Finale Coupe des Nations FEI Furusiyya : on aime !

La grande finale mondiale du circuit FEI Coupe des Nations installe ses pénates à Barcelone la Grande. L’été indien à Barcelone, c’est la douceur assurée, même si l’on n’est jamais à l’abri d’un grain après la mi-septembre dans cette ville du Nord de l’Espagne coincée entre mer et montagne...

Mode d’emploi

Une première manche, dès le jeudi, retiendra des dix-huit nations concurrentes les huit meilleures, qui s’affronteront pour la Grande épreuve finale le samedi soir. Attention ! On repart de zéro pour cette finale, les résultats du jeudi n’ayant servi qu’à « élire » les huit finalistes. Le vendredi, les nations éliminées de la Grande finale disputeront la « petite finale ». Ces trois moments forts seront retransmis sur Equidia Live.

Qui pour battre les Néerlandais ?

Sur leur lancée, les Pays-Bas peuvent réaliser le même exploit que l’an dernier. Avec leur champion d’Europe individuel Jeroen Dubbeldam et les valeurs sûres comme Gerco Schröder, Leopold van Asten, Maikel van der Vleuten et Jur Vrieling, les vestes Orange ont largement le potentiel pour conserver leur titre. Leur principal rival sera peut-être l’Allemagne, pourtant modeste 7e de la Division 1 européenne. Initialement écartée de cette finale, la Mannschaft a bénéficié du forfait du Japon (et de Hong-Kong, premier réserviste asiatique), pour embarquer pour Barcelone. Avec Christian Ahlmann, Ludger Beerbaum, Daniel Deusser, Marcus Ehning et Meredith Michaels-Beerbaum, l’Allemagne avance une armada sur le papier très impressionnante.

En tête de la Division 1 mais non qualifiée pour les Jeux olympiques de Rio faute à une mauvaise 11e place aux Championnats d’Europe, la Belgique a l’occasion de sauver, en partie, sa saison. Elle comptera bien évidemment sur son vice-champion d’Europe individuel Grégory Wathelet, accompagné de Gudrun Patteet, Jos Lansink, Judy-Ann Melchior et Olivier Philippaerts. Attention également à la Grande-Bretagne (Joe Clee, Ben Maher, Jessica Mendoza, Michael Whitaker, Laura Renwick).

Parmi les nations non européennes, avec une équipe exclusivement féminine (Beezie Madden, Laura Kraut, Lauren Hough, Reed Kessler, Lucy Davis), les Etats-Unis seront comme toujours à surveiller. Attention aussi au Brésil ou au Qatar. Le Canada en revanche sera l’un des principaux absents, devancé par le Mexique dans la zone Amérique du Nord et Amérique Centrale.

Malgré son absence, l’Italie suivra avec attention cette finale mondiale. Neuvièmes de la Division 1 européenne, son sort parmi l’élite dépend désormais de la Pologne. Deuxièmes en Division 2, les Polonais peuvent prendre la place des Italiens s’ils terminent dans le top 8 de Barcelone. Première de Division 2 et donc promue en Division 1 à la place de l’Espagne, la République tchèque découvrira pour sa part l’ivresse de la finale barcelonaise et aura un avant-goût de ce qui l’attend en 2016.

Les nations engagées

Europe – Division 1 : Belgique, Suisse, Grande-Bretagne, France, Irlande, Pays-Bas, Suède, Espagne, Allemagne
Europe – Division 2 : République tchèque, Pologne
Amérique du Nord, centrale et Caraïbes : Etats-Unis, Mexique
Amérique du Sud : Brésil, Venezuela
Moyen Orient : Qatar, Arabie Saoudite
Asie-Océanie : Australie, Japon (forfait)
Afrique : Egypte

Liste complète des engagés : http://www.csiobarcelona.com/2015/pdf/Master_List.pdf

Le palmarès Coupe des Nations

2014 : Pays-Bas
2013 : France
2012 : Allemagne
2011 : Allemagne
2010 : France
2009 : France
2008 : Allemagne
2007 : Allemagne
2006 : Allemagne
2005 : Etats-Unis
2004 : France
2003 : France