Patrick Guimbal réalise le doublé
CSO Saint-James (50) 11-13 septembre Pour cette cinquième édition, la généreuse hospitalité de M. et Mme De La Haye-Saint-Hilaire a permis, une fois encore, à la Société des Concours Hippiques de Saint-Aubin-de-Terregatte de proposer son traditionnel concours Pro 1 Elite Manche,
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dans le cadre somptueux du château de La Paluelle. Un millésime suivi, comme à l’accoutumée, par un public de connaisseurs une nouvelle fois venus en nombre, et à laquelle avaient tenu à participer quelques une des plus fines cravaches de tout l’ouest et d’ailleurs. Si Emmanuel Vincent n’a pas été en mesure de confirmer, avec Jenny de la Cense*HN (Dandy du Plape*HN-Amour du Bois), son probant succès de l’an dernier, le sociétaire d’ equit@too a néanmoins été le grand animateur de cette édition, en s’imposant dans cinq épreuves sur les neuf courues, avec trois montures différentes.
Huit couples au barrage
Ils étaient trente-quatre au départ de l’épreuve phare, un Grand Prix Pro1 doté de 20 000 € et annoncé à 1,45 m, dont la partition avait été composée par le « maestro », Jean-Paul Lepetit. Quatrième à s’élancer avec le « petit guerrier » Hastings (Laudanum, ps-Quastor), Bruno Rocuet réalisait le premier sans-faute. Une réussite qui suscitait l’approbation de l’assistance, d’autant que des trois couples qui l’avaient précédé, Axelle Grossin et Laïka des Forets (Narcos II-Uriel) avaient été les moins pénalisées, avec un total de 8 pts. Dans la foulée, Jean-Luc Dufour et Nereïdes (Cumano, Holst-Livarot*HN) laissaient, eux aussi, la piste « propre », hélas avec un peu de temps dépassé, de sorte qu’il revenait à Guillaume Batillat et Miss D’Helby (Papillon Rouge-Muguet du Manoir*HN) de donner corps au barrage. Peu après, Patrick Guimbal et Cardyno H, Wesf (Carthago, Holst-Doncaster, Westf) s’invitaient à leur tour à la fête, bientôt imités par Reynald Angot avec Mondex Tame (Narcos II-Papillon Rouge), puis par les tenants du titre, Emmanuel Vincent et Jenny de la Cense*HN, ainsi que Pierre Jarry et Medea Rouge (Papillon Rouge-Narcos II). A leur tour, Philippe Lazare et Krescendo Corubert (Allegreto-Quicklove Fontaine) « bouclaient » sans-faute, prenant une revanche sur le sort qu’il les avait privés de barrage l’an dernier pour un peu de temps dépassé, alors que Patrick Guimbal était le seul à s’offrir une « 2e cartouche » avec son gris Luc des Bruyeres (I Love You-Ithuriel, ac). Moins de réussite en revanche pour Alexis Gautier et Joyau d’Elle (Royal Feu-Quidam de Revel), troisièmes des deux précédentes éditions et cette fois pénalisés de quatre points, dès le tour initial.
Patrick Guimbal tire les marrons du feu
Premier à s’élancer dans le « money-time », Bruno Rocuet réalisait d’emblée un second « clear-round », en 39’’96, qui, sans paraître hors de portée, mettait néanmoins la pression sur ses challengers. Impression de suite vérifiée puisque son émule, Guillaume Batillat, est plus vite en 38’’92, mais au prix d’une barre, synonyme de septième place. S’élançant avec Cardyno H, sa première monture, Patrick Guimbal jouait pleinement le jeu réalisant, au final, un tour très efficace, tant au niveau du rythme que des trajectoires, et abaissant du même coup la « marque » de plus de deux secondes, en 37’’88. Silence autour de la piste, puis très vite un long murmure de désappointement : Emmanuel Vincent et Jenny de la Cense*HN venaient de se faire piéger sur le premier obstacle. D’autant plus regrettable d’ailleurs que le reste du tour s’avèrait une formalité avec, à la clef, ce qui devait être le meilleur temps du barrage (37’’43). Dès lors, après que Philippe Lazare (4 pts en 40’’53), tout comme Pierre Jarry (43’’89) ait opté pour la sécurité, il revenait à Patrick Guimbal, déjà assuré du succès, de conclure avec Luc des Bruyères. Ce qu’il fit de belle manière et avec panache, puisqu’il améliorait son propre temps de 3/100es en 37’’85 réalisant, du même coup, un doublé qui restera dans les annales de l’épreuve.
