Pour L’Amour du Bois
CSO Les Pieux (50) 23-25 avril Belle affluence ce week-end, par des conditions atmosphériques printanières, sur la piste en herbe du Centre Equestre des Pieux, pour l’un des plus anciens concours Pro1 du Cotentin, dont le succès ne se dément pas.Ainsi, ce sont près de
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600 couples qui avaient répondu à l’invite de l’équipe de la SHR et du président Noël Letablier, au nombre desquels, (en dépit de la redoutable concurrence exercée par le CSI*** d’Hardelot (62)), un respectable contingent de grosses pointures, emmenées par les couples lauréats de deux récentes étapes du Grand National : Michel Hécart/Norton de Vains (Chantilly) et Guillaume Batillat/Leader de la Croix (Ste-Mère Eglise). Très en vue l’an dernier à l’occasion de l’étape saint-loise de ce même Grand National, dont il terminaient second, puis à nouveau le mois dernier dans la seconde étape de l’édition 2010 à Auvers (3ème), le Niortais Vincent Blanchard raffle, cette fois, la mise, avec L’Amour du Bois, un beau et bon fils de Rosire*HN et Senorita du Bois (Muguet du Manoir*HN), né à quelques encablures de là, chez Marie-Thérèse et François Letablier.
Sept au barrage
Ils étaient finalement trente-trois à s’élancer sur un tour qui affichait quelques cotes à 1,50 m, voire un peu plus, et sur lequel l’oxer isolé N°6 semblait réunir tous les ingrédients pour opérer la sélection. C’est Romain Bourdoncle, parti en N°6 avec sa première monture, Loveday des Fontaines (Damiro B,Kwpn/Alfa D’Elle) qui, le premier, parvenait à trouver les clefs. Derrière lui, ni Alexis Gautier et Joyau d’Elle (Royal Feu/Quidam de Revel), pourtant lauréats ici même en 2008, pas plus que Guillaume Batillat et Leader de la Croix (Atoll d’Adriers/Fury de la Cense), ni même Florian Angot et Ouragan du Puchet (Royal Feu/Muguet du Manoir*HN) - auteur d’un premier parcours en Grand Prix très prometteur, mais pris en défaut sur le N°1- ne parvenaient à rééditer la performance. Il fallut attendre le passage du couple N°19, Jérôme Gachignard et Benisia van’t Hof van Pay, Bwp (Caesar van de Helle/Sandro) pour que la perspective d’un barrage se transforme en réalité. Michel Hécart et Norton de Vains (Diamant de Semilly/Double Espoir) les rejoignaient presque immédiatement, juste avant que Romain Bourdoncle (encore lui) ne se ménage une seconde « cartouche », en qualifiant sa deuxième monture, Ninon des Loulou (Royal Feu/Quatoubet du Rouet) pour le barrage. Tout comme à Ste-Mère Eglise au début du mois, Jonathan Tirard s’invitait, lui aussi, à la fête, avec Orient Express, le prometteur fils de Quick Star, tour à tour champion des 6 ans en 2008, puis vice-champion des 7 ans l’an dernier. Ils étaient presque immédiatement imités par Vincent Blanchard et l’Amour du Bois*HN puis, dans la foulée, par l’expérimenté Jean Le Monze et Mitsouko d’Amaury (Fakir de Kreisker/Sire Rouge).
Retour gagnant pour L’Amour du Bois*HN
Premier à s’élancer dans le « money time », Romain Bourdoncle jouait à fond sa première carte, serrant au maximum les courbes, réduisant les foulées sur les abords et réalisant, au final, en 47’’90, un nouveau sans-faute, synonyme, pensait-on, de pression pour ses challengers. C’était faire peu de cas de Jerôme Gachignard qui bouclait, lui aussi, « clear-round » et abaissait le temps de référence sous la barre des 50 secondes. Juste derrière, Michel Hécart et Norton de Vains « explosaient le chronomètre » (47’’28), mais au prix de huit points sur la piste. Bien décidé à ne pas s’en laisser compter, Romain Bourdoncle reprit la main, cette fois avec Ninon des Loulou (48’’68), juste avant que « John » Tirard et Orient Express ne bouclent un superbe second tour de « travail » (51’’33).
