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L’année de la communication au CREIF

Le Comité Régional d’Equitation d’Ile-de-France (CREIF) que préside François Lucas a placé son séminaire 2011 sous le signe de la communication. Apprendre à communiquer, comprendre les médias et leurs codes, savoir se servir de la presse de proximité, voilà l’entrée en matière qui était proposée à la centaine de congressistes le 14 novembre à Rueil-Malmaison. Photo 1 sur 2

Chaque année, le CREIF organise une journée-séminaire pour ses enseignants et dirigeants d’établissements équestres. Après les péniches sur la Seine l’an dernier, c’est à Rueil-Malmaison, au Paris Country Club, proche de l’hippodrome de St-Cloud, somptueux domaine qui fut jadis la propriété de Marcel Boussac, que François Lucas avait convié ses hôtes. Une bonne centaine d’heureux élus (« Nous avons refusé du monde », dit-il). Effectivement, les places, dans la salle de cinéma du Paris Country où se tenaient les travaux, sont limitées. Fort de ses 100 000 licenciés (dont
50 % ont moins de 14 ans) et de ses 700 établissements équestres, le CREIF est une « grosse machine » qui tourne rond et remplit totalement son rôle dans l’organisation, la formation, l’accompagnement et l’innovation. L’angle choisi cette année, la communication, montre que la volonté d’ouverture et d’échanges est toujours un besoin dans ce monde pourtant communiquant à outrance et toujours aussi isolé... C’est donc par une leçon de « bonne » communication qu’a débuté ce séminaire. Véronique Gauthier, de l’agence Consulis, va désormais prendre en mains les relations presse du CREIF et apporter son expertise aux clubs qui la solliciteront. Benoît Cayron-Renaux, chargé de la comm au CREIF doit mettre tout cela en musique sur un site internet relooké et amélioré.
Outre les traditionnelles séquences consacrées à la formation, au passage d’examens fédéraux, aux nouvelles grilles de qualification, au cours desquels les échanges furent nombreux, la vie de la Fédé a été abordée d’une part par Serge Lecomte et d’autre part par Danielle Lambert, la patronne de la REF. Elle a disséqué les résultats obtenus par la dernière campagne de pub. Sans rentrer dans le détail (il est exposé dans la REF de décembre), les chiffres sont excellents et montrent la pertinence d’une telle campagne. Juste deux chiffres : 439 000 familles nouvelles sont tentées par l’équitation et 3 500 000 enfants sont des cavaliers potentiels. C’est en Ile-de-France que la demande est la plus forte (c’est aussi la région la plus peuplée) et paradoxalement c’est là qu’elle est la plus difficile à satisfaire. Bon an mal an tout de même, l’activité cheval en IDF génère 1 milliard 500 millions de flux.

« Surtout pas... »

L’occasion, avec Serge Lecomte et Pascal Bioulac, de faire le point sur le dossier de la TVA à taux réduit. L’affaire avance (lire par ailleurs). A ceux qui souhaitent que les collectivités subventionnent les équipements équestres (au même titre que la natation, le football etc) Serge Lecomte réplique d’un énergique « surtout pas ». « Gardons notre liberté et notre indépendance. C’est cela qu’il faut préserver ». A propos de l’emploi dans la filière : « Vous n’êtes pas des industriels, vous êtes d’abord des éducateurs. Ce qui vous motive, ce n’est pas la recherche du profit, contrairement à la logique industrielle, mais la transmission d’un savoir ».
En clôture, quelques cavaliers de haut niveau, valides et handicapés, sont venus parler de leur expérience et de leur motivation. Il y avait là José Letartre, Donatien Schauly, Stanislas de Zuchovitch, le voltigeur Andréani, les espoirs Romain Boulanger (CCE) et Léa Monteuuis (CSO). Riches échanges. C’est d’ailleurs la spécificité de ce séminaire : la qualité des échanges et la qualité de l’information qui y est dispensée. A consommer sans modération.
Le séminaire 2012 devrait se faire à Vincennes et se terminer avec une course en nocturne.

Etienne Robert


Practice : un concentré de Butet

Arnaud Lièvre, le patron de Butet, est venu présenter une nouvelle selle destinée aux débutants. Une selle très particulière, au siège plat, sans quartiers ni taquets. Le concept, imaginé par Frédéric Butet a été mis au point en concertation avec des enseignants. Le résultat est étonnant selon les témoignages unanimes recueillis. La fixité des jambes est nettement améliorée, l’équilibre du cavalier aussi (« Ça améliore tout «  a-t-on entendu de la part d’enseignants). « Ce n’est pas une Butet au rabais, commente Arnaud Lièvre, c’est un concentré du savoir-faire Butet, avec les mêmes matériaux nobles et le même soin dans la finition. Ce n’est pas une selle qu’il faut regarder, c’est une selle à essayer ». Elle existe en deux tailles (enfant et adulte), convient à toutes les disciplines et se vend 1 200 € ttc. Enseignants et responsables de clubs en font tous l’éloge. Le haras de Jardy en a déjà acquis une douzaine.
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24/11/2011

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