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Sabischy, une Vénézuélienne à suivre de près

Née à Caracas, Sabischy a commencé à monter à l’âge de six ans. « Au Vénézuéla, l’équitation est un sport de luxe et avant tout un hobby... » Désireuse d’en faire son métier, elle quitte ses parents et son pays pour rejoindre les écuries Photo 1 sur 1
allemandes de Paul Schockemoëhle où elle et son ami Luis Miguel Martinez Seijas apprennent le travail des écuries et montent sans sortir en compétition. Puis ils rejoignent les installations de Jérôme Gachignard, goûtant pendant quelques mois aux épreuves Pro 2. Puis c’est au tour du Vénézuélien Gustavo Arroyo de les accueillir du côté de Poitiers.

Le couple rejoint ensuite le Haras des Bouleries et la Sarthe. Pendant que Miguel coache les élèves du club, Sabischy reprend ses études de droit à la faculté du Mans A la recherche d’un cheval, elle rencontre Emeraude Minotière, une jument d’âge par Tarzan Moussure et Ukase. « Emeraude a de l’expérience et du caractère. Elle m’a permis d’évoluer et de rejoindre l’élite. » Engagée en 2005 au CSI de Nantes, puis Bordeaux et La Baule, la cavalière atteint ses premiers objectifs.

A Rambouillet depuis 2006

En rejoignant en 2006 Rambouillet et les écuries de Guy Jonquières d’Oriola, la Vénézuélienne continue à progresser chaque jour. « En montant des jeunes chevaux et des chevaux de qualité, j’apprends beaucoup, c’est essentiel pour avancer. » Après avoir terminé sa 3e année de droit, Sabischy s’est lancée depuis peu dans la formation d’assistant vétérinaire.

En achetant Lozan du Theillet (Ruyblas - Jalisco B), la cavalière quadrilingue se fixe de nouveaux objectifs et non des moindres : « Aujourd’hui, je sais que je dois trouver un bon cheval pour que nous puissions aller loin et pourquoi pas atteindre les Jeux olympiques de 2012. J’y pense et je fais tout pour y arriver... »

Raisonnable, la jeune cavalière de 26 ans, auteur de beaux tours en avril à Fay-les-Etangs, en juillet à Senlisse et en août au Mans, sait que la route est encore longue mais elle travaille pour réussir ses prochains internationaux. Fille unique, elle rêve de voir ses parents à ses côtés lors d’une remise de prix et de vivre avec eux sa passion de la compétition.

Sébastien Proust

01/11/2007

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