Rudy Cock fait la fierté de l’AEC
CSO Saint-Lô (50) 21-23 novembre Organisation parfaite, ambiance très sympa, parcours signés Jean-Paul Lepetit, et plateau de cavaliers à la hauteur... le Jump AEC a franchi un capLes concours indoor organisés par l’Association des écuries de concours de Basse-Normandie
Photo 1 sur 4
(AEC) sont toujours très attendus. Cette année, les organisateurs, tous des cavaliers professionnels, peuvent se targuer d’avoir accueilli plus de 1100 engagés. Un record mérité au vu de la qualité de la piste du Centre de promotion de l’élevage de Saint-Lô monté bénévolement par Jean-Paul Lepetit, un membre bien connu de l’AEC.
Obstacle de sponsors prestigieux, buvette garni, soirée paëlla, boxe en dur ont su agrémenter ce concours qui avait mis tous les atouts de son côté en employant un nouveau speaker, Philippe Lejeune Junior, le fils du fameux cavalier belge. A coup d’humour belge et de jingle retentissant avec un petit mot pour chacun, ce speaker qui commentait récemment le CSI cinq étoiles de Bruxelles à côté d’André Jacques Legoupil, a su réchauffer le CPE. Les amateurs étaient ravis vendredi soir de faire leur première nocturne car la dernière épreuve s’est terminée à minuit dans la joie et la bonne humeur malgré l’heure tardive.
1 100 engagés et 85?partants dans le Grand Prix Pro 2
Grâce à ses 14 classements dont trois victoires, le trophée du meilleure cavalier Pro a été remis à un membre de l’AEC, Emmanuel Vincent : ?« J’ai classé mes six chevaux ce week-end, c’était vraiment top, lance le beau fils de Jacky Misteli (Elevage de la Cense). C’était déjà très bien organisé l’an dernier mais cette année c’était encore mieux. Je tiens à féliciter les membres du bureau de l’AEC pour nous organiser un tel concours si bien doté. De plus le tracé de la B1 était magnifique. »
Quoi de plus logique quand on sait que Jean-Paul Lepetit a retracé le même parcours que pour le Grand Prix du CSI*** de Saint-Lô. « Il n’y a que les distances qui différaient, commente Jean-Paul, car nous n’avions pas la restauration qui empiétait sur la piste. Le dernier vertical et le spa pendant le CSI faisaient beaucoup de fautes car les chevaux ont plus d’action que les chevaux de B1 qui avaient moins de problème sur les lignes ».
Le chef de piste avait prévu une douzaine de barragistes sur les 85 partants. Un chiffre record pour une B1 ! « C’était un Grand Prix Pro 2 de haut niveau car il y avait beaucoup de cavaliers Pro 1 engagés, comme Romain Bourdoncle qui a qualifié au barrage deux de ses trois chevaux, Frank Schillewaert un sur deux, Eric Février, etc. C’était une grosse B1, 1,35 / 1,40 m, comme il y avait dans le temps, conclut Jean-Paul, qui a toujours fait partie du bureau de l’AEC. Au début, ce n’était pas dans les projets de l’AEC de faire des concours mais comme notre but est de rendre service aux cavaliers professionnels et amateurs en faisant vivre le CPE l’hiver, à la façon de Moorsele par exemple, organiser des concours est devenu presque inévitable. » Mais le challenge n’est pas facile à surmonter car ils sont peu à s’occuper de ce concours.
Première pour Rudy Cock et Mach des Bignons
Ils ont été tout compte fait 17 à s’élancer sur le barrage. Membre du bureau, Rudy Cock, entre ses diverses activités de serveur à la buvette ou ramasseur de barre, a trouvé le temps d’enfiler sa tenue de cavalier pour s’élancer en 12e position et décrocher le Grand Prix Pro 2 devant Emmanuel Vincent/Jenny de la Cense*HN et Frank Schillewaert/Norway de la Lande.
Rudy, déjà 11e la semaine d’avant à Vannes après un beau double sans-faute avec son cheval de tête Mach des Bignons (Karnak AA - Type d’Elle*HN), s’est ainsi offert sa plus belle victoire. « Je me suis élancé dans le barrage sans me poser de questions. On était très nombreux alors il ne fallait pas traîner et tout donner. Je monte Mach depuis janvier. Il appartient à Servanne Colin, une propriétaire bretonne qui a un autre cheval en pension chez moi. Mach était avant chez Patrice Delaveau puis il a été blessé à 7 ans. C’est un hongre qui est très près du sang car son père est Anglo arabe. Il a une bouche un peu délicate mais il est encore entrain de progresser. »
Originaire de Lille, Rudy, 28 ans, a commencé au CH de Roubaix. Il est ensuite venu s’installer il y a huit ans au Mesnil Rouxelin, à quelques kilomètres de Saint-Lô, avec ses parents et son épouse. Son écurie est composée de 20 boxes, 12 chevaux de propriétaires et de son élevage qu’il a débuté il y a trois ans (affixe ‘‘des Coty’’). « Mon père souhaitait retaper une vielle ferme et comme moi j’appréciais vraiment cette région pour l’élevage et les jeunes chevaux, nous avons franchit le pas ! » Son père n’a néanmoins jamais quitté le Nord car il est encore propriétaire de la moitié du club de Willems avec le cavalier Dominique Callens.
