Saint-Lô : la nuit des César
23-24 février Excellent cru que ce salon 2008 des étalons de sport à Saint-Lô. Un temps idéal, quasi printanier, une organisation top, un duo de commentateurs (Christian Delâge et Yannick Bichon) experts assez mal servis par une sono capricieuse, un CPE
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judicieusement aménagé... tout était réuni pour assurer le succès de cette troisième édition du rendez-vous des stars de l’étalonnage.
Côté public, peut-être un peu moins d’éleveurs présents le dimanche matin que les années précédentes, mais foule dense et compacte en revanche l’après-midi dès 14 h pour l’entrée en piste d’une star attendue : L’Arc de Triomphe. Le beau bai aux multiples descendants têtes de palmarès, notamment la génération des ‘‘Q’’», s’est présenté calme et majestueux. Sa sortie a été un peu plus constatée. Avec ensuite les étalons de Brullemail, Quite Easy et Quality Touch, la seconde partie de la journée était lancée.
Il n’y avait que du beau monde pour évoluer sur cette piste du CPE résolument placée sous l’hexagonal signe du Selle Français. Plateau d’exception, tout à l’honneur du sport et du SF, catalogue vivant des chevaux aptes à reproduire dans le stud-book SF. Le tiers d’entre eux était issu d’un stud-book étranger, et les ‘‘espoirs’’ (première année de monte) étaient une bonne vingtaine aux côtés des valeurs sûres.
La séquence émotion-souvenir occupa la soirée de gala de samedi. Dix-neuf grands seigneurs avaient été invités pour un hommage particulier.
Champion du Lys, royal, ouvrit le bal de ces ex-débutants. Ce très grand crack que Ludger Beerbaum amena au sommet de sa gloire revint le temps d’un week-end en terre normande. L’intervention de Jean Bougie fut déterminante dans ce come-back. L’étalon fut présenté par Gérard Richard et Madame, ses naisseurs. Quelle belle destinée que celle de ce poulain vendu à la foire aux foals de Saint-Lô à Germain Levallois et aujourd’hui dans les écuries de Paul Schockemöhle et père d’une prestigieuse descendance. On sait que les Allemands sont friands de la génétique mâle SF qu’ils mêlent avec bonheur au sang de leurs meilleures poulinières. Tonnerre d’applaudissements pour Champion du Lys.
Corofino ensuite puis Diamant ‘‘le Magnifique’’ accompagné de son père toujours très alerte, Lando, Poor Boy, Tinka’s Boy et le sémillant doyen Quick Star (26 ans). Soirée très ‘‘César’’ fort réussie, suivie par nombre de personnalités au rang desquels François Roche Bruyn, directeur général des Haras nationaux et son staff étalonnage, représentants de l’ANSF, Marc Pierson, président du sBs.
Retour sur cet événement dans notre prochaine édition avec analyse et commentaires de Madeleine Bertiaux-Legrand.
Texte et photos Etienne Robert
Côté public, peut-être un peu moins d’éleveurs présents le dimanche matin que les années précédentes, mais foule dense et compacte en revanche l’après-midi dès 14 h pour l’entrée en piste d’une star attendue : L’Arc de Triomphe. Le beau bai aux multiples descendants têtes de palmarès, notamment la génération des ‘‘Q’’», s’est présenté calme et majestueux. Sa sortie a été un peu plus constatée. Avec ensuite les étalons de Brullemail, Quite Easy et Quality Touch, la seconde partie de la journée était lancée.
Il n’y avait que du beau monde pour évoluer sur cette piste du CPE résolument placée sous l’hexagonal signe du Selle Français. Plateau d’exception, tout à l’honneur du sport et du SF, catalogue vivant des chevaux aptes à reproduire dans le stud-book SF. Le tiers d’entre eux était issu d’un stud-book étranger, et les ‘‘espoirs’’ (première année de monte) étaient une bonne vingtaine aux côtés des valeurs sûres.
La séquence émotion-souvenir occupa la soirée de gala de samedi. Dix-neuf grands seigneurs avaient été invités pour un hommage particulier.
Champion du Lys, royal, ouvrit le bal de ces ex-débutants. Ce très grand crack que Ludger Beerbaum amena au sommet de sa gloire revint le temps d’un week-end en terre normande. L’intervention de Jean Bougie fut déterminante dans ce come-back. L’étalon fut présenté par Gérard Richard et Madame, ses naisseurs. Quelle belle destinée que celle de ce poulain vendu à la foire aux foals de Saint-Lô à Germain Levallois et aujourd’hui dans les écuries de Paul Schockemöhle et père d’une prestigieuse descendance. On sait que les Allemands sont friands de la génétique mâle SF qu’ils mêlent avec bonheur au sang de leurs meilleures poulinières. Tonnerre d’applaudissements pour Champion du Lys.
Corofino ensuite puis Diamant ‘‘le Magnifique’’ accompagné de son père toujours très alerte, Lando, Poor Boy, Tinka’s Boy et le sémillant doyen Quick Star (26 ans). Soirée très ‘‘César’’ fort réussie, suivie par nombre de personnalités au rang desquels François Roche Bruyn, directeur général des Haras nationaux et son staff étalonnage, représentants de l’ANSF, Marc Pierson, président du sBs.
Retour sur cet événement dans notre prochaine édition avec analyse et commentaires de Madeleine Bertiaux-Legrand.
Texte et photos Etienne Robert
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