Un nouveau Pôle équestre à Marines
Le Cheval : « Peut-on revenir sur l'historique du projet ? »
« Au départ ce sont les autorités de tutelle qui ont mandaté le président du comité afin de mettre en route un projet de stade équestre répondant aux normes actuelles. Nous avons dû convaincre les patrons de club qui en avaient peur. Aujourd'hui 45 % des clubs sont en ville. Dans le Val d'Oise un établissement d'importance a bien été construit à Cergy Pontoise en 1982, mais il n'est plus utilisé à cause de problèmes d'environnement et de parking. L'objectif est donc de bâtir une structure collective en dehors de la ville. A l'issue de l'appel d'offres, 180 communes ont été consultées durant deux ans. Le bureau d'ingénierie des Haras Nationaux présélectionne trois sites : Haravilliers, Pierrelaye et Marines. Celui de Marines a été choisi car c'est un endroit facile d'accès, proche d'une zone d'élevage et des transports (40 minutes de Roissy, ndlr). De plus, le terrain jouxte le château de Marines. Nous avons signé une convention avec les propriétaires pour utiliser les 40 hectares de bois pour le complet et l'attelage ».
Pouvez-vous préciser le financement ?
« Le montage financier reste à faire de même que le dossier juridique. Le budget sera équilibré. Nous avons présenté le projet au Conseil général du Val d'Oise. Des apports seront possibles via le Fonds Éperon, la Direction jeunesse et sports. Le président du CREIF François Lucas présent à la réunion de présentation du 6 février soutient également notre dossier. Le coût du remaniement du terrain n'est pas énorme : l'alimentation en eau, gaz, électricité et l'assainissement sont suffisants tout comme le réseau incendie. Dans le budget nous avons prévu une partie développement durable : recyclage des eaux, panneaux photovoltaïques. »
Quelles sont les finalités du stade équestre ?
« Le concept du pôle est qu'il ne puisse jamais être concurrentiel avec d'autres structures mais complémentaire. Par exemple il ne vendra pas des randonnées mais en sera le vecteur et les soutiendra. Le volet formation est très important car, pour l'heure, la formation est inexistante dans le département. Nous proposerons les diplômes de BPJEPS, BAP, ATE, maréchalerie, bourrelier harnacheur, inséminateur. L'enseignement sera participatif : il se basera sur les compétences professionnelles du département. Nous allons travailler avec les clubs du coin. Nous nous inscrivons dans l'axe fédéral et dans une politique de décentralisation des HN et des besoins. »
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