Guillaume Batillat en Leader
CSO Sainte-Mère-Eglise (50) 3-5 avril Retour aux sources à Sainte-Mère Eglise, où les années se suivent et se ressemblent et où, ni le temps, ni les aléas ne semblent avoir de prise sur un concours au succès sans cesse renouvelé. Du côté de la météo, pas de surprise, Ste-Mère
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est le seul concours, probablement au monde, où cavaliers, exposants et spectateurs peuvent, en l’espace d’un seul week-end, goûter aux « joies » des quatre saisons. Côté public, carton plein ou presque, puisque la tribune Mont Blanc, dont la capacité avait été portée de 500 à 1 000 places il y a deux ans, était à nouveau copieusement garnie. 2.000 visiteurs ont été dénombrés sur les trois jours.
En l’absence des ténors, dont les vainqueurs des trois précédentes éditions, Pénélope Leprévost (2007 et 2009) et Simon Delestre (2008), retenus parmi les dix-sept « élus » français pour le « Saut Hermès », le plateau proposé avait néanmoins fière allure. Songez par exemple qu’au départ du Grand Prix, on ne dénombrait rien de moins que la présence d’un champion du monde et celle de cinq sociétaires, présents ou passés, des sélections nationales. Dans ce contexte, et au terme d’un moment de grand et beau sport, c’est le jeune breton Guillaume Batillat, vainqueur entre autres de l’étape du Grand National 2009 à Villeneuve/Lot, qui ajoute une ligne au palmarès de l’épreuve, juste au-dessous de celles écrites par Pénélope Leprévost (x2), Michel Hécart, Florian Angot (x4), Eric Navet (x3), Patrice Delaveau, Hervé Godignon, Eric Levallois, ou encore Yann Candele.
Huit au barrage
Ils étaient finalement vingt-six à s’élancer, sur le coup de 16H00, au départ d’un grand prix au tracé aéré et aux cotes « bonifiées », aux dires même du chef de piste, Jean-Paul Lepetit, et dont les principales difficultés semblaient résider dans les deux lignes comprenant les deux combinaisons. Dans les faits, si la première, constituée d’un triple aux couleurs de Ste-Mère Eglise, suivi à six foulées d’une barrière (1,50 m) très légère et disposée de trois quarts face à la tribune, n’allait pas lors du premier parcours provoquer tous les « dommages » redoutés, la seconde, en revanche, située juste au pied de cette même tribune et constituée d’une rivière ?(3,80 m) sur laquelle les chevaux étaient contraints de « s’étendre », puis à cinq ou six foulées d’un double de verticaux (1,50 m), allait bien opérer l’essentiel de la sélection.
Premier à s’élancer au barrage, Jonathan Tirard réalise le premier un nouveau sans-faute, mais en 48’’73, il reste manifestement de la « place ». Seconde l’an dernier, Pauline Guignery en fait la démonstration immédiate en améliorant ce temps de plus de trois secondes, et en réalisant le meilleur « chrono » du barrage, hélas pour la normande, au prix de quatre points sur la piste et la 4e place au final. Même addition pour son « compagnon d’écurie», Xavier Vacher (8e), tout comme pour Axelle Grossin (6e), juste avant que Guillaume Batillat ne prenne la direction des opérations, en 45’’53. Dans les tribunes on pense qu’Alain Bourdon va rééditer le « coup d’Auvers » (45’’24) mais c’est, là encore, sans compter sur cette satanée barrière orange. Ni Bruno Rocuet, son « boss » (4 pts), pas plus que Franck Schillewaert (46’’17) ne parviendront à « déloger » le jeune breton (23 ans), dixième au classement permanent et dont la saison démarre sous les meilleurs auspices.
Emmanuel Vincent et Eugénie Angot, plus réguliers
Plus tôt dans l’après-midi, dans le GP Pro 2 (1,35 m), Bertrand Pignolet, associé à Marjolaine D’Elle (Quick Star-Grand Veneur), s’était imposé au terme d’un barrage à dix-sept, juste après qu’Emmanuel Vincent se soit emparé des trois places du podium de l’épreuve de vitesse, en même temps que, pour la seconde année consécutive, du titre de meilleur cavalier du concours. Une distinction que s’octroyait Eugénie Angot chez les amazones, consécutivement à une très prometteuse cinquième place obtenue dans le GP Mont-Blanc, avec Old Chap Tame (Carthago,Holst-Quidam de Revel) et à une seconde, la veille, avec Mel d’Argences, dans le « petit » grand prix (1,35 m).
