Une belle Pépite au Haras du Pin
Poulinières Le Pin (61) 28 juillet Le 28 juillet, une quarantaine de juments se sont présentées pour ce dernier concours organisé par l’ADEP, au Haras du Pin sous un soleil enfin estival. Des origines variées, certaines très connues : Le Tot (2x), Narcos II (1x), Papillon Rouge
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(2x), Dollar du Murier (1x), Fergar Mail (2x), d’autres moins : Volauril, Peeping Tom, Ksarset; peu d’origines étrangères (1x Adelfos, 1x Carthago, 1x Rebel Z) ; deux fois moins de jeunes juments que de vieilles ; où sont passées les jeunes juments ? N’en met-on pas à la reproduction, comme le conseille l’ANSF ? Ou serait-ce le signe du déclin de l’élevage et des beaux concours ?
Des notes très pincées, entre 6 et 7; seule la belle Pépite du Rouet (Dollar du Murier) atteint 7,96, sans la note du foal. En comptant la note du foal, deux juments seulement obtiennent un peu plus de 7 : Pépite du Rouet et Lucinda par Adelfos. Sans doute, la grille de jugement entraîne-t-elle ce resserrement : l’émiettement de la note au travers d’une multitude de critères est en grande partie responsable de ce « lissage », problème connu en décimologie autrement dit science de la notation ; mais comment admettre de retirer de l’élevage telle jument qui n’est inférieure aux meilleures que de quelques centièmes de points ? Et les meilleures sont-elles si médiocres qu’elles ne dépassent guère le 7 ? Certains grands éleveurs suggèrent d’utiliser toute la gamme des notes, selon un barème précis, valorisant les qualités (un « excellent » trot mérite 10) et pénalisant davantage les défauts (de mauvais aplombs justifient un 3 ou un 4, ou moins); parmi les arguments, l’idée que ce système pousserait les éleveurs à se montrer plus rigoureux et sélectifs dans le choix de leurs reproductrices et des étalons. Un autre argument, dont on comprend l’intérêt commercial, consiste à évoquer l’opinion des étrangers : que représente pour eux un cheval dont le trot est noté 7 ou 8, alors qu’ils voient chez eux des 9 et des 10 ? (cf le concours de Bellême). C’est le SF qui se trouve déconsidéré.
Mais encore faut-il que les juges soient encouragés à élargir l’éventail des notes, sans avoir à craindre de se voir agressés par des mécontents.
Et à propos du choix des étalons, les poulains n’affichent plus le nom de leur père ! C’est que le logiciel qui permet de composer les programmes comporte une lacune de taille. « Qui est le père ? » demande-t-on sur le terrain. Comment dans ces conditions évaluer la manière dont un étalon reproduit ? Les éleveurs ont souvent dans les différents concours montré leur déception et il semble qu’il en soit de même dans d’autres départements.
Le meilleur foal, Valentin de Theyssamy, dont on ne connaît pas le nom du père - on ne s’y habitue pas -, est le fils d’une jument trop âgée (21 ans) pour participer elle-même au concours : Ambre de Theyssamy par Foudre de Guerre.
M. B.-L.
Des notes très pincées, entre 6 et 7; seule la belle Pépite du Rouet (Dollar du Murier) atteint 7,96, sans la note du foal. En comptant la note du foal, deux juments seulement obtiennent un peu plus de 7 : Pépite du Rouet et Lucinda par Adelfos. Sans doute, la grille de jugement entraîne-t-elle ce resserrement : l’émiettement de la note au travers d’une multitude de critères est en grande partie responsable de ce « lissage », problème connu en décimologie autrement dit science de la notation ; mais comment admettre de retirer de l’élevage telle jument qui n’est inférieure aux meilleures que de quelques centièmes de points ? Et les meilleures sont-elles si médiocres qu’elles ne dépassent guère le 7 ? Certains grands éleveurs suggèrent d’utiliser toute la gamme des notes, selon un barème précis, valorisant les qualités (un « excellent » trot mérite 10) et pénalisant davantage les défauts (de mauvais aplombs justifient un 3 ou un 4, ou moins); parmi les arguments, l’idée que ce système pousserait les éleveurs à se montrer plus rigoureux et sélectifs dans le choix de leurs reproductrices et des étalons. Un autre argument, dont on comprend l’intérêt commercial, consiste à évoquer l’opinion des étrangers : que représente pour eux un cheval dont le trot est noté 7 ou 8, alors qu’ils voient chez eux des 9 et des 10 ? (cf le concours de Bellême). C’est le SF qui se trouve déconsidéré.
Mais encore faut-il que les juges soient encouragés à élargir l’éventail des notes, sans avoir à craindre de se voir agressés par des mécontents.
Et à propos du choix des étalons, les poulains n’affichent plus le nom de leur père ! C’est que le logiciel qui permet de composer les programmes comporte une lacune de taille. « Qui est le père ? » demande-t-on sur le terrain. Comment dans ces conditions évaluer la manière dont un étalon reproduit ? Les éleveurs ont souvent dans les différents concours montré leur déception et il semble qu’il en soit de même dans d’autres départements.
Le meilleur foal, Valentin de Theyssamy, dont on ne connaît pas le nom du père - on ne s’y habitue pas -, est le fils d’une jument trop âgée (21 ans) pour participer elle-même au concours : Ambre de Theyssamy par Foudre de Guerre.
M. B.-L.
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