François Xavier Renimel sur sa lancée
Le trophée du meilleur amateur est revenu à un voisin de Saint-Lô, François-Xavier Renimel. Ce jeune cavalier de 17 ans a d’ailleurs appris à monter au CE de la Gourmette, dont le manège était réquisitionné en paddock pour l’occasion. Il a remporté le Grand Prix à 1,20 m avec sa fidèle Magicienne du Melnire, une jument née chez lui. « Elle a fait le cycle classique avec mon coach Frank Hérivault. Elle a 8 ans, cela fait deux ans que je la monte. Je suis champion de la Manche l’an dernier en Amateur 2 (1,15 m) avec elle et cette année j’ai terminé 2e des Amateurs 1 à 1,25 m et 3e du championnat de Normandie à quinze jours d’intervalles. Magicienne du Melnire est une fille de Shogoun II issue de l’élevage de Bernard de Vains. Mon père a acheté la grand-mère qui porte le même nom qu’elle. Elle a aujourd’hui 25 ans. Magicienne a un gros cœur et elle est très respectueuse. Sa mère wFlore du Melnire (Rêve d’Elle) était championne de France à 4 ans, ISO 132. »
En ce qui concerne l’ambiance du concours, lui aussi en est ressorti ravi : « Le speaker est vraiment extraordinaire. Il y avait une ambiance atypique pendant le barrage hier soir. » Son père Loïc Renimel, vice-président de la Communauté de commune de Saint-Lô qui sponsorisait le Grand Prix Pro 2, ajoute : « Ces concours font vivre Saint-Lô pendant la période creuse d’hiver, alors je tiens vraiment à remercier ces professionnels qui prennent de leurs temps de travail bénévolement pour créer cet événement qui est vraiment parfait ».
Antoine Courpied, Fabrice Paris, Simon Duquesne, Rudy Cok et leur président Philippe Epaillard, actuellement entrain d’organiser leur deuxième concours qui accueillera en plus cette fois-ci du horse ball et une belle soirée samedi soir, seront certainement heureux de l’entendre. Venez donc nombreux ce week-end au CPE de Saint-Lô, acclamer les cavaliers et les équipes de horse ball.
Jennifer Decamp
Obstacle de sponsors prestigieux, buvette garni, soirée paëlla, boxe en dur ont su agrémenter ce concours qui avait mis tous les atouts de son côté en employant un nouveau speaker, Philippe Lejeune Junior, le fils du fameux cavalier belge. A coup d’humour belge et de jingle retentissant avec un petit mot pour chacun, ce speaker qui commentait récemment le CSI cinq étoiles de Bruxelles à côté d’André Jacques Legoupil, a su réchauffer le CPE. Les amateurs étaient ravis vendredi soir de faire leur première nocturne car la dernière épreuve s’est terminée à minuit dans la joie et la bonne humeur malgré l’heure tardive.
1 100 engagés et 85?partants dans le Grand Prix Pro 2
Grâce à ses 14 classements dont trois victoires, le trophée du meilleure cavalier Pro a été remis à un membre de l’AEC, Emmanuel Vincent : ?« J’ai classé mes six chevaux ce week-end, c’était vraiment top, lance le beau fils de Jacky Misteli (Elevage de la Cense). C’était déjà très bien organisé l’an dernier mais cette année c’était encore mieux. Je tiens à féliciter les membres du bureau de l’AEC pour nous organiser un tel concours si bien doté. De plus le tracé de la B1 était magnifique. »
Quoi de plus logique quand on sait que Jean-Paul Lepetit a retracé le même parcours que pour le Grand Prix du CSI*** de Saint-Lô. « Il n’y a que les distances qui différaient, commente Jean-Paul, car nous n’avions pas la restauration qui empiétait sur la piste. Le dernier vertical et le spa pendant le CSI faisaient beaucoup de fautes car les chevaux ont plus d’action que les chevaux de B1 qui avaient moins de problème sur les lignes ».
