Maxime Livio : « une sanction injuste »
Son communiqué poursuit :« Mon éducation ne me préparait pas à cela, et c'est difficile.
Les faits sont simples :
> Je n'ai pas administré ce produit à mon cheval et personne de mon entourage non plus.
> Je connaissais la réglementation qui me conduisait à pouvoir l'utiliser, si j'en avais besoin, en en demandant l'autorisation du vétérinaire du concours.
> Qalao des Mers a été performant et contrôlé à maintes reprises lors d'autres compétitions internationales telles le test event des JEM du 16 au 18 août 2013 (2ième), le CCI*** de Saumur du 22 au 25 mai 2014 (1er), le CIC*** d'Aix-la-Chapelle du 17 au 19 juillet 2014 (7ième) et que tous les résultats de ces analyses se sont révélés négatifs avec d'excellentes notes en dressage.
> Je n'avais donc strictement aucun intérêt sportif ou médical à donner à mon cheval un quelconque produit médicamenteux sans autorisation.
> Le tribunal de la FEI reprend les différents éléments apportés par les experts (le nôtre et celui de la FEI) qui montrent qu'avec une dose normale (0,15 mg/kg) la période d'administration du produit se situe selon l’expert de la FEI entre la fin d'après-midi du mercredi 27/8/2014 (19h) et le matin du jeudi 28/8/2014 (10h) précédant le début des championnats du monde. L’expert de la FEI précise aussi qu’une autre dose aurait pu lui être donnée. Cela ne change rien au problème, puisque une dose plus forte aurait encore plus éloignée la date d'administration du produit, de la date des épreuves de Qalao, et qu’avec une dose plus faible (selon son niveau) cela nous aurait rapproché davantage de la date des épreuves, mais sans aucun effet sur le cheval.
> Quelle que soit donc la dose administrée, et donc son moment d'administration, toutes les hypothèses montrent qu'avec 15 à 20 ng/ml le vendredi midi, Qalao était totalement intègre physiquement et psychiquement lors de son entrée sur le rectangle de dressage, et donc pour la suite de ses épreuves.
> La pharmacocinétique de l’acepromazyne montre donc sans aucune contestation possible, l'intégrité de notre performance aux Championnats du Monde. C'est pour moi moralement essentiel, malgré la disqualification.
> Enfin, le tribunal de la FEI reconnaît le caractère « succinct » de la sécurité des écuries.
> Malgré tout cela, le tribunal de la FEI applique mécaniquement le règlement sans tenir en compte des faits pourtant retenus dans son exposé.
Je peux admettre que le tribunal de la FEI ne puisse me blanchir totalement puisque nous ne pouvons expliquer comment Qalao a pu ingérer ce produit ou qui lui a administré, mais je ne peux accepter compte tenu de la situation, de notre dossier, de la reconnaissance des points clés de ce dossier par le tribunal de la FEI que le règlement soit appliqué de façon automatique, en m’appliquant la sanction la plus lourde possible.
En conséquence, je ferai dés lundi appel de cette décision devant le tribunal arbitral du sport de Lausanne.
Mon père, Didier Livio, gérant de la société propriétaire du cheval, déposera quant à lui, une plainte contre X (les lettres anonymes que nous avons reçues constituant des pièces intéressantes pour les enquêteurs) devant le procureur du tribunal pénal de Caen. Enfin, nous mènerons une action en réparation de notre préjudice contre les organisateurs des Jeux équestres mondiaux. »
Communiqué
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