendredi 2 mars 2017 dans les locaux attenant au Haras national du Pin. Les éleveurs, ainsi que les représentants de la région, du département, du conseil des chevaux et du Haras ont répondu présents.

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L’assemblée générale de l’Association Des Eleveurs de chevaux de sport de la circonscription du Pin (ADEP), s’est tenue le vendredi 2 mars 2017 dans les locaux attenant au Haras national du Pin. Les éleveurs, ainsi que les représentants de la région, du département, du conseil des chevaux et du Haras ont répondu présents.


Avant de procéder au bilan de l’année passée, Jean-Pierre Cosnuau, le nouveau président, se positionne sur un point qui soulève de nombreuses interrogations dans le milieu, concernant l’existence de deux associations d’éleveurs en Normandie. Toutes deux légitimes, avec une identité propre, leurs différences de culture est un véritable atout. Des liens forts tout en gardant les deux entités distinctes, permettront des actions communes sur des points décisifs tout en gardant un rapport de proximité avec les éleveurs.


Faut-il le rappeler la filière génère 1.3 milliards de chiffre d’affaire, c’est dire combien les actions peuvent être porteuses pour nos éleveurs.


Jean-Pierre Cosnuau : relance et ouverture


Le Cheval : Laurent Marting représentant de la région Normandie présent lors de votre AG vient de parler de « Marque Normandie », une volonté de valoriser le territoire par des actions concrètes.


Quels sont actuellement vos priorités et objectifs pour l’année à venir ?


JPC : « Je suis en train de prendre l’ensemble des contacts pour construire véritablement une politique d’actions concrètes en faveur de nos élevages.


Le bilan 2016 nous indique que nous devons relancer les concours des 2 et 3 ans, avec une ouverture aux origines constatées comme aux chevaux étrangers. Il nous faut accroître la visibilité de nos produits, des foals, comme des 4/5/6 ans, travailler les chevaux en amont des présentations, faciliter les déplacements par des aides aux financements, être présents sur les rencontres de la filière, penser de nouvelles épreuves qualificatives … »


Le Cheval : La SHF vient de présenter sa nouvelle organisation à vos éleveurs, et signe véritablement l’entrée de la filière dans l’ère du numérique, quels sont vos actions et objectifs 2.0 ?


JPC : « Nombreux sont nos éleveurs qui ne sont pas encore familiarisés avec les nouvelles technologies. Notre première réaction a été de mettre en place un service pour leur faciliter les démarches administratives numériques.


Depuis la saison dernière, l’ADEP s’est constitué des outils à partir des réseaux sociaux facebook, instagram et désormais twitter : ADEP #adep_chevauxsport. Annonce des formations, des concours, photos des événements, des produits. Je souhaite accentuer davantage ce relais d’informations et le développer sur les produits à vendre de nos éleveurs.


Notre association est autosuffisante en matière administrative, il nous faut désormais, sans avoir à assassiner nos éleveurs de charges, pouvoir les soutenir par des actions réelles qui témoigneront de l’attractivité de leurs produits. Mes prochaines actions iront en ce sens, au niveau du réel comme du virtuel, notre association doit aller chercher les financements pour assurer la pérennité de tout à chacun, notre identité en tant qu’association n’est pas seulement basée sur les grands noms des élevages français, il y a d’excellents produits parmi les petits éleveurs. Pour cela nos compétences et connaissances réunies doivent leur permettre un accès au marché facilité à tout niveau, c’est l’une de notre première mission en tant qu’association représentante d’éleveurs de chevaux de sport ».


22/03/2017

Actualités régionales