Vincent Blanchard n’a pas pour réputation de traîner en route. Il le démontra, une nouvelle fois, sur la piste pieusaise, en réalisant un tour plein d’à propos, en 47’’90, pour la plus grande satisfaction du public local et du naisseur de L’Amour du Bois*HN, qui signait ainsi un retour gagnant sur les terres où il vit le jour et garnissant, du même coup, à n’en pas douter, son carnet de bal de quelques prétendantes supplémentaires.
Daniel Sebire
Sept au barrage
Ils étaient finalement trente-trois à s’élancer sur un tour qui affichait quelques cotes à 1,50 m, voire un peu plus, et sur lequel l’oxer isolé N°6 semblait réunir tous les ingrédients pour opérer la sélection. C’est Romain Bourdoncle, parti en N°6 avec sa première monture, Loveday des Fontaines (Damiro B,Kwpn/Alfa D’Elle) qui, le premier, parvenait à trouver les clefs. Derrière lui, ni Alexis Gautier et Joyau d’Elle (Royal Feu/Quidam de Revel), pourtant lauréats ici même en 2008, pas plus que Guillaume Batillat et Leader de la Croix (Atoll d’Adriers/Fury de la Cense), ni même Florian Angot et Ouragan du Puchet (Royal Feu/Muguet du Manoir*HN) - auteur d’un premier parcours en Grand Prix très prometteur, mais pris en défaut sur le N°1- ne parvenaient à rééditer la performance. Il fallut attendre le passage du couple N°19, Jérôme Gachignard et Benisia van’t Hof van Pay, Bwp (Caesar van de Helle/Sandro) pour que la perspective d’un barrage se transforme en réalité. Michel Hécart et Norton de Vains (Diamant de Semilly/Double Espoir) les rejoignaient presque immédiatement, juste avant que Romain Bourdoncle (encore lui) ne se ménage une seconde « cartouche », en qualifiant sa deuxième monture, Ninon des Loulou (Royal Feu/Quatoubet du Rouet) pour le barrage. Tout comme à Ste-Mère Eglise au début du mois, Jonathan Tirard s’invitait, lui aussi, à la fête, avec Orient Express, le prometteur fils de Quick Star, tour à tour champion des 6 ans en 2008, puis vice-champion des 7 ans l’an dernier. Ils étaient presque immédiatement imités par Vincent Blanchard et l’Amour du Bois*HN puis, dans la foulée, par l’expérimenté Jean Le Monze et Mitsouko d’Amaury (Fakir de Kreisker/Sire Rouge).
Retour gagnant pour L’Amour du Bois*HN
Premier à s’élancer dans le « money time », Romain Bourdoncle jouait à fond sa première carte, serrant au maximum les courbes, réduisant les foulées sur les abords et réalisant, au final, en 47’’90, un nouveau sans-faute, synonyme, pensait-on, de pression pour ses challengers. C’était faire peu de cas de Jerôme Gachignard qui bouclait, lui aussi, « clear-round » et abaissait le temps de référence sous la barre des 50 secondes. Juste derrière, Michel Hécart et Norton de Vains « explosaient le chronomètre » (47’’28), mais au prix de huit points sur la piste. Bien décidé à ne pas s’en laisser compter, Romain Bourdoncle reprit la main, cette fois avec Ninon des Loulou (48’’68), juste avant que « John » Tirard et Orient Express ne bouclent un superbe second tour de « travail » (51’’33).
Vincent Blanchard n’a pas pour réputation de traîner en route. Il le démontra, une nouvelle fois, sur la piste pieusaise, en réalisant un tour plein d’à propos, en 47’’90, pour la plus grande satisfaction du public local et du naisseur de L’Amour du Bois*HN, qui signait ainsi un retour gagnant sur les terres où il vit le jour et garnissant, du même coup, à n’en pas douter, son carnet de bal de quelques prétendantes supplémentaires.
Daniel Sebire
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