D.S.
Huit couples au barrage
Ils étaient trente-quatre au départ de l’épreuve phare, un Grand Prix Pro1 doté de 20 000 € et annoncé à 1,45 m, dont la partition avait été composée par le « maestro », Jean-Paul Lepetit. Quatrième à s’élancer avec le « petit guerrier » Hastings (Laudanum, ps-Quastor), Bruno Rocuet réalisait le premier sans-faute. Une réussite qui suscitait l’approbation de l’assistance, d’autant que des trois couples qui l’avaient précédé, Axelle Grossin et Laïka des Forets (Narcos II-Uriel) avaient été les moins pénalisées, avec un total de 8 pts. Dans la foulée, Jean-Luc Dufour et Nereïdes (Cumano, Holst-Livarot*HN) laissaient, eux aussi, la piste « propre », hélas avec un peu de temps dépassé, de sorte qu’il revenait à Guillaume Batillat et Miss D’Helby (Papillon Rouge-Muguet du Manoir*HN) de donner corps au barrage. Peu après, Patrick Guimbal et Cardyno H, Wesf (Carthago, Holst-Doncaster, Westf) s’invitaient à leur tour à la fête, bientôt imités par Reynald Angot avec Mondex Tame (Narcos II-Papillon Rouge), puis par les tenants du titre, Emmanuel Vincent et Jenny de la Cense*HN, ainsi que Pierre Jarry et Medea Rouge (Papillon Rouge-Narcos II). A leur tour, Philippe Lazare et Krescendo Corubert (Allegreto-Quicklove Fontaine) « bouclaient » sans-faute, prenant une revanche sur le sort qu’il les avait privés de barrage l’an dernier pour un peu de temps dépassé, alors que Patrick Guimbal était le seul à s’offrir une « 2e cartouche » avec son gris Luc des Bruyeres (I Love You-Ithuriel, ac). Moins de réussite en revanche pour Alexis Gautier et Joyau d’Elle (Royal Feu-Quidam de Revel), troisièmes des deux précédentes éditions et cette fois pénalisés de quatre points, dès le tour initial.
Patrick Guimbal tire les marrons du feu
Premier à s’élancer dans le « money-time », Bruno Rocuet réalisait d’emblée un second « clear-round », en 39’’96, qui, sans paraître hors de portée, mettait néanmoins la pression sur ses challengers. Impression de suite vérifiée puisque son émule, Guillaume Batillat, est plus vite en 38’’92, mais au prix d’une barre, synonyme de septième place. S’élançant avec Cardyno H, sa première monture, Patrick Guimbal jouait pleinement le jeu réalisant, au final, un tour très efficace, tant au niveau du rythme que des trajectoires, et abaissant du même coup la « marque » de plus de deux secondes, en 37’’88. Silence autour de la piste, puis très vite un long murmure de désappointement : Emmanuel Vincent et Jenny de la Cense*HN venaient de se faire piéger sur le premier obstacle. D’autant plus regrettable d’ailleurs que le reste du tour s’avèrait une formalité avec, à la clef, ce qui devait être le meilleur temps du barrage (37’’43). Dès lors, après que Philippe Lazare (4 pts en 40’’53), tout comme Pierre Jarry (43’’89) ait opté pour la sécurité, il revenait à Patrick Guimbal, déjà assuré du succès, de conclure avec Luc des Bruyères. Ce qu’il fit de belle manière et avec panache, puisqu’il améliorait son propre temps de 3/100es en 37’’85 réalisant, du même coup, un doublé qui restera dans les annales de l’épreuve.
D.S.
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