Un désastre patrimonial

Curieux hasard. Alors que jeudi, élus et socios-professionnels se réjouissaient autour de l’inauguration d’une nouvelle carrière, dans la nuit le feu allait détruire une grande partie du joyau architectural que représente le haras de Saint-Lô. Heureusement les chevaux ont été rapidement mis hors de danger et il n’y eut pas de blessés parmi les sauveteurs. Les dégâts sont énormes. Mathieu Laisney, cavalier installé ici depuis deux ans a tout perdu : il ne reste rien de son matériel entreposé dans la sellerie et dans son bureau. Grosses pertes également pour Denis Hubert et Benoît Lepage dont le matériel de laboratoire destiné à la récolte et à la congélation de semence est entièrement détruit. Un vaste élan de solidarité s’est immédiatement manifesté pour venir en aide à ces professionnels.


« Blessé mais toujours debout » ont proclamé d’une même voix les collectivités normandes qui mettent tout en œuvre pour amortir l’impact de cet incendie et envisager la reconstruction.


Pour Yann Adam, la priorité c’est l’après-incendie : « Je veux faire en sorte que ceux qui travaillaient sur le haras soient réimplantés au plus vite sur un autre endroit du site. Plusieurs solutions sont envisagées. Des aides exceptionnelles seront attribuées pour le rachat de matériel. Maintenant, c’est le NHS qui doit se dérouler dans des conditions normales. »


Pour l’heure, les experts sont sur place pour déterminer les causes de cet incendie qui, a priori, n’aurait pas démarré dans le stockage du foin.