Paul Dalichampt, Berben Ulrich et Agathe Forget : les nouveaux champions de Normandie
CSO Auvers (50) 22-24 mai Le championnat amateur de Normandie s’est déroulé sous le soleil et dans une ambiance conviviale sur les terres d’Alain Hinard à Auvers. L’élève de Jean-Paul Leptit depuis 2002, Paul Dalichampt décroche le titre suprême de champion de Normandie
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dans la catégorie Amateur 1 Elite (1,35 m). Il était en selle sur un produit de l’élevage de Jean-Paul, Clown du Parc. « Il me l’a gentiment prêté pour les championnat car mon cheval Melchior du Loup (Trophée du Rozel ?et mère anglo) est un peu trop compliqué. Il ?est d’ailleurs en formation chez Franck Schillewaert, » explique Paul. Agé de18 ans il passera bientôt le bac avant de faire médecine. Il était déjà en 2006 2e du championnat ?Amat 1 avec Jazon du Loup et 4e au championnat de France du Touquet. Maxime Defresne prend la 2e place avec Jouan des Leus (Camellia des Ruelles). « C’est mon coach Xavier Garcia qui me l’a trouvé. En 2007, il était classé tous les week-ends puis il a fait les critériums juniors mais il s’est fait un peu mal au dos. Cette année mon objectif est d’aller au championnat de France jeunes cavaliers. Il est toujours au top. Récemment je terminais deux fois premier à Paris Etrier sur deux 1,20 m, au Mans je suis 2e du GP 1,25 m et 1er du 1,25 m. Il. C’est Jean- Nicolas Pedotti qui le montait avant en B1. » Agé de 19 ans Maxime est étudiant en BTS électro-technique à Rouen.
3e, Jacques Petit en selle sur Kabdula de Falaise (Cabdula du Tillard) que monte sur des 1,40 son coach Sylvain Montigny. « C’était pour moi une épreuve douloureuse, car mon corps ne suivait plus les coups de saut puissants de Kabdula et maintenant j’ai mal partout » dit avec humour ce vétérinaire belge et éleveur (affixe Jap comme Japeloup) âgé de 54 ans et installé depuis 3 ans à côté de Bayeux. « Je rêvais de m’installer en Normandie depuis 25 ans mais la vie a voulu que je fasse un remplaçement en Belgique qui a duré plus longtemps que prévu… » A noter que Jacques Petit était le seul double sans-faute de la finale.
Berben Ulrich s’impose chez les Amat 1
Agé de 25 ans Berben est professeur en Zootechnique au CFA d’Yvetot en Seine-et-Marne. ?« J’étais 5e l’an dernier et c’est mon premier titre. Je suis surpris car c’était pas forcément le but premier aujourd’hui avec la jument Non Troppo Baster qui appartient à un de mes propriétaires, Florian Berthelot. C’est une Quick Star-Le Tot de Sémilly de 8 ans qui a les mêmes origines que Rochet M au niveau de la mère. Elle est très généreuse. Le problème de ma région la Seine-et-Marne, c’est qu’il n’y a pas de concours et avec la nouvelle réglementation, il n’y a plus d’épreuves intéressantes pour les amateurs. Avec mon travail, je ne peux pas me déplacer loin donc je n’avais pu faire qu’une 1,25 m avant de courir ces championnats », explique Berben qui après son bac pro CGEA a travaillé comme groom pendant 3 ans chez Alexandra Lederman « C’est en partie grâce à elle et son père que mon équitation a évolué. » Michel Montgermon prend une belle 2e place avec Meizzo des Monges. Antoine Lepetit se classe 3e avec Liesse au Heup.
A 15 ans Agathe Forget est championne des Amat 2
« J’ai commencé l’équitation à l’âge de 4 ans au CE de Lavalette à Urville-Nacqueville près de Cherbourg, maintenant je monte au CE des Pieux où ma mère travaille. La jument que je monte depuis 3 ans, Loulette (Arpège Pierreville) a souvent des problèmes sur les verticaux mais là cela c’est bien passé. Je suis coaché par le cavalier qui est installé au Pieux, Nicolas Samson ».
A la 2e place on trouve Sophie Bustany/Nereis de la Capele et à la 3e place Véronique Doutressoulles Mesnil/ Mesange de la Cense (Gunter de l’Herbage). « J’ai passé mes examens ici il y a 20 ans. J’ai acheté cette jument à l’âge de 5 ans et j’ai fait les cycles libres. Je finissais 12e du championnat l’an dernier, je suis donc ravie d’être si bien classée. J’ai beaucoup apprécié les parcours de Jean-Paul qui sont toujours très éducatifs. Je n’avais jamais sauté d’entrée de double sur bidet, il fallait oser !» dit Véronique éleveuse et responsable du centre d’insémination porcin d’Amelis.
