Vésuve de Brekka : une éruption de notoriété
Sacré Vésuve de Brekjka. La notoriété, Marie-Ange et Pierre Le Boulanger en connaissent la saveur à travers les performances sportives de leurs chevaux. L’élevage de Brekka est un label d’excellence porté entre autres par Ionesco, Urlevent, Guépard, Hermine (la mère de Ratina d’la Rousserie) et autres Gazelle. C’est une notoriété de « niche » de spécialistes, de professionnels de la profession. Celle provoquée par Vésuve, le beau bai brun que Macron a offert à son homologue chinois, est d’une tout autre nature : grand, immense public, planétaire public. D’ailleurs personne ne parle des origines (Quartz du Chanu et Dollar du Murier), ce n’est pas le sujet. Près d’un milliard de personnes ont été touchées par cette info dont la moitié en Chine.
« Généralement, commente Marie-Ange, ce n’est pas de là que vient l’intérêt porté à notre élevage mais c’est toujours bon à prendre et ça nous fait plaisir. On a vendu en tout trois chevaux à la Garde républicaine. On retiendra surtout l’histoire de Vésuve. Dès le lendemain, tout le monde nous est tombé dessus, les médias ont fait irruption à Colomby. C’est plutôt sympathique. » De bonne grâce, Marie-Ange et Pierre se sont prêtés au jeux des questions réponses et des séances photos. Tout ce qui cause (dans le poste) et qui écrit était là y compris les très courageux anonymes des réseaux sociaux bêtement indignés qu’on puisse faire un cadeau en offrant un cheval...
L’idée du cadeau ne vient pas de l’Elysée. Elle est l’œuvre de Benoit Cornu, directeur de la communication du PMU. Un dircom audacieux qui a fait entrer la PMU dans une ère nouvelle. Il a lui-même monté le dossier de A à Z, tout règlé dans les moindres détails avant de le « vendre » à l’Elysée. L’idée de départ était de promouvoir la filière équine française en Chine. Il a fait un sans-faute. Au-delà du gentil vacarme planétaire qui s’est emparé de Vésuve, l’opération est une aubaine pour la filière française qui depuis de nombreuses années, à travers des actions menées entre autres par l’Unic, tente de séduire le marché chinois. Une trentaine de chevaux normands ont été exportés en fin d’année, indiquait Jean-Baptiste Thiébot, président de Cheval Normandie.
Nul doute que Vésuve de Brekka, témoin N°1 du savoir-faire à la Française, n’ouvre de nouvelles piste à l’export.
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