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JEM cross : Pascal Leroy : « Minos manquait d’oxygène… »

  • Les terres normandes sont bien lourdes ce matin...
    Les terres normandes sont bien lourdes ce matin...
Quel début d’épreuve ! Sol gras, chevaux exténués dès la mi-parcours, et un terrible juge de paix à la fin, où les chevaux n’ont plus de souffle : un saut de puce en sortie du dernier gué… Pascal Leroy en ouvreur en a fait l’expérience, alors que Minos de Petra est un des meilleurs chevaux de cross : s’il y a des maxi, il y en aura très peu… Consigne : préserver les chevaux pendant la première moitié, pour pouvoir franchir ce dernier gué : chute d’un cavalier belge, refus de Minos de Petra (+ temps dépassé, 99 pts de pénalité), abandon du premier cavalier américain, ce sera dur… L’Anglaise Zara Philips/High Kingdom le bien nommé, et l’Australien Sam Griffiths/Paulank Brockagh sont en tête, mais avec du temps dépassé. Prochain passage : Cédric Lyard et Cadeau du Roi  à 11h40! Allez les Bleus !

Temps imparti : 10’30’’ pour parcourir les 5 982 mètres, soit 570 mètres par minute pour les 90 concurrents. Le parcours a été raccourci pour raisons de sécurité, et il a eu raison…

Les cinq premiers concurrents, tous ouvreurs de leur équipe, en ont fait l’expérience : le dernier gué, et sa sortie avec un saut de puce a provoqué un abandon (américain), une chute (belge), et le refus de Minos de Petra.

Pascal Leroy livre ses impressions : « On pensait hier soir que le sol était plus sec, il n’en est rien LE terrain est très lourd, les chevaux ont du mal à extraire les postérieurs de la boue, ils se fatiguent énormément… Au sortir du dernier gué, Minos manquait d’oxygène, et n’avait plus d’énergie… Mais je suis content d’avoir terminé… »

Nul doute que les consignes seront donc d’épargner les chevaux jusqu’en fin de parcours, car après ce gué terrible, une longue côte mène à la ligne d’arrivée. On voit les chevaux oreilles en arrière, tirer la langue… Pourtant il faut garder du gaz jusqu’à la fin…

Autres souci : la boue. On annonce de nouvelles ondées, le sol va être très compliqué pour les derniers cavaliers à partir, dont la meilleure au dressage, l’Allemande Sandra Auffarth/Opgun Louvo, qui aura sous les pieds un vrai « champ de labour ».
Rien n’est joué !

30/08/2014

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