Le chef de piste avait prévu une douzaine de barragistes sur les 85 partants. Un chiffre record pour une B1 ! « C’était un Grand Prix Pro 2 de haut niveau car il y avait beaucoup de cavaliers Pro 1 engagés, comme Romain Bourdoncle qui a qualifié au barrage deux de ses trois chevaux, Frank Schillewaert un sur deux, Eric Février, etc. C’était une grosse B1, 1,35 / 1,40 m, comme il y avait dans le temps, conclut Jean-Paul, qui a toujours fait partie du bureau de l’AEC. Au début, ce n’était pas dans les projets de l’AEC de faire des concours mais comme notre but est de rendre service aux cavaliers professionnels et amateurs en faisant vivre le CPE l’hiver, à la façon de Moorsele par exemple, organiser des concours est devenu presque inévitable. » Mais le challenge n’est pas facile à surmonter car ils sont peu à s’occuper de ce concours.
Première pour Rudy Cock et Mach des Bignons
Ils ont été tout compte fait 17 à s’élancer sur le barrage. Membre du bureau, Rudy Cock, entre ses diverses activités de serveur à la buvette ou ramasseur de barre, a trouvé le temps d’enfiler sa tenue de cavalier pour s’élancer en 12e position et décrocher le Grand Prix Pro 2 devant Emmanuel Vincent/Jenny de la Cense*HN et Frank Schillewaert/Norway de la Lande.
Rudy, déjà 11e la semaine d’avant à Vannes après un beau double sans-faute avec son cheval de tête Mach des Bignons (Karnak AA - Type d’Elle*HN), s’est ainsi offert sa plus belle victoire. « Je me suis élancé dans le barrage sans me poser de questions. On était très nombreux alors il ne fallait pas traîner et tout donner. Je monte Mach depuis janvier. Il appartient à Servanne Colin, une propriétaire bretonne qui a un autre cheval en pension chez moi. Mach était avant chez Patrice Delaveau puis il a été blessé à 7 ans. C’est un hongre qui est très près du sang car son père est Anglo arabe. Il a une bouche un peu délicate mais il est encore entrain de progresser. »
Originaire de Lille, Rudy, 28 ans, a commencé au CH de Roubaix. Il est ensuite venu s’installer il y a huit ans au Mesnil Rouxelin, à quelques kilomètres de Saint-Lô, avec ses parents et son épouse. Son écurie est composée de 20 boxes, 12 chevaux de propriétaires et de son élevage qu’il a débuté il y a trois ans (affixe ‘‘des Coty’’). « Mon père souhaitait retaper une vielle ferme et comme moi j’appréciais vraiment cette région pour l’élevage et les jeunes chevaux, nous avons franchit le pas ! » Son père n’a néanmoins jamais quitté le Nord car il est encore propriétaire de la moitié du club de Willems avec le cavalier Dominique Callens.
François Xavier Renimel sur sa lancée
Le trophée du meilleur amateur est revenu à un voisin de Saint-Lô, François-Xavier Renimel. Ce jeune cavalier de 17 ans a d’ailleurs appris à monter au CE de la Gourmette, dont le manège était réquisitionné en paddock pour l’occasion. Il a remporté le Grand Prix à 1,20 m avec sa fidèle Magicienne du Melnire, une jument née chez lui. « Elle a fait le cycle classique avec mon coach Frank Hérivault. Elle a 8 ans, cela fait deux ans que je la monte. Je suis champion de la Manche l’an dernier en Amateur 2 (1,15 m) avec elle et cette année j’ai terminé 2e des Amateurs 1 à 1,25 m et 3e du championnat de Normandie à quinze jours d’intervalles. Magicienne du Melnire est une fille de Shogoun II issue de l’élevage de Bernard de Vains. Mon père a acheté la grand-mère qui porte le même nom qu’elle. Elle a aujourd’hui 25 ans. Magicienne a un gros cœur et elle est très respectueuse. Sa mère wFlore du Melnire (Rêve d’Elle) était championne de France à 4 ans, ISO 132. »
En ce qui concerne l’ambiance du concours, lui aussi en est ressorti ravi : « Le speaker est vraiment extraordinaire. Il y avait une ambiance atypique pendant le barrage hier soir. » Son père Loïc Renimel, vice-président de la Communauté de commune de Saint-Lô qui sponsorisait le Grand Prix Pro 2, ajoute : « Ces concours font vivre Saint-Lô pendant la période creuse d’hiver, alors je tiens vraiment à remercier ces professionnels qui prennent de leurs temps de travail bénévolement pour créer cet événement qui est vraiment parfait ».
Antoine Courpied, Fabrice Paris, Simon Duquesne, Rudy Cok et leur président Philippe Epaillard, actuellement entrain d’organiser leur deuxième concours qui accueillera en plus cette fois-ci du horse ball et une belle soirée samedi soir, seront certainement heureux de l’entendre. Venez donc nombreux ce week-end au CPE de Saint-Lô, acclamer les cavaliers et les équipes de horse ball.
Jennifer Decamp
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous