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Vincent Ferey, l’ancien cavalier des HN

  • (© Jean Bougie)
    (© Jean Bougie)
Visage familier des terrains de concours normands depuis longtemps et aussi de la cour du Haras de Saint-Lô comme du reste du Pôle Hippique, Vincent Ferey cavalier émérite de nombreux étalons HN est aussi très lié à la famille Leforestier et aux « Platière ». 

Né dans le cercle géographique de Périers, plus précisément à Nay en 1963, Vincent est le cousin d’Edith, l’épouse de Gilbert : « Mes parents étaient agriculteurs mais ne possédaient pas de chevaux. Au contact de mon oncle j’ai côtoyé Gilbert et je m’y suis intéressé ». Après un CAP de cavalier soigneur au Lycée de Laval, Vincent effectue son service national à Suai dans un régiment d’Artillerie : « Là, j’ai eu la chance de passer mes permis poids lourd et super poids lourd ». Un sérieux atout pour le jeune professionnel qui intégrait les écuries d’Hubert Thirouin en tant que groom : « Je montais les chevaux à la maison et je participais à toutes les autres tâches d’une écurie. J’y suis resté 10 ans. Je montais Numidor Platière et Talent à 4 ans. A l’époque Jean-Jouis Roudaut louait des boxes avec Jean Le Monze. Ils participaient au testage des étalons HN ». 

Après un passage éclair chez Albert Blin-Lebreton, Vincent est embauché par André Chenu « C’était une belle expérience. J’ai beaucoup appris ». 

Agent des Haras nationaux en 1992 

Sur la suggestion de Gilbert Leforestier, Vincent intègre le HN de Saint-Lô dirigé alors par Guy Bideault :
« Je suis allé pendant deux ans en station et ensuite en compagnie de Jean-Paul Lepetit et Jacques Moulin, j’ai commencé à monter les étalons en concours. J’ai débuté Vent de la Source, puis Camélia des Ruelles à 4 ans. Je suis passé très vite de 4e en 2e catégorie. En 1998, on m’a confié Beau Rêve Platière. J’ai été Vice-Champion de France 2e catégorie avec Echogène Latour. Pour terminer j’ai monté Intime Platière ». 

Parallèlement, Vincent montait aussi les chevaux privés de Gilbert : « J’ai exploité Heloise à 4, 5 et 6 ans. A 6 ans elle terminait 5e du Critérium. J’ai aussi monté Gentleman à 4 et 5 ans » précise Vincent qui jusqu’au terrible incendie qui a ravagé une partie des écuries du Haras de Saint-Lô continuait à former les jeunes Platière dans des box rémunérés par Gilbert Leforestier, tout en ayant en charge les quelques chevaux que possède le Pôle Hippique pour animer les visites estivales. Ainsi a-t-il débuté Frégate et Favorite Platière. Depuis, Vincent n’ayant plus de place disponible a cessé totalement de monter à cheval. Il est désormais affecté plus spécialement à l’activité et à l’entretien du site historique. 

Un peu éleveur 

« J’avais acheté Quine de Mai (In Chala) à un éleveur de Gorges. Elle avait 3 ans. J’ai eu deux poulains. Une Numidor que j’avais vendue à Claude Thiénette et un hongre par Talent Platière. J’ai ensuite acheté une maison et j’ai arrêté ». Ceci dit Vincent ne cache pas son intention, lorsqu’il sera retraité de tenter un AQPS : « J’ai des relations amicales avec Géraldine Potier qui avait été agent à Saint-Lô avant d’aller s’occuper de la jumenterie chez Guy Chérel. Elle s’est mise à son compte près du Mesnil Mauger. Je vais l’aider de temps en temps ». 

Pour Vincent Férey du Haras de Saint-Lô à Auteuil, il n’y a peut-être qu’un pas. A suivre ! 

Jean Bougie

24/02/2021

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