Daniel Sébire
En l’absence des ténors, dont les vainqueurs des trois précédentes éditions, Pénélope Leprévost (2007 et 2009) et Simon Delestre (2008), retenus parmi les dix-sept « élus » français pour le « Saut Hermès », le plateau proposé avait néanmoins fière allure. Songez par exemple qu’au départ du Grand Prix, on ne dénombrait rien de moins que la présence d’un champion du monde et celle de cinq sociétaires, présents ou passés, des sélections nationales. Dans ce contexte, et au terme d’un moment de grand et beau sport, c’est le jeune breton Guillaume Batillat, vainqueur entre autres de l’étape du Grand National 2009 à Villeneuve/Lot, qui ajoute une ligne au palmarès de l’épreuve, juste au-dessous de celles écrites par Pénélope Leprévost (x2), Michel Hécart, Florian Angot (x4), Eric Navet (x3), Patrice Delaveau, Hervé Godignon, Eric Levallois, ou encore Yann Candele.
Huit au barrage
Ils étaient finalement vingt-six à s’élancer, sur le coup de 16H00, au départ d’un grand prix au tracé aéré et aux cotes « bonifiées », aux dires même du chef de piste, Jean-Paul Lepetit, et dont les principales difficultés semblaient résider dans les deux lignes comprenant les deux combinaisons. Dans les faits, si la première, constituée d’un triple aux couleurs de Ste-Mère Eglise, suivi à six foulées d’une barrière (1,50 m) très légère et disposée de trois quarts face à la tribune, n’allait pas lors du premier parcours provoquer tous les « dommages » redoutés, la seconde, en revanche, située juste au pied de cette même tribune et constituée d’une rivière ?(3,80 m) sur laquelle les chevaux étaient contraints de « s’étendre », puis à cinq ou six foulées d’un double de verticaux (1,50 m), allait bien opérer l’essentiel de la sélection.
Premier à s’élancer au barrage, Jonathan Tirard réalise le premier un nouveau sans-faute, mais en 48’’73, il reste manifestement de la « place ». Seconde l’an dernier, Pauline Guignery en fait la démonstration immédiate en améliorant ce temps de plus de trois secondes, et en réalisant le meilleur « chrono » du barrage, hélas pour la normande, au prix de quatre points sur la piste et la 4e place au final. Même addition pour son « compagnon d’écurie», Xavier Vacher (8e), tout comme pour Axelle Grossin (6e), juste avant que Guillaume Batillat ne prenne la direction des opérations, en 45’’53. Dans les tribunes on pense qu’Alain Bourdon va rééditer le « coup d’Auvers » (45’’24) mais c’est, là encore, sans compter sur cette satanée barrière orange. Ni Bruno Rocuet, son « boss » (4 pts), pas plus que Franck Schillewaert (46’’17) ne parviendront à « déloger » le jeune breton (23 ans), dixième au classement permanent et dont la saison démarre sous les meilleurs auspices.
Emmanuel Vincent et Eugénie Angot, plus réguliers
Plus tôt dans l’après-midi, dans le GP Pro 2 (1,35 m), Bertrand Pignolet, associé à Marjolaine D’Elle (Quick Star-Grand Veneur), s’était imposé au terme d’un barrage à dix-sept, juste après qu’Emmanuel Vincent se soit emparé des trois places du podium de l’épreuve de vitesse, en même temps que, pour la seconde année consécutive, du titre de meilleur cavalier du concours. Une distinction que s’octroyait Eugénie Angot chez les amazones, consécutivement à une très prometteuse cinquième place obtenue dans le GP Mont-Blanc, avec Old Chap Tame (Carthago,Holst-Quidam de Revel) et à une seconde, la veille, avec Mel d’Argences, dans le « petit » grand prix (1,35 m).
Daniel Sébire
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