Le point de vue du chef de piste
Jean-Paul avait remplacé cette année l’habituel chef de piste d’Auvers, Jean-Claude Ledannois. « J’ai monté la chasse comme un barème A au chrono mais c’était jugé au barème C. Le but était de faire travailler les chevaux et les cavaliers. Il y avait 125 partants dans les Amat élites. J’ai refusé que cela soit la course pour que les chevaux soient bien. Les GP en deux manches, je trouve cela formateur, c’est la configuration des Coupes des Nations. J’avais monté des vrais GP. Les Amat 3 je n’ai pas voulu les brimer et je les ai laissé galoper dans la chasse. Pour les Amat 2 et 1 j’ai monté des enchaînements difficiles, vertical-bidet-double derrière en ligne brisée » expliquait Jean-Paul.
Jennifer Decamp
3e, Jacques Petit en selle sur Kabdula de Falaise (Cabdula du Tillard) que monte sur des 1,40 son coach Sylvain Montigny. « C’était pour moi une épreuve douloureuse, car mon corps ne suivait plus les coups de saut puissants de Kabdula et maintenant j’ai mal partout » dit avec humour ce vétérinaire belge et éleveur (affixe Jap comme Japeloup) âgé de 54 ans et installé depuis 3 ans à côté de Bayeux. « Je rêvais de m’installer en Normandie depuis 25 ans mais la vie a voulu que je fasse un remplaçement en Belgique qui a duré plus longtemps que prévu… » A noter que Jacques Petit était le seul double sans-faute de la finale.
Berben Ulrich s’impose chez les Amat 1
Agé de 25 ans Berben est professeur en Zootechnique au CFA d’Yvetot en Seine-et-Marne. ?« J’étais 5e l’an dernier et c’est mon premier titre. Je suis surpris car c’était pas forcément le but premier aujourd’hui avec la jument Non Troppo Baster qui appartient à un de mes propriétaires, Florian Berthelot. C’est une Quick Star-Le Tot de Sémilly de 8 ans qui a les mêmes origines que Rochet M au niveau de la mère. Elle est très généreuse. Le problème de ma région la Seine-et-Marne, c’est qu’il n’y a pas de concours et avec la nouvelle réglementation, il n’y a plus d’épreuves intéressantes pour les amateurs. Avec mon travail, je ne peux pas me déplacer loin donc je n’avais pu faire qu’une 1,25 m avant de courir ces championnats », explique Berben qui après son bac pro CGEA a travaillé comme groom pendant 3 ans chez Alexandra Lederman « C’est en partie grâce à elle et son père que mon équitation a évolué. » Michel Montgermon prend une belle 2e place avec Meizzo des Monges. Antoine Lepetit se classe 3e avec Liesse au Heup.
A 15 ans Agathe Forget est championne des Amat 2
« J’ai commencé l’équitation à l’âge de 4 ans au CE de Lavalette à Urville-Nacqueville près de Cherbourg, maintenant je monte au CE des Pieux où ma mère travaille. La jument que je monte depuis 3 ans, Loulette (Arpège Pierreville) a souvent des problèmes sur les verticaux mais là cela c’est bien passé. Je suis coaché par le cavalier qui est installé au Pieux, Nicolas Samson ».
A la 2e place on trouve Sophie Bustany/Nereis de la Capele et à la 3e place Véronique Doutressoulles Mesnil/ Mesange de la Cense (Gunter de l’Herbage). « J’ai passé mes examens ici il y a 20 ans. J’ai acheté cette jument à l’âge de 5 ans et j’ai fait les cycles libres. Je finissais 12e du championnat l’an dernier, je suis donc ravie d’être si bien classée. J’ai beaucoup apprécié les parcours de Jean-Paul qui sont toujours très éducatifs. Je n’avais jamais sauté d’entrée de double sur bidet, il fallait oser !» dit Véronique éleveuse et responsable du centre d’insémination porcin d’Amelis.
Le point de vue du chef de piste
Jean-Paul avait remplacé cette année l’habituel chef de piste d’Auvers, Jean-Claude Ledannois. « J’ai monté la chasse comme un barème A au chrono mais c’était jugé au barème C. Le but était de faire travailler les chevaux et les cavaliers. Il y avait 125 partants dans les Amat élites. J’ai refusé que cela soit la course pour que les chevaux soient bien. Les GP en deux manches, je trouve cela formateur, c’est la configuration des Coupes des Nations. J’avais monté des vrais GP. Les Amat 3 je n’ai pas voulu les brimer et je les ai laissé galoper dans la chasse. Pour les Amat 2 et 1 j’ai monté des enchaînements difficiles, vertical-bidet-double derrière en ligne brisée » expliquait Jean-Paul.
Jennifer Decamp
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