La Fondation Hippolia lance une campagne de dons sur MyMajorCompany

Véritable fléau lorsqu’un foyer est détecté dans une écurie, ce virus hautement contagieux a beaucoup fait parler de lui en 2012 en France lorsque huit foyers d’infection avaient été identifiés par le RESPE (Réseau d’Epidémio Surveillance des Pathologies Equines). Cette vague d’inquiétude avait d’ailleurs menacé le CSI5* de la Baule où les cavaliers de l’équipe de France avaient été contraints de changer de montures par mesure de précaution. Lorsque l’on a affaire à une véritable épidémie, les conséquences peuvent être dramatiques d’un point de vue financier. L’exemple le plus marquant reste à ce jour l’Australie qui en 2007 a connu sa première épidémie de grippe équine. Au total 70 000 chevaux ont été infectés pour un coût estimé à 672 millions d’€ pour contrôler et enrayer le virus.


Il existe déjà un vaccin mais dans certains cas cette mesure n’est pas suffisante. Votre cheval peut notamment être porteur sain et en parfaite santé mais il risque de transmettre la maladie à ses congénères. C’est pourquoi continuer les recherches sur ce virus est essentiel afin de proposer de nouvelles solutions. Les recherches de Stéphanie portent majoritairement sur l’évolution du système immunitaire chez les poulains vaccinés. Elle développe de nouveaux tests diagnostiques qui permettront d’identifier et de cibler les chevaux ne développant pas une bonne protection immunitaire suite à la vaccination dès le plus jeune âge. A terme, le but est de proposer des solutions pour ces chevaux notamment au niveau du calendrier vaccinal.


Pour mener à bien ses travaux, la chercheuse a besoin de 5 000 €. En effet, elle devra se rendre 3 semaines à l’Animal Health Trust (AHT) en Angleterre au mois d’avril pour mettre en place un test diagnostique sur les bases d’un protocole expérimental écrit à l’AHT il y a quelques années. Ce grand organisme de recherche sur la santé animale possède d’autres souches de la grippe équine sur lesquelles Stéphanie pourra effectuer des tests qu’elle ne peut pas effectuer en France. Les premiers résultats de ces recherches seront présentés lors de deux congrès vétérinaires à l’automne 2015, le BEVA à Liverpool et l’AVEF à Paris. Grâce à MyMajorCompany, elle a déjà rassemblé près d’un quart de cette somme, il reste encore plus de 40 jours avant la fin de la campagne de financement, des débuts encourageants. L’argent servira principalement à débloquer un budget dit « logistique » incluant les frais de transport et d’hébergement pour Newmarket, Liverpool et Paris ainsi qu’à la promotion du projet.


Plus d’infos sur : www.mymajorcompany.com/adopte-un-chercheur