Global : un arbitre suédois
Après deux manches rendues difficiles par une lourde pluie (« mais le sport n’en a pas pâti, dixit le Suédois, car le sol était d’une qualité remarquable »), six cavaliers se sont qualifiés pour le barrage de cette étape parisienne. Parmi eux, trois Français dont les deux leaders de l’équipe olympique qui partira à Rio en août. Mais le Brésil était loin ce soir, car chacun pensait avant tout à la victoire parisienne ce qui a donné lieu à une superbe bataille. Les trois protagonistes ont en effet terminé dans une mouchoir de poche : 62 centièmes entre le premier et la troisième.Â
Cette troisième allait donc être Pénélope Leprévost, qui avait eu ce petit désavantage de partir devant les hommes : « Mais cela ne m’a pas pénalisée, reconnaissait-elle sportivement. J’ai fait de mon mieux, le cheval a fait de son mieux, et je suis franchement très heureuse de terminer à cette place derrière Simon et Rolf-Göran ».Â
Simon Delestre reconnaissait qu’il n’y avait pas grand chose à faire face au Suédois ce soir malgré la vitesse bien connue de son cheval : « Ryan est effectivement très rapide et dès le départ, j’ai pris un bon tempo. Il a effectué un virage fantastique sur le vertical n°9. Nous avons réellement fait le maximum et je ne pouvais pas espérer mieux. Je suis surtout comblé par les trois parcours fantastiques de Ryan ». Ce qui est assurément de bon augure à six semaines des Jeux !
Comblé, Rolf-Göran Bengtsson l’était aussi… Et même un peu plus : il a d'ailleurs eu du mal à contenir sa petite larme : « C’est normal d’être ému quand on sait que Casall a 17 ans. C’est peut-être sa dernière saison et donc à chaque victoire, cela me fait quelque chose… Mais je ne compte pas en rester là . Cela fait deux fois que je termine à la seconde place de ce circuit et cette fois-ci, j’aimerais bien gagner enfin cette finale de Doha en novembre prochain ».
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