Pascal Levy et Leopold Pierreville s’imposent dans le GP

à des compétitions de très bon niveau. Au menu, vingt-sept épreuves, dont six réservées aux Ladies et autant aux chevaux de six et sept ans avec, à l’arrivée, une programmation musicale presqu’exclusivement composée de Marseillaise, seulement entrecoupée de deux Marcha Real, dont une à l’issue de l’épreuve majeure.
GP CSI** : quatre au barrage

Ils étaient trente-sept, représentant cinq nations, à prendre le départ de l’épreuve-reine, le Grand Prix du Conseil Régional de Basse-Normandie, annoncé à 1,45 m. Un parcours conçu par Jean-Paul Lepetit, aux cotes « bien » respectées, et dont les principaux écueils résidaient, entre autres, en un enchaînement final rivière/oxer/vertical qui causa la perte de nombreux couples, au nombre desquels quelques favoris. Alors que l’on atteignait le tiers de l’épreuve, parti en N°12, l’espagnol Pascal Lévy et Leopold Pierreville, son prometteur gris de dix ans par Adelfos, né à quelques encablures chez Georges Brohier, trouvaient les premiers les clefs de l’énigme, en 74’’55. Cinq parcours plus tard, Sylvain Mistraoui et Lexington D’Auzoux (Brandy de la Cour*HN/Alme) permettaient au barrage de prendre corps, avant que les « locaux » Emmanuel Vincent et Jenny de la Cense*HN (Dandy du Plape*HN/Amour du Bois), puis Walter Lapertot et Wodan,Bwp (Darco/Paladin des Ifs), derniers à s’élancer, ne lui donnent un peu de consistance.
Pascal Levy, sans trembler

Au petit jeu des pronostics, ayant réalisé d’assez loin le meilleur temps du parcours initial (72’’11), Emmanuel Vincent et Jenny de la Cense*HN semblaient rallier la majorité des suffrages au sein de la nombreuse assistance. C’était sans compter sur Pascal Levy et Leopold Pierreville qui, s’élançant en ouvreurs dans le « money time », jouèrent leurs chance sans arrière pensée, réalisant au final un tour très efficace, tant au niveau du rythme que des trajectoires, et bouclé sans-faute dans l’excellent temps de 43’’07. Ils mettaient du coup la pression sur les épaules du sociétaire d’equit@too qui, contraint à une prise de risques maximale ne pouvait éviter une faute, synonyme de 4e place. Derrière lui, ni Walter Lapertot et Wodan,Bwp, en 44’’01, pas plus que Sylvain Mistraoui, auteur d’un tour « prudent » en 45’’21, ne parvenaient à empêcher le pavillon « sang et or » de flotter sur Auvers et à Pascal Levy d’y remporter un premier succès majeur, associé à un pur produit du terroir